@Cyrill

C'est là que tout s'effondre et tu me vois si sage,
si tu savais la peur qui couvre ce mirage,
si tu savais l'appeau auquel mon corps s'attache,
Non tu ne lirais pas mon coeur qu'on croit sans tache.




Merci Geigei pour l'astuce.

De rien Eskisse. Remercié par la qualité de ces vers.
Et le choix de l'image, fort pertinente, qui les illustre.

Trimètres or not trimètres ?


J'ai mal au dos, j'ai mal partout, je suis patraque.
J'ai une écharpe autour du cou, un gros bonnet
Couvre mon front et mes cheveux au vent qui claque.
Puis je m'envole, en tournoyant, en moulinet.


C'est n'importe quoi !

Je renonce ... et pourtant je fais tout comme indiqué

Crénom de nom, la peste soit de cette image !
Mes doigts sont gourds, l’habileté me fait défaut.
Mes compagnons bien plus adroits font du clonage
et des discours. En vérité, ce sont des faux !

Sans bonne grâce, je me plie à l'exercice ;
Ces sauts de puce ont haché mon alexandrin ;
Pas d'hémistiche ! Il me semble que c'est du vice
De dépouiller la fluidité de son écrin.

Oups! Pas bon!

A contrecoeur je vous rejoins dans l'exercice ;
Ces sauts de puce ont haché mon alexandrin ;
Pas d'hémistiche ! Il me semble que c'est du vice
De dépouiller la fluidité de son écrin.

De vers géniaux l'un nous crédite, et puis abdique ;
Le chemin rend la poésie plus épineuse,
plus ravinée ! Avec le temps, l'âme duplique
ce talent fou qui l'accompagne comme une veilleuse.

3×4=12 ? Merci de votre indulgence

Jeanphi !


Au secret de ma poche est scellé cet anneau
à ne jamais remettre aux soupirs de l’ orage.
Toujours je vagabonde, en vaillant chemineau,
bravant tempête et vent contraire avec courage.

Entrez en ce caveau que l’on nomme Oniris !
C’est la barge des fous, artistes et poètes,
qui citent Marivaux, vénèrent Adonis,
et lèvent des tabous devenus obsolètes.