@méléagre: Pas de souci. Dans ce petit jeu, on ne peut éviter de trouver les mêmes expressions que le voisin, sans pour cela qu'il y ait pompage.
Heureux que vous ayez aimé les parenthèses.( C'est un peu mon péché mignon.)

Bon, ça ne laissera pas de souvenirs impérissables, mais c'est tout ce dont je suis capable ce matin !

Les temps sont durs...

« J’ai une larme au cil,
Pourquoi donc voulut-il
Ce grand champ de lavande ?
Faut-il que ça se vende… »
Soupirait Paméla,
Sinon ce sera la
Faillite en la muraille…
Nuit et jour si je raille
Mon cher et tendre époux
A lui chercher des poux,
C’est pour que mieux il sente
L’odeur envahissante
De cet océan bleu
Qui fleurit en ce lieu.

Bien vu ! Qu'en dira Maître Pierrot, je ne sais point mais pour ma part je trouve que le contrat est rempli. J'ai même découvert qu'il pouvait y avoir "faillite en la muraille" !
Non mais, ce n'est pas quelque amas de pierres qui va nous enliser !
Bravo Dame Mona, poème allégé mais agréable...

Service minimum ?
Voyons Nonna, tes hexasyllabes sont malicieux à souhait.

Et tu verras demain que le sonnet auquel j'ai emprunté les rimes n'est guère plus épais ( il est en heptasyllabes )

Tiens tu vois ? J'ai même commencé fort, par un hiatus : "J'ai/une larme au cil" ! Je vois les fôtes des autres, mais pas les miennes !

Eh ! Alex, "faillite en la muraille", c'est celle de la maison qui va s'écrouler sous les dettes... (on se débrouille avec ce qu'on a !)

Tiens on pourrait dire :
Un pleur mouille mon cil (fichu hiatus !)

La marchande d'herbes aromatiques ( Stéphane Mallarmé)

Ta paille azur de lavandes,
Ne crois pas avec ce cil
Osé que tu me la vendes
Comme a l'hypocrite s'il

En tapisse la muraille
De lieux les absolus lieux
Pour le ventre qui se raille
Renaître aux sentiments bleus.

Mieux entre une envahissante
Chevelure ici mets-la
Que le brin salubre y sente
Zéphirine, Paméla

Ou conduise vers l'époux
Les prémices de tes poux.

Je suis ébahie par ces morceaux choisis !
Quel embarras pour moi. Rétif est mon esprit
A ces mots imposés. Pourrez-vous pardonner
L’audace de mêler à vos mots cadencés
Ce propos ordinaire où le rythme s’impose ?

Bof ! eh bien je n'aime pas Mallarmé, trop obscur pour moi. Je préfère un sonnet frappé aux quatre coins du bon sens. Mais cela n'engage que moi.

Il est évident que si l'on est friand de modernité, Mallarmé offre une ouverture intéressante. Dans ce cas, pourquoi ne pas se réfugier dans le "libre" plutôt que de massacrer le classique ?

Enfin merci Pierrot, il faut tout connaître même si l'on n'apprécie que moderato !

Je ne suis pas non plus un fan de Mallarmé.
D'ailleurs je ne connaissais pas ce poème avant qu'il n'apparaisse de façon aléatoire sur poésie française
Il suffit d'appuyer sur la touche "poème au hasard" jusqu'à ce qu'on trouve son bonheur.