A propos de mon dernier "sonnet", il fallait bien sûr lire "préférez Lénine" et non pas "préférais"...
C'est clair, on se régale, merci à vous tous.

Je confirme : on se régale.
Bravo à tous et un bravo particulier à Lénine.

J'essaierai de me mêler à vous durant le week-end... parce que je suis quand même pas venu là pour beurrer des sandwiches.

Yes, Sir !

Bonjour à tous,

Voici une petite bafouille « sonneate » inspirée par un vers de Luciole et basée sur les titres de Michel Audiard (qui devraient apparaître en italique...)

Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques*

Misant au baccara ma pénultième thune
J'ai pu dire Au Pacha : « Bons baisers à lundi
- Est-ce bien raisonnable et pourquoi pas jeudi ?
- Ok patron, la Veuve en or a fait fortune ! »

On ne meurt que deux fois au billard de Béthune !
Toutes folles de lui, L'animal du midi
Le professionnel, par mon charme engourdi
Me joua Pile ou face et chuta de ma hune !

Le guignolo de Garde à vue avoue au flic
Crist' ? Elle cause plus elle flingue ! ...et couic !
La petite vertu ; Sale temps pour les mouches...

Faut pas prendre(oh non!) les enfants du bon Dieu ;
Les morfalous fous dans La cage aux folles II,
Pour des canards sauvag'(es) Gare à toi si t'y touches !



* une bretonne ne se refait pas, elle reste bretonne et le cormoran
c'est comme "Le drapeau noir qui flotte sur la marmite" de Dame Mélusine et Sieur Merlin.

Les sandwiches : poulet ou boeuf-carotte Stony ? Je veux bien les beurrer...

FFUITT

Je sais pas comment on siffle en onomatopée, mais là, je tenais à féliciter ces dames.
Car là, y a du lourd, du très lourd même.

Se sont de vraies porte-flingues, et elles envoient.

Je promet rien, mais pour parer à l'artillerie, je vais tâcher de cogiter, mais elles ont mis la barre très très haut.
Encore bravo pour vos sonnets, j' en suis sonn... Non, si c'est pour faire un jeu de mot à deux balles, c'est pas la peine.

Alors que l’on croyait l’époque à la détente,
Personne est sur le point de quitter Montauban.
Les poteaux va falloir nous munir d’un caban,
D’un gilet en Kevlar ou prendre la tangente…

Il va faire pleuvoir en strophes éloquentes
Les vers-bastos. Ça va flinguer comme au Liban !
Seul Guy pourrait lutter mais on l’a mis au ban
Du forum, décision trop hâtive, imprudente…

Nous voilà sans gâchette, angoissés, impuissants…
On grille des goldos, on se ronge les sangs,
C’est le nervous breakdown, c’est la longue nuit blanche…

Ce gars pourrait descendre un ciron à cent pas !
Alors un bon conseil, faut jouer des compas
Ou sinon c’est direct le paletot sans manche…

Bon bah j'en met un, mais juste pour la forme hein.
J'attends Stony pour relever mon niveau, pace qu'en face. Waahou !
Déjà je précise au cas où, je fais une phrase, qui me sert de gabarit, et toutes les autres ne devraient pas dépasser. Normalement.
A une ou 4 syllabes près, j'dois être bon. Du moins j'espère.

Au bistrot "Les sonneurs de verres", Cristale
La taulière, compose des vers avec luciole.
Les deux qui ne sont pas des rombières, distribuent
Des contrats à tour-de-bras ; attention elles tuent !

LenineBosquet et Zoe-Pivers complices,
Trinquent sur le zinc en sirotant leurs pastis,
Sans voir Personne en planque dans sa bagnole,
Attendant un signe de Stony l'Espagnol.

Ce dernier dont le blaze fait frémir les bandits,
Déguisé en clochard et qu'a pas un radis,
Zieute la lumineuse et la cristalline.

En bon connaisseur de son et de lumière,
Dès que la bande se mit à faire la prière,
Les deux flics en firent un tableau d'hémoglobine.

Comme dans un western, v'là qu'son nom est Personne
Et, crois-y, l'avoine, c'est pas pour son bourrin...
Armé de son stylo (un vrai Colt, un surin),
Il largue ses bastos sur nous autres péonnes.

Il a osé me frapper, il se rend pas compte.*
L'est fou le mec mais moi, les dingues, je les soigne,*
Je réagis, pour pas m' laisser carrer dans l'oigne
Ses coups, sans lui verser un d'mes petits acomptes...

Moi, le flic Personne et son pote l'espingo,
J' les ai bien r'tapissé derrière mon apéro,
Oh, tout juste à temps pour plonger sous le comptoir.

Dégainant d' mon holster mes flingues de concours*
J'arrose les artistes, les cow-boys de Nemours,
Et sors, sauf, du bar, c'est la fin de mon histoire.

* citations tirées de "Les tontons flingueurs"

Lénine, je vous prie de m'excuser. L'exercice m'a mené dans un univers de pure fiction, je vous l'assure.



Rêvez-vous en couleurs ? m'a lancé le gauchiste
En ouvrant une porte, à peine débarqué.
C'est pas de pot pour lui, j'ai jamais pu saquer
Les rimes, encor moins ce pseudo communiste.

Je vais lui faire voir un arc-en-ciel cubiste,
Y reconnaîtra pas son portrait disloqué.
Il aime la baston, nous a-t-il expliqué.
Ca tombe pile-poil, je veux gâter l'artiste.

Moi, la psychologie, avec tout son toutim,
J'en connais qu'une seule et je prends l'intérim,
Pascal, ailleurs, réglant quelque destin funeste.

J'ai fait tomber cent sacs de ma rente d'état
- C'est sûr, le prix s'oublie et la qualité reste -
Pour montrer au Bosquet mon dernier Berreta.

Ne vous excusez pas Stony, c'est un jeu dont j'ai accepté les règles en y participant. De toutes façons je vous réserve un chien de ma chienne, espère! Et puis, franchement, on s' marre bien en vérité!