Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



« 1 ... 207 208 209 (210) 211 »


Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
28/12/2008 14:27
De Toulouse
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 10270
Hors Ligne
Très beau Le Navire Mystique ! Merci Cyrill.

Voici une nouvelle proposition

doux - tous - taille – bataille - nuit – bruit - déroute - route - moitié – pitié - fidèle - selle - blessé – baissé - maure – encore - Caramba – combat - arrière – père

Mon essai :

Ce garçon me plaisait, il avait l’air si doux,
En fait, je constatais qu’il nous ravissait tous.
Un jour, pour me parler, il me prit par la taille ;
De ce geste anodin je ne fis pas bataille.
Je regrettai pourtant qu’il n’eut pas lieu la nuit,
Simplement, en douceur, et sans le moindre bruit.
Il aurait sûrement mis mon cœur en déroute
Comme un baiser d’adieu quand on se met en route.
Ce Gaston, c’est son nom, n’était pas ma moitié,
Je peux penser à lui sans avoir de pitié.
Je sais qu’à sa maîtresse il est toujours fidèle,
La fait monter en croupe quand il se met en selle,
Et si mon amour-propre s’en trouve un peu blessé
Je comprends leur amour, ma rancœur a baissé.
Il était beau et brun, un physique de maure,
Souvent je pense à lui, il me ravit encore,
Je le vois mousquetaire, s’écriant Caramba !
Brandissant une épée, en mimant un combat,
Quatre pas en avant, puis trois pas en arrière,
Comme en jouant, souvent, agissait notre père.

A vous les amis, et courage car cette fois-ci le poème est un peu long

Contribution du : 20/04 20:27:05
_________________
Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2013 21:10
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Responsables Edition
Post(s): 24949
Hors Ligne
Merci pour les nouveaux bouts-rimés Embellie.

Pfiou, c'était compliqué, mais j'en viens à bout :




Jazz et samba couleurs Rio sur rythme doux
Bossa nova galvanisant toutes et tous
Ta vague cavalière escamote sa taille
Livre avec le tempo son infime bataille
Tes accords assenés jusqu’au bout de la nuit
Ta chaloupe éclipsée m’électrise sans bruit
Alors la saudade escorte ta déroute
Tu laisses des échos de cuivre sur ta route
Ton amble tropicale a perdu sa moitié
Ta mélancolie même inspire la pitié
J’entends au loin la voix d’un carioca fidèle
Mélopée galopant sur un cheval sans selle
Trombone gémissant de son timbre blessé
Quand est close la porte et le rideau baissé
La musique est teintée d’une influence maure
Elle inspire un poème en modulant encore
¡Vete al carajo! Au diable ! Caramba !
Qu’importe le langage, il solfie le combat
Il soul un long frisson et murmure à l’arrière
Il souffle au chœur une rumeur au nom du père

Contribution du : 21/04 08:48:13
_________________
Maître et Talons
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2013 21:10
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Responsables Edition
Post(s): 24949
Hors Ligne
Il semble, Embellie, que tu aies substitué la rime de tomba par combat, selon le poème source que je crois avoir deviné.
Mais basta, je m'en trouve bien aise

Contribution du : 21/04 11:37:33
_________________
Maître et Talons
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
02/10/2012 20:34
De Là-bas
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Primé concours
Post(s): 27642
Hors Ligne
Un jour férié en plus ! Merci embellie

Bon, après celui-là je prends un RTT (Remets-Toi au Travail)

L'après bataille

Je voulais m'endormir contre un doudou tout doux
Et le garder pour moi loin du regard de tous,
Qu’il me tienne la main, me prenne par la taille
Et que mon oreiller approuve la bataille
De nos cheveux mêlés jusqu’au bout de la nuit.
Alors bien fatigués, sans plus faire aucun bruit,
Nous avons profité d’un moment de déroute
Comme deux vagabonds là, sur la même route,
Partageant nos corps chauds, moitié contre moitié,
Jusqu’à ce qu’un de nous implore la pitié
En riant de l'audace à n'être plus fidèle
Qu’un cavalier rompu descendu de sa selle.
Complices des instants où nul ne sort blessé
De torrides ébats. Le rideau bleu baissé,
Imite sans pareil la pudeur d'un beau maure,
Mais gourmets de la chose en demandons encore.
Las ! un long cri perçant : « Aïe aïe oh Caramba ! »
Mon tendre amant surpris soudainement tomba
— Nu comme un oisillon — de mon lit en arrière !
« Dans l'heure épouse le ! » crie en entrant mon père.

Contribution du : 21/04 14:45:32
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Bouts rimés
Expert Onirien
Inscrit:
20/03/2023 13:18
Groupe :
Auteurs
Évaluateurs
Membres Oniris
Primé concours
Groupe de Lecture
Post(s): 3472
Hors Ligne
Sede vacante

Dans le silence blanc, ce Pape, calme et doux,
Vénéré des croyants et respecté de tous,
Le visage serein d'une ferveur de taille
A renoncé matin à l'ultime bataille.

