Mes plus plates excuses, Jano : j’aurais dû faire confiance à votre parfait encadrement, le vôtre n’étant pas voué à l’échec. A l’avenir, je vous demanderai conseil. Toutefois, étant de nature très distraite, je vous prie par avance de m’excuser si je devais l’oublier.

Merci d’avoir répondu à la première question en confirmant la clôture du sujet.
Comme vous ne répondez pas à la seconde, je propose un nouveau sujet…


EXERCICE N°5


Tout le monde connait bien entendu la truculence des dialogues signés Michel Audiard.
Je propose un sonnet façon « Tontons Flingueurs ». Vous pouvez reprendre des répliques telles quelles ou en inventer de nouvelles dans le même style.

Pour mémoire, quelques-unes des répliques cultes :
- Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait.
- Dis donc, t'essaierais pas de nous faire porter le chapeau, des fois ? Faut le dire tout de suite, hein. Il faut dire : Monsieur Raoul, vous avez buté Henri, vous avez buté les deux autres mecs ; vous avez peut-être aussi buté le Mexicain… et puis l'archiduc d'Autriche !

Amusez-vous bien !

Bonjour, je n'ai pas tout suivi. Il y a eu bagarre, insultes et ban ?
C'est ici un espace où l'on s'amuse. Je ne comprends pas.
Bonne journée, dans le respect de chacun.

Aston(y)shing

Stony, comme l’indique ouvertement son blaze,
C’est un dur, une flèche, une épée, un cador,
Le genre de gonzier qui va changer en or
Le plomb le plus souvent lourdingue de la phrase.

Sa prose est à rester sur le prose… L’extase !
Quant à ses vers qu’il fait chauffer sur l’athanor
À sonnets, c’est bien simple : un rutilant trésor !
D’ailleurs en les lisant je frôle l’épectase…

À mon avis ce gars couche avec Apollon...
C’est pas comme Guytou qui fait de cul de plomb
Trois jours pour distiller une merde intégrale.

Un angliche dirait : it’s quite aston(y)shing
De pisser des sonnets de semblable standing.
Stony n’a pas la pierre. Ah si, philosophale…

Aston(y)shing

Stony, comme l’indique ouvertement son blaze,
C’est un dur, une flèche, une épée, un cador,
Le genre de gonzier qui va changer en or
Le plomb le plus souvent lourdingue de la phrase.

Sa prose est à tomber sur le prose… L’extase !
Quant à ses vers qu’il fait chauffer sur l’athanor
À sonnets, c’est bien simple : un rutilant trésor !
D’ailleurs en les lisant je frôle l’épectase…

À mon avis ce gars couche avec Apollon...
C’est pas comme Guytou qui fait de cul de plomb
Trois jours pour distiller une merde intégrale.

Un angliche dirait : it’s quite aston(y)shing
De pisser des sonnets de semblable standing.
Stony n’a pas la pierre. Ah si, philosophale…

Sur un site à rime,
Stony commet un crime,
Sur les conseils de don Jano,
En élevant trop le niveau.

Prendre les tontons flingueurs
Comme sujet à sonnet
Alors que l'on est sot né,
Mieux vaut finir élagueur.

Car faire rimer Lino
Avec ce bon saint Jano
Sans un air de déjà-vu,

C'est faire rimer Stony
Avec Raoul Volfoni,
Bref, bien trop d'imprévus.

On se flingue à tout va, on se chambre correct
Moi j'trouve ça fendard toutes ces grandes gueules
Qui s'avoinent avec style, uppercut et direct
Bien que certains s'éparpillent, façon puzzle...

Allons les aminches, ceci reste bon enfant
Une joute verbale, juste un jeu un peu kitsch
Entre de grands enfants, adultes consentants
On n'est pas venu là pour beurrer des sandwichs.

Je joue au diplomate, éviter qu' le sang coule
Bien qu'en fait j' m'en bats l’œil, j' m'en tape les boules.
Aux embrouilles virtuelles j' préfère mon rade

Car là c'est bien réel, de la vraie algarade.
J'arrête là ma bafouille incompréhensible,
Faut dire que c' matin j'ai eu un réveil pénible...

Cependant que Stony se dore la pilule
Au soleil onirien, Guy Mauve se morfond
Parmi l’air corrompu d’une sombre cellule
Et compte savamment les mouches au plafond...

Gemini, le poète admirable et profond,
Avec R2-D2 partage une capsule
Qui doucement les mène aux abîmes sans fond
De l’univers tout rayonnant de particules...

Ne faisant plus parler la poudre, Ma Dalton
A l’habit d’A-ve-rell doit recoudre un bouton...
Cristale au baccara mise une thune ultime...

Mais voilà le sauveur, Bosquet, l’ami du jars,
Ce disciple éminent de San A qui, sans chars,
S’impose ici comme un grand champion de la rime…

Je vous en prie, Lulu, foin de salamalec
A choisir dans mon pseudo, préférais Lénine.
Audiard, Dard, Villon voire même Courteline,
J'ai le goût de l'argot, des mots qui claquent secs.

Me voir, moi, en sauveur, quelle drôle d'idée!
Je n' suis qu'une arsouille, qu'un buveur de bières.
Il m'en faut des heures pour aligner deux vers
(Et cinq minutes pour en boire une flopée...)

Je ne sais plus trop comment finir ce poème
Ni trop sur qui je pourrais jeter l'anathème
Et relancer ainsi les querelles d'antan.

Alors pour respecter du bon Stony le thème
Je finirais comm' ça, avec ce quatorzième :
Non, on ne devrait jamais quitter Montauban!

Voici ma petite participation...
Pour l'occasion, j'ai choisi le sonnet quinzain, je le trouve classe.
J'accorde aux puristes que certains vers ont les pieds qui dépassent de la chaussure. Par ailleurs, si les césures ne sont pas à l'hémistiche, c'est pour une question de rythme, et uniquement de rythme. Concernant les hiatus, les non élisions et autres détails, je n'ai pas fait dans la dentelle, je voulais du lourd. Le vers 15 ne rime à rien en apparence, et uniquement en apparence.
Précision : Seul le personnage principal s'exprime, je suis pas certaine que ce soit bien clair en fait...


Le flingueur de caves

Ferme ta boite à pains ou j'te r'fais l'inventaire des chicots !
Dis-moi, tu ne pensais pas m'enfler avec ta levure à bière ?
J'voudrais pas leur casser l'ambiance, y'a des gars bien au cimetière,
Mais faut lever l'nez d'la farine y a plus que d'grumeaux là-haut !

J'crois que t'as le fond de commerce qui te monte au ciboulot,
J'vais pas attendre la fumée des cierges pour t'éteindre la lumière
J'ai l'silencieux un peu bavard... Oui, quoi ? Non mais c'est la Saint Pierre !
Y va pas m'bugger les brownies avec sa souris l'Pépito !

Et toi ! C'est pas en courant les pouliches du bois de Boulogne
Que tu vas gagner le grand prix de l'arc de triomphe, hein ma trogne !
J'vais t'éviter d'aller jouer les quatre saisons au violon

" C'est en changeant son fusil d'épaule qu'il passa l'arme à gauche "
Tu vois j'te soigne même l'épitaphe - Avant tu changes d'pantalon,
T'as d'jà ta veuve qui pleure ses deux orphelines, c'est moche...

Ça m'rend poète moi tous ces cons j'vais bientôt plus parler qu'à des vers


Stony, désolée... Mais bon ! j'me suis bien amusée :)

Merci à tous. On s'amuse. On se régale. Bonne journée.