- Quelle est cette filouterie ? s'exclama le Duc, perdant tout à coup cet air sirupeux qu'il affectionnait en présence des petites gens.
Son œil avide examinait l'étui en forme de berlingot que venait de lui remettre son champion.
Il contenait une bague en vermeil au chaton incrusté d'un rubis garance, joliment irisé. Il jeta le bijou sur la table.
- Est-ce tout ce que tu as retrouvé au fond de la ravine ? Où est l'émeraude ?
- Il n'y avait pas d'émeraude, Monseigneur.
Le Duc pâlit. Il était perdu. Le Roi ne pardonnerait pas la perte de ce cadeau précieux destiné à l'envoyé du Pape.

Citation :

Y'a maldonne! C'est pas ma soeur!

J'adore le concept mais ne serait-il pas judicieux de laisser les tirages un peu plus longtemps ?

Bon perso, jusqu'à lundi je vais avoir du mal à me connecter et je ne demande pas que cela reste jusque là, mais un ou deux (ou trois) jours ne me paraissent de trop afin que chacun ait la chance de pouvoir y participer... Entre le boulot, les récits en cours, la famille, la lecture,...

Enfin voilà, simple avis et suggestion hein !

Digne querelle que celles des indigènes devant ce temple maudit.

Moi, du ponton, je lève un poing vengeur à l'ersatz lénifiant de baroudeur qui me fait face.

Lui, peu enclin à la bagarre (à Merguez Corail), voit son teint olivâtre virer au vert pomme.
Couleur farfelue s'il en est, devant cette fosse à pigments où l'on fabrique les rêves...

Des violets ombrageux zébrant le ciel, lézardant un garage d'un éclaire ionique... alors qu'un pauvre ramoneur travaillait ma foi fort tard à réparer l'antenne séraphique d'un gentleman...

Au doux baiser de l'orage, son plumeau en perdit toute forme et l'assomma.

C'est une histoire conique!


(Improse portnawak)


**+1 à la suggestion de Faolan, ce serait plus drôle de le laisser au moins 2 jours... na? Siebby, petite impatiente, va! **

Deux baroudeurs olivâtres - quant au teint tirant plutôt sur le ramoneur que sur le canon séraphique - touristes antipodistes, s'approchèrent.
En un ersatz de français, ils s'enquirent :
- Sommes-nous sur le "ponton du Temple "?
Sur le plan de Paris où je jetai un coup d'œil ombrageux, ils pointaient le doigt sur le Centre Pompidou. J'aurais été enclin à les renvoyer d'un ton rageur visiter le "garage", la"fabrique", mais après tout, Notre-Dame vaut également la visite, non ?
A leur retour dans leur contrée indigène, racontant leurs souvenirs, sans doute passeraient-ils pour farfelus ? N'allait-on pas parfois même jusqu'à la querelle pour de simples histoires de chapiteaux coniques ioniques ou corinthiens ?
Je les voyais d'ici se débattre dans la fosse du ridicule, emplie abondamment, jusqu'à perdre pied, des quolibets de leurs meilleurs amis.
Je leur confirmai qu'ils étaient bien au bon endroit, et la femelle du couple m'offrit le baiser à Judas que j'avais bien mérité.

Deux baroudeurs olivâtres - quant au teint tirant plutôt sur le ramoneur que sur le canon séraphique - touristes antipodistes, s'approchèrent.
En un ersatz de français, ils s'enquirent :
- Sommes-nous sur le "ponton du Temple "?
Sur le plan de Paris où je jetai un coup d'œil ombrageux, ils pointaient le doigt sur le Centre Pompidou. J'aurais été enclin à les renvoyer d'un ton rageur visiter le "garage", la"fabrique", mais après tout, Notre-Dame vaut également la visite, non ?
A leur retour dans leur contrée indigène, racontant leurs souvenirs, sans doute passeraient-ils pour farfelus ? N'allait-on pas parfois même jusqu'à la querelle pour de simples histoires de chapiteaux coniques ioniques ou corinthiens ?
Je les voyais d'ici se débattre dans la fosse du ridicule, emplie abondamment, jusqu'à perdre pied, des quolibets de leurs meilleurs amis.
Je leur confirmai d'un ton lénifiant qu'ils étaient bien au bon endroit, et la femelle du couple m'offrit le baiser à Judas que j'avais bien mérité.


(le message précédent peut-être supprimé... Merci aux maîtres de cérémonie).