Si la chair et l'esprit se battaient cette nuit
Quand la cloche sonna d’un bien funèbre bruit
Le Vatican pleura, Rome était en déroute.
Les fidèles erraient, cherchant encore leur route.

Son âme s'envola, nous laissant la moitié,
Un ange murmura : "Pardonne-leur, pitié."
Il avait été bon, juste, ferme et fidèle,
Mais nul ne l'entendit lorsqu'il changea de selle.

De la foi, du devoir, il fut longtemps blessé,
Mais jamais son regard vers le sol n’a baissé.
Pour la paix du migrant, et du juif et du maure,
Il priait en silence : "Ô Seigneur, parle encore."

Mais Dieu restait muet. Puis soudain, Caramba !
Dans un souffle brisé, le Saint-Père tomba.
Puis on le mit en bière, humblement, en arrière,
Et l’on pleura longtemps en pensant à ce père.

Contribution du : 21/04 18:52:58
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
27/04/2018 09:19
De FRANCE,La Rochelle 17
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 13235
Hors Ligne
bon laborieusement je verse mon opus .


Loin, j'entends le COMBAT, son fracas, sa mitraille.
La BATAILLE fait rage, et répand sa douleur.
La NUIT écarlate, champs d'amère tripaille
La DÉROUTE est sanglante, et voilà sa rumeur.

Les soldats sur la ROUTE,sèment des cailloux.
Le DOUX, chant d'un Blessé, appaiseras les larmes
Il y aura ENCORE, un FIDèLE a genoux.
Qui sonnera du cor, pour qu'on prennent les armes

Le BRUIT, la fureur, de TOUS, s'éloigneront.
Le MAURe est un ennemi, qui tient bien en SELLE.
Le PERE de son fils, retrouvera blason
La PITIè peut-Être , ou rage conflictuelle

a moitié de TAILLE, dans une glu de sang
CARAMBA , assez ! ARRIÈRE les épées !
j'ai baissé les armes , pour sentir le vent
Porteur d'un avenir , et de chansons de paix

Contribution du : 21/04 19:01:33
_________________
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
28/12/2008 14:27
De Toulouse
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 10270
Hors Ligne
Merci à Cyrill, (qui a bien deviné) Cristale, (et son doudou tout doux) Geigei, (qui s’est inspiré de la triste nouvelle du jour) et Blase, (qui a gentiment contourné la règle du jeu en dispersant les rimes dans le corps du sujet). Je trouve bien agréable de jouer avec vous.
Sans plus de bavardage, je donne l’original, que vous avez tous deviné, bien sûr !

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul hussard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait : « A boire ! à boire par pitié ! »
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. »
Tout à coup, au moment où le hussard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant : « Caramba!»
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.

Victor Hugo

Contribution du : 22/04 11:49:19
_________________
Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2013 21:10
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Responsables Edition
Post(s): 24949
Hors Ligne
Merci à Victor de nous avoir prêté ses rimes, et à Embellie pour les avoir proposés.
Je n'ai hélas rien trouvé de pertinent pour remplacer combat par tomba dans mon essai

Et bien sûr, bravo aux fidèles participant(e)s

Contribution du : 22/04 12:57:52
_________________
Maître et Talons
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
28/12/2008 14:27
De Toulouse
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 10270
Hors Ligne
Les bouts rimés ont toujours autant de succès, donc je vous en propose un autre.
Amusons-nous bien !

temps – eaux – étang – oiseaux
mouvante – écorce – violentes – force
mal – phosphorescents – animal – sang

Mon essai :

En rêve je me vois meilleur peintre du temps.
D’un pinceau assuré je fais vibrer les eaux,
Heureuse de pouvoir donner vie à l’étang ;
Mon tableau n’attend plus que le chant des oiseaux.

Je peins au vent d’Autan la nature mouvante,
Chaque arbre frissonnant resserre son écorce
Les champs de blé ondoient en contorsions violentes
C’est beau des éléments qui nous montrent leur force !

La suite du tableau par moi est mise à mal
Quand mon rêve ébloui d’éclats phosphorescents
Fait surgir des dragons, tout un règne animal
Hideux, gesticulant, friand d’un bain de sang.

Contribution du : 22/04 15:16:00
_________________
Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Bouts rimés
Expert Onirien
Inscrit:
15/01/2017 16:43
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 7760
Hors Ligne
Merci Embellie, sans conviction :

L'intérêt du beau temps...
lorsqu'il tombe à l'eau ;

Tes yeux tels un étang,

le silence des oiseaux...

Cette chose mouvante,
plus lente que l'écorce ;

Indicibles, violentes,
Les marques de la force.

Le bonheur et le mal,
Partout, phosphorescents,
Ne sont qu'un animal
Dont nous tirons le sang.

Contribution du : 22/04 22:08:17
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
« 1 ... 207 208 209 (210) 211 »





Oniris Copyright © 2007-2025