Si la ligne qui tombe de ta trajectoire
indique la volonté entre toutes illusoires,
Et qu'une fois suicidé te retrouve ton bar,
Ta vie recommencée refinira ce soir.

Si tu ne vois plus l'or, mon ami prends patience
il viendra il est là au fond de ta rivière
Juste regarde-le, il est ton innocence
Je te sais fatigué, mais je fais ta prière.

Touché par celui-ci, Eskisse
Je l'apprendrai par cœur, je le ferai découvrir aux amis, en n'oubliant pas de te citer



Oui ce chemin est sombre, mais vois à quoi il mène :
Aux lueurs dans le ciel de galaxies lointaines.
Oui la joie est fragile, mais peut se recréer :
Le temps c’est de l’argile, un rire à modeler.

La planche gémit sous le brodequin,
l’acteur essoufflé porte sa tirade.
On croirait plutôt l’œuvre d’un faquin
au ton contrefait, piaulant une aubade.

Merci Tom !
Je ne savais pas qu'un de ces quatrains libres pouvait faire un tel voyage... Je m'en réjouis. Ca me touche à mon tour. Et continue de nous livrer tes haïkus de poney, d'ombre et de vent ou tes quatrains asymétriques !

Un spermatide
A vu hier
Ton buste fier,
Cariatide

Le ruban de mes jours est si beau est si lisse
on n'y voit sans détour aucune anicroche
si vous le retournez, un brouillard qu'on hérisse
un chaos, un mélange où la nuit s'accroche.

Cassé par ses factures, ses peines et ses soigneurs ;
Cassé par l'habitude et puis par la douleur ;
Cassé par la biture, la fatigue, la rancœur ;
Par un rhume de saison, et enfin, par son cœur.

guindaille semestrielle + sinusite + hernie + kiné mal luné = ce quatrain.

De la terre qui boit
Une larme dans les sous-bois
Puis un bol d'air a été bu
Une fois qu’il a plu.

Ce siècle agonisant quand l’autre s’évertue
à débusquer des poux dans une barbe grise
miroite en épuisant l’ombre de sa statue
dans le tumulte fou de la dernière église.