Il ne faut pas les enlever, elles sont cruciales ces parties, même si beaucoup n'aiment pas les lire^^. Chacun est d'accord sur leur utilité et aussi sur ce qu'elles apportent au récit!

"vous avez pondu là quelque chose de sacrément excellent." C'est ce que je retiens du très long propos de Midec. Pour ma part, la lecture de chaque épisode a été un réel plaisir, une incursion dans un monde très différent de notre quotidien et dans lequel nous ne maîtrisons pas toutes les règles. ça change! En fait, je n'ai jamais eu envie de décortiquer la forme car le fond m'a transportée dans un univers fabuleux.

Pour moi qui ai décortiqué le texte, je peux dire que la forme est aussi bonne que le fond. Tant dans la structure que dans le style. Je ne la qualifierai pas de simple, comme j'ai pu lire plus haut. Il y a une harmonie fond/forme avec des tournures particulières parfois, un vocabulaire riche, etc. Mais il est vrai qu'on oublie la forme parce qu'on est plongé dans cet univers. Si la forme n'avait pas été à la hauteur, je n'aurais pas pu apprécier cette histoire (dans ce genre fantasy/SF, souvent traduits, ça m'a parfois gâché ma lecture. Il n'est pas rare que j'abandonne un livre à cause de l'écriture).

Quant au scènes de bagarres/batailles, elles ne sont pas si nombreuses que ça. Je n'aurais pas détesté en avoir un peu plus, d'ailleurs, surtout à la fin.

La seule chose qui m'a dérangée dans ce roman, c'est d'y avoir reconnu les emprunts (notamment au seigneur des anneaux), même s'il comporte des choses originales (le scorpe en particulier). Mais je suppose que ce sont quasiment des conventions du genre. Je suis plus une lectrice de SF que de fantasy, j'imagine donc qu'il y a des incontournables comme la présence de nains, d'elfes, de magie noire, etc. Ce qui m'a le plus intéressée, ce sont les personnages (pas manichéens, bien différenciés, suscitant un attachement pour la plupart) et les relations entre eux (notamment les filles avec leurs bestioles... même si le lézark m'a fortement rappelé les dragons de la ballade de Pern). On n'échappe, de toute façon, pas à l'intertextualité, même si l'on s'en défend.

@ micdec

Je bois du petit lait en lisant vos compliments
C'est qu'on y prendrait goût... Je comprends pourquoi Léonard est si sensible à la flatterie (je parle du génie de Turk et de Groot) mais je vous sens sincère et j'apprécie. Mes fans vont finir par dépasser la vingtaine...

Blague à part, vous n'êtes pas le seul à avoir soulevé le lièvre du faible nombre de lecteurs. Au début j'ai été déçue, maintenant j'en ai pris mon parti. J'ai au moins trouvé dans l'accueil de tous ceux qui ont aimé et l'ont dit la motivation de me mettre à une suite et je ne le regrette pas.

J'en ai déduit que le public onirien n'était pas dans sa majorité attiré par la fantasy. Ou alors mon pseudo gêne ou je suis antipathique (argh, ce serait trop horrible) mais bon, n'étant pas paranoïaque, je m'en tiens à ma première idée.

Les Elémentales vous ont plu et vous le faites savoir (sans mettre de gants), j'en suis vraiment ravie.



@ Lunastrelle : j'ai commencé à retoucher le T1 mais je ne crois pas enlever de batailles. Juste un remaniement.

@ Marite : je crois que le T2 va être plus biz encore...

@ Pat : oui, il y a des constantes dans la Fantasy. L'amateur du genre serait bien déçu de ne pas retrouver magie, nains, elfes, animaux fabuleux, etc.... Alors évidemment, difficile de ne pas retomber dans des trucs connus. Je ne vais pas tarder à demander le retrait d'Elémentales 1 car les modifications deviennent perceptibles entre les versions. En cela, merci aux remarques des commentateurs. Et puis le T2 a des ramifications rétroactives plus nombreuses que prévues.

En tous cas, ça avance.

