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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Retour de vague |
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Maître Onirien
 
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Citation :
Ah oui, la forme sur laquelle je ne me suis pas attardée, ma formulation est sans doute maladroite et cela ne signifie aucunement que la forme est sans intérêt; ici plus qu'ailleurs, fond et forme sont évidemment indissociables. Simplement, moi c'est le sujet traité qui m'a complètement happée par son originalité et sa richesse. Je me rends compte d'ailleurs que j'ai négligé certains développements dans mon raisonnement, comme par exemple ce qui me venait à l'esprit avec le terme "suicide". Mais à la réflexion, c'êut été peut-être un peu trop tiré par les cheveux. Moi aussi je me suis un temps passionnée pour la psychanalyse 
Contribution du : 05/11/2023 15:41
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Retour de vague |
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Chevalier d'Oniris
 
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04/01/2023 11:22 De Un dimanche à la campagne
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Citation :
C'est simple pourtant à obtenir.  Comme dit un vieux proverbe de chez moi, un bon ambianceur suffit à en entraîner sept. C'est le maître de céans qui doit mener le bal. Par exemple, en répondant autrement que par des petites phrases toutes timides, qui montrent trop sa non-implication et du coup désamorcent l'intérêt du quidam qui aurait voulu s'investir davantage. Ou pire, sortir de simples banalités qui n'appellent aucun rebondissement. C'est au maître des lieux qu'il appartient de naviguer avec doigté entre les divers intervenants, ainsi que de relancer une discussion lorsqu'elle devient mollassonne. Et quand l'heure vient de chanter les lacs du Connemara, c'est le signal pour lui, s'il n'a pas encore sommeil, qu'il lui faut retenir les Connors, les O'Connolly, les Flaherty, Maureen et Sean Kelly, en remplaçant le fût de bière vide par un plein... de la bière de qualité, s'entend. Cat, Manager en public-relations, à ses heures perdues. Pour te servir, Docteur Cyrill PS : j'allais oublier l'humour. Très important l'humour, car sans humour nous ne sommes rien.
Contribution du : 05/11/2023 16:32
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : Retour de vague |
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Maître Onirien
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Je veux savoir, Myndie, ce qui t'est venu à l'esprit avec "suicide" ! même capillotracté, je prends. C'est moi le psy pour l'heure et tu sais bien qu'il ne faut pas se censurer dans la cure
Tu vois, Elena, je fais mon ambianceur du dimanche ! C'est vrai que c'est tout un art. Et contrairement à toi, je ne trouve pas forcément simple de maintenir l'intérêt d'un fil de discussion. J'ai des jours avec, et j'aime bien plaisanter, mais je n'ai pas forcément des choses très pointues ni pertinentes qui me viennent à l'esprit, quel que soit le sujet et quand bien même il serait celui traité dans le texte pour lequel j'ouvre un fil de remerciements. Quand chacun y met du sien c'est sympa. J'ai d'ailleurs encore des remerciements à faire pour le concours mais je me sens moins emballé 
Contribution du : 05/11/2023 16:57
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Maître et Talons |
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Re : Retour de vague |
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Chevalier d'Oniris
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04/01/2023 11:22 De Un dimanche à la campagne
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Si je peux t'aider, fais signe, prix d'amie garantis.
Allez, je me retire sur la pointe des pieds. Je voudrais pas abuser, non plus de ton fil sympa. 
Contribution du : 05/11/2023 17:35
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : Retour de vague |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Tu veux savoir Cyrill, alors va pour le déroulé de mon raisonnement qui n'est qu'une extrapolation et qui n'a pas grand chose à voir avec le sens profond de ton poème.
J'ai procédé par association d'idées (si tu es mon psy, tu ne peux que m'en féliciter ;D ): suicide, mythologie, matricide, censure. Le matricide n'est que symbolique dans un récit; il n'est que l'expression du désir d'un fils de se libérer de l'amour/emprise d'une mère terrible, étouffante, castratrice. Ce n'est donc qu'une situation psychique. J'ai pensé que si on trouve aussi peu de récits présentant des cas de matricides, c'est que l'auteur, aussi bien que le lecteur, répugnerait à seprojeter dans un crime aussi monstrueux. Là encore intervient la censure qui, en déformant le symbole, l'idée primitive, en remplaçant l'assassinat de la mère par son suicide, rendrait plus "admissible" l'universel désir filial inconscient. Mais ce n'est là qu'une hypothèse de ma part et, par rapport à ton texte, une vraie extrapolation! Je ne connais rien en littérature qui pourrait l'étayer. Ouf! On arrête là, ça fait beaucoup pour un lundi matin  Alors, ton diagnostic Sigmund? J'ai besoin de continuer le divan? 
Contribution du : 06/11/2023 07:43
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Retour de vague |
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Maître Onirien
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On sent que ça fume chez Myndie
 Je dis ça mais c'est bien par associations d'idées que j'ai écrit ce texte. D'ailleurs la poésie ne procède-t-elle pas exactement de cette manière ? J'avoue pour ma part que je ne savais pas trop comment justifier ce suicide, c'est resté bien tapi dans l'inconscient. Tu m'offres une hypothèse, je prends. Et pour le diagnostic je n'ose encore me prononcer 
Contribution du : 06/11/2023 13:22
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Re : Retour de vague |
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Maître Onirien
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Louis, c’est avec grand plaisir que j’ai lu votre commentaire. Comme à votre habitude, vous avez décodé ce texte en détail. Vos analyses sont raccord avec mes intentions pour une grande partie. Intentions parfois inconscientes mais que j’ai pu ensuite apercevoir en me relisant. Elles m’apportent un regard neuf et l’occasion de revenir à la réflexion.
Ainsi ces -ule dans lesquelles vous voyez une plainte. Et qui par trois fois se réfèrent au corporel. J’ai eu pour ma part le sentiment que le quatrain tournait autour du terme "ovule" sans qu’il soit écrit. Ce mal de mère ne vous a pas échappé ni la succession d’incorporations, rejets et projections. Je n’entre pas plus dans le détail de votre longue réflexion, à la lecture de laquelle je n’ai fait qu’opiner. Je suis tout à fait en phase avec l’idée de « psychanalyse sauvage », dans la mesure où mes connaissances en ce domaine sont de l’ordre de l’amateurisme. Il en est de même pour le locuteur dont les fantasmes sont orientés par des connaissances imparfaites et forcément inquiétantes. J’approuve également très vigoureusement l’ « expérience psychanalytico-poétique » qui résume bien mon état d’esprit. Salut et merci encore 
Contribution du : 08/11/2023 06:19
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