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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Carte Blanche : L'histoire sans fin |
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Maître Pat de Velours
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16/04/2007 17:44 De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Est-ce nécessaire que les choses intéressantes soient "grand public" (au risque de les dévoyer, comme pour l'art, la littérature et tutti quanti...) ? Pourquoi vouloir démontrer aux autres que ce qu'on est ou qu'on fait, c'est pas si mâaaaaallll !
Mon prof de guitare est un métalleux (professionnel)... et la différence générationnelle n'est en aucun cas un problème, bien au contraire... Tout ça c'est une question d'ouverture et de tolérance. Mais tu as raison, ce n'est pas une question d'âge. La preuve : Oniris !
Contribution du : 10/07/2008 12:24
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois |
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Re : Carte Blanche : L'histoire sans fin |
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Onirien Confirmé
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26/05/2008 22:09 De Versailles
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Ca c'est une bonne question mais j'y peux rien, ch'uis comme ça : faut j'explique aux gens (même si je sais pas m'exprimer \o/ ). Peut-être parce que sinon, je me retrouve très rapidement seul dans les discussions parce que j'ai pas du tout les mêmes centres d'intérêt...donc si plus de gens s'intéressaient au lieu de rester à la vision de TF1, ça serait bien^^
Et oui, le "fossé des générations" n'est pas si terrible, enfin je trouve. Le problème vient souvent d'ailleursp^^
Contribution du : 10/07/2008 12:28
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Re : Carte Blanche : L'histoire sans fin |
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Organiris Animodérateur
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22/05/2007 22:42 De mon hamac
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Il ne faut pas non plus sous estimer la portée de l'attitude des "initiés" dans certains domaines.
Dans l'infographie ou le hardcore gaming par exemple, la plupart des communautés se verrouillent souvent toutes seules, en utilisant des termes pompeux, un jargon imprononçable, un humour de geek (forcement imperméable). Il y a heureusement de la part de certains la volonté de partager, d'agrandir leur cercle : cela implique de la patience et le principe immuable de garder à l'esprit qu'on a pas toujours été un initié, mais hélas, les sectaristes sont légions et sont plus avide de garder leur savoir et de se faire valoir par le biais de cette connaissance secrète, ce qui peut décourager plus d'un "newbie". Il y a même les faux initiés qui en savent juste assez pour faire chier les nouveaux, on les reconnait facilement car ils ont des réponse du genre :" Google est ton ami", réponse énervante et inutile : Le mec se pointe sur un forum spécialisé pour chercher un renseignement, on lui dit de dégager pour trouver la réponse ailleurs. Trop triste.
Contribution du : 10/07/2008 13:20
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Re : Carte Blanche : L'histoire sans fin |
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Maître Onirien
Inscrit:
15/04/2007 13:17 De Paris
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D'ac avec Pat sur le danger des généralisations, et d'ac avec la précision d'Ame malade sur le fait qu'être vieux jeu n'a pas forcément de rapport avec l'âge.
J'ai connu au fil des équipes ou des joueurs que j'ai fréquentés, des gens de tous âges (du papy au mioche de 11 piges), et de tous sexes. (Voir de toutes nationalités : miracle d'internet, sur Phantasy Star Universe je joue depuis deux ans avec une bande de potes américains, écossais, allemands, etc.) Les jeux sont comme la littérature, la musique ou le cinéma : ouverts à tous. Pour répondre à Pat sur la nécessité ou non d'élargir le centre d'intérêt d'une communauté au grand public, je dirai que ça a des avantages et des inconvénients. L'avantage, c'est la médiatisation. Plus on parle, plus ça fait du buzz, et donc plus ça se développe. Ce qui veut forcément dire plus ça fait de fric. Qui dit plus de profits, dit plus d'investissements, donc un panel de choix en perpétuelle expansion. (Y a qu'à voir le marché des consoles : longtemps trusté par Sega et Nintendo, et qui voit aujourd'hui le nombre de ses acteurs se multiplier). Plus de personnes qui jouent, ça veut aussi dire plus de crédibilité. C'est facile pour les médias ou les détracteurs de taxer de "gamins attardés" ou "de psycopathes en puissance" une toute petite minorité de gens. Ca le devient beaucoup moins quand cette minorité commence à ne plus en être une, et rassemble des gens dans toutes les couches de la population. Et encore moins quand elle contribue à brasser une économie de plusieurs milliards d'euros par an. Là, on finit par peser ses mots avant de dire "les jeux vidéos rendent fous / épilleptiques / désociabilisés", au risque de perdre des lecteurs, de se ramasser un article moqueur dans le canard enchaîné, ou de voir simplement son texte refusé par un rédacteur en chef soucieux des réactions de son lectorat. Mais comme le dit Pat, ça a aussi des inconvénients. Plus d'argent, on l'a dit, ça veut dire plus de jeux. Plus de jeux, par contre, ça ne veut pas dire plus de qualité. C'est ainsi qu'on a vu ces dix / quinze dernières années, se multiplier les jeux adaptés de licences, (films, principalement) développés à la va-vite pour surfer sur le buzz d'un événement médiatiquement porteur. C'est moche pour plein de raisons : - Commercialement, ça va bien se vendre, donc ça encourage les autres à faire de même. - Comme ça se vend bien, ça véhicule une image de qualité médiocre dans le public (de non-initiés) car généralement ce sont des produits très limités en termes d'intérêt, sorti de l'attrait de la license. - Ca contribue à "couler" de bons studios de développements, qui préfèrent continuer à développer de bons jeux, avec une âme et tout, mais qui se vendront évidemment beaucoup moins bien. -Etc. Mais comme dit Cyber, c'est aussi "la mission" des initiés, de promouvoir leur passion. Et intelligemment. Par le biais d'articles sans prétention dans des milieus autres (comme cette carte blanche), où comme tu l'as dit Ame malade, on ne s'attend pas à trouver ça. Au quotidien, en n'hésitant pas à en parler autour de soi, et surtout, en étant toujours prêt à s'ouvrir aux autres, comme l'a montré Cyb'. Les causes sont multiples, et les acteurs tout autant. A terme de toute manière, on se dirige vers le même modèle général de notre société : - Beaucoup de commercial - Beaucoup de médiocre ou de juste moyen - Quelques trucs bien qu'il faut un peu chercher pour trouver C'est comme ça au cinéma, dans la littérature, et même, d'une certaine manière, sur Oniris aussi :) Charge à nous de continuer à garder un esprit de passionnés, à ne jamais céder à la facillité, et à rester ouverts les uns envers les autres. Ninj'
Contribution du : 10/07/2008 13:49
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