Les romans sont moins lus en général que les nouvelles (surtout les courtes). La fantasy est un genre pas forcément prisé, bien qu'il y ait pas mal d'amateurs ici (sans doute des feignasses...). Je trouve ça vraiment dommage que certains soient passés à côté, mais bon, on ne peut pas les attacher et les menacer (on pourrait leur envoyer un scorpe pour qu'ils soient plus conciliants ?).

Et j'ajouterais, malgré tout, qu'on n'a pas besoin d'être un fan de fantasy pour apprécier (je n'en suis pas vraiment, moi).

Bon, les lecteurs, vous attendez quoi ? Qu'il soit trop tard ? Parce que le texte va être retiré, là !

(j'ai des noms précis en tête, comme par exemple... par exemple, Jaimme, tiens ! Mais y en a d'autres...)

C'est le problème des lectures longues sur écran, Animal, pas de votre texte. Certains n'aiment pas, ils n'ont pas leurs repères, ce n'est pas ainsi qu'ils conçoivent la lecture d'un bon roman.
J'étais comme ça aussi, mais maintenant, je lis avec plaisir sur écran. Comme quoi, on peut changer. (Mais il n'y a rien de plus confortable que de lire vautrée sur un canapé).

Hello ANIMAL,

Tout va bien ?
Je voulais juste intervenir à propos d'une chosette de rien du tout que j'ai lue ici ou là à propos de votre bouquin : Réferences au Seigneur des Anneaux de ce cher Tolkien.
J'ai acheté ( sur un quai de gare, au kiosque ) mon premier Bilbo le hobbit ( un seul "b" au deuxième "b" de "Bilbo", à l'époque ) en 1969.
Le Seigneur des Anneaux n'était pas encore en livre de poche.
Pensez si j'ai lu et relu tout ça !
Je n'ai pas retrouvé chez vous de Tolkien, quasiment rien !
Curieux, cette manie de ramener toute Heroic Fantasy à Tolkien.
Tolkien lui-même a copié, pillé, terriblement plagié parfois le chouette poème épique Beowulf; il s'est plus que largement inspiré des Eddas de Snorri Sturluson ( lui-même compilateur des contes oraux des scaldes, surtout finlandais et islandais ( non, mon nom véritable n'est pas Royer, un grand monsieur, lui ! :-))
Tolkien était, de son métier pour faire des sous, philologue. Sa spécialité était l'ancien anglais et, accessoirement, nécessairement, les langages nordiques solidaires du bas-allemand. Les noms de ses personnages ont été tirés des légendes qu'il a eu à expliciter; et aussi les aventures. Gandalf, c'est Odin, par exemple, avec sa malice parfois cruelle.
Je vous l'ai écrit, je crois, j'ai parfois eu l'impression que vous n'étiez pas une fan de Tolkien :-)
Saviez-vous qu'il a écrit le Seigneur des Anneaux sur commande et que c'est pour cela que ce truc monumental est presque dépourvu d'humour (et qu'il a mis dix-sept ans à l'écrire ) ?
Saviez-vous qu'il demandait - en période d'écriture, videmment - plusieurs fois par semaine à son éditeur de retirer Bilbo le Hobbit des points de vente parce que le Seigneur des Anneaux basé sur Bilbo exigeait que l'on changeât Bilbo - le bouquin - à chaque évolution du Seigneur des Anneaux ?
Tolkien avait voulu écrire un conte pour enfants. Rien de plus, sans doute, sauf les chansons enfantines qu'il aimait et son oeuvre majeure, pour lui, Le Silmarillion. Et ce personnage, Tom Bombadil l'immortel ( celui que Sauron amuse, sans plus... Un dieu Vane avec sa Dame des Lys en face des dieux Ases bagarreurs mais quasi impuissants sans la violence représentés par les autres "puissants" de son oeuvre ? Peut-être bien ! ), pour lui majeur et pour les autres tellement mineur qu'il n'apparait pas dans les films :-)
Pas de Tolkien dans les Elémentales. Ou pas plus que dans toute création impliquant la mémoire ancestrale.
Après tout, les mots eux-mêmes sont le fruit d'une longue mémoire.
Si pas d'accord, me répondre par voie de presse :-))))))))))))))

Merci pour la leçon d'histoire. Il se trouve que j'ai lu le seigneur des anneaux quand même et pas mal de choses concernant Tolkien. Donc, tout ça, je le savais. Bien entendu, comme l'a rappelé Animal, il y a des conventions du genre dans la fantasy, comme pour la SF. La littérature ne peut échapper, non plus, à l'intertexualité. Mais je maintiens mon avis. Il ne s'agit pas de plagiat, bien entendu. Il y a des choses originales. L'écriture est fort différente aussi. Mais j'y ai retrouvé des analogies tout à fait claires pour moi. Ceci dit, Animal elle-même l'assume et le revendique, un peu comme un hommage. Alors, c'est grave ? Ben non. Mais chaque lecteur a droit à sa part et je trouve un peu déplacé de le dénigrer, en insinuant un manque de culture.

Voilà, j'ai répondu par voie de presse.

Wôw, j'admire la culture, cher micdec.

Royer... Royer... Est-ce que vous ne parleriez pas de Régis Boyer (coquille Royer ?) professeur à la Sorbonne, surtout connu pour sa traduction et son interprétation de l'Edda poétique mais qui a écrit énormément d'ouvrages sur les sagas et la littérature scandinave ?

Comme dit Pat, je me revendique du Seigneur des Anneaux, parce qu'il est ma référence en matière de Fantasy. Je n'ai jamais rien lu dans le genre qui soit à la hauteur, en tous cas c'est mon opinion.

Qu'il soit ma source d'inspiration, bien sûr dans le sens où c'est ce qui m'a donné envie d'écrire ma propre histoire. Et j'ai dû en subir des influences, mais je ne crois pas plus que de toutes mes autres lectures et elles sont conséquentes. Y compris les mythes celtiques (Slaine), les super-héros des comics américains (dont le superbe Galactus et la charmante Tornade/Ororo, n'est-ce pas micdec...), Lovecraft (et Derleth), Rahan (eh oui), et par certains aspects Cordwainer Smith. Plus tous ceux que j'oublie. Et ceux dont j'ignorais l'existence mais dont je semble m'être inspirée.

Et je crois que dans le T2 des Elémentales, je m'éloigne de Tolkien si tant est que j'en ai été proche, bien que les elfes fassent leur apparition.

Maintenant chacun croit ce qu'il veut et ressent ce qu'il ressent.

Pour répondre à micdec sur un autre point, je suis et ne suis pas une fan de Tolkien (non, pas normande du tout ). Je trouve que son Seigneur des Anneaux est remarquable, que Bilbo le Hobbit est un très bon livre, mais je n'aime pas du tout ses autres écrits que je trouve ennuyeux.

Voilà, je ne faisais que passer...

Hey ANIMAL, :-)
De quoi vous plaignez-vous ? D'une coquille est sortie Vénus :-) ( dans sa version Anadyomene, au moins, mais attestée par Apelles, le Titien, des gens très bien, tout de même... )

D'ailleurs, blague à part, "coquille", ce n'est pas sûr. Sur mon clavier, le "R" et le "B" sont fort éloignés :-)
Je pense plutôt que je songeais un peu trop à Charles Royer sur lequel je prépare un petit quelque chose. Dans un tout autre registre.

Acceptez toutes mes excuses pour cette faute de concentration plus que de frappe.
Impardonnable, pourtant, en ceci que je suis plein d'admiration pour la profonde culture de Mr Boyer ainsi que pour sa disponibilité, sa gentillesse et pour l'aide qu'il m'a apportée ( note personnelle très sincère. Il y a des gens que l'on ne remercie jamais assez. )
Quoique je doute qu'il "surfe" sur Oniris, je lui présente ici, à lui aussi, à lui surtout, mes excuses.

Ceci dit, L' Edda a connu une autre remarquable traduction avec Mr Dillmann. Traduction assez poussée pour tenir compte des variantes du travail de Snorri Sturluson.
C'est ce pourquoi je me suis permis d'écrire "les Eddas" au pluriel.

Incidemment, je ne donne pas de leçons d'histoire. Je n'ai pas la compétence nécessaire.
Je me suis simplement interessé au phénomène littérature - écrivains - lecteurs en partant du constat qu' Oniris se donne pour but très louable d'enseigner le "bien écrire" ou le "mieux écrire".

Pour être tout à fait franc et sans vouloir diminuer personne, les deux oeuvres les plus "finies" que j'ai pu lire sur le site sont Les Elémentales et L' Etable ( de jaimme ).
Qu'il s'agisse de deux histoires d'anticipation ( ou science-fiction ou fantasy, comme on voudra ) n'est sans doute pas un hasard.
Après tout, si Jules Verne avait persisté dans sa veine "littéraire", s'il n'avait pas eu cette soudaine admiration pour Edgar Allan Poe, il ne serait jamais devenu Jules Verne.

"Tenir la distance" importe énormément dans le roman. Je dirais que "c'est le plus dur". Voyez dans "Berserkers" de Saberhagen, tellement extraordinaire dans son attaque, le net essoufflement sur la fin ( et c'est une suite de nouvelles. Alors, imaginez en roman-roman... ).

Je serais très curieux de lire le roman que jaimme, je l'espère, compte tirer de sa nouvelle
mais,
pour l'heure,
Les Elémentales tient si bien la route que je suis étonné de ce que ce bouquin "onirien" ne soit pas une sorte de modèle pour les lecteurs - écrivains du site, c'est tout !
Et ceci quel que soit leur "style".

Pour exemple, on n'est pas forcé d'apprécier le fond des écrits de Pierre Louÿs mais on ne peut qu'admirer la prodigieuse pureté de la forme, n'est-ce pas ?

Rassurez-vous, ANIMAL, vous n'en êtes pas là ( Pierre Louÿs c'est... heu... cochon, quoi ! :-)) mais, c'est indubitable, vous écrivez très net et c'est déjà pas mal.
Comme le disait ce bon Buffon, "Le génie est une longue patience" ( à quoi Boris Vian rétorquait : "...c'est une réflexion de génie pas doué" :-)) A propos et pour ne pas perdre le fil, Mr Tolkien, philologue, aurait adoré l'étymologie du nom Vian : en ancien scandinave, Ever King, "Toujours Roi".))

Je vous suppose bien jeune, ANIMAL, il vous reste donc du temps pour faire mieux que bien :-)

Tiens, puisque, de toutes façons, je vais me faire tancer d'importance ( j'adore aussi. Pas le truc en soi, la formulation :-)), because la longueur du post et tout ça vaguement hors sujet, j'en profite pour affirmer ici que la poésie non épique - genre génial Hugo ou autres faiseurs de belles aventures ou pièces de théatre racontant une histoire complète, quoi ! - n'est pas de la littérature mais un apprentissage de l'art d'écrire en forme et en rythme.
De la chansonnette !
Respectable mais... apprentissage.

Les contradicteurs ( chansons-romans; vian, etc... sont bienvenus :-) sorry, ANIMAL, je vous flood le forum, là, ou pas ? Faut me dire, pas de problème... ))

Bon, tout ça pour dire à Pat ( fiou, elle est vive à la répartie ! :-)) que je n'ai pas voulu donner de leçon de quoi que ce soit à qui que ce soit.
L'enseignement, pour moi, est de l'histoire aussi ancienne, presque, que l' Eneide :-)

Sinon, Rahan, oui, oui ! j'ai un peu retrouvé par endroits, discret mais présent. Et je vous félicite, non-émule de Pierre Louÿs, vous avez évité les perpétuelles allusions au polissage du couteau d'ivoire ( aussi appelé "tige de jade" en chinois mandarin... )
Tout de même un peu biz, non, Lecureux et Cheret, moralisateurs en titi mais insistant très lourdement sur la divinisation et la manipulation d'un machin de forme et de structure nettement éburnéennes ! Pour ce qui est de la fonction, elle s'impose de par le design, c'est évident. Enfin, bon, ces trucs par trop sexuellement explicites, c'est pas le mien, de truc. Restons courtois et de bon ton.
Et c'est ainsi, dans un esprit de conciliation châtiée, que je vous salue pour ce soir :-)