Perdue dans le savoir, l'étiquette, les germes ;
Elle voulait lire l'enfant plutôt que d'allaiter.
Le faisant discourir sur le beau verbe aimer,
Sans regard, castratrice, de son aube jusqu'au terme.

Merci Myndie !

Ils ont recommencé... Seuls les linceuls existent
dans le cabanon bleu de mon coeur érudit.
Ils ont recommencé... Seule ma voix me dit
que le matin m'attend comme un fil de batiste.

En page 236 (alala que de temps passé depuis...), Eskisse a écrit :

Citation :


Hello Eskisse. Guerras est un ami de longue date, peintre et dessinateur, et avec qui j'ai plaisir à écrire...

J'ai envie de rajouter qu'écrire avec d'autres personnes, est quelque chose que j'affectionne particulièrement.

Je me permets, du coup, de déposer parfois quelques-unes de nos joies des mots, sur ce fil de quatrains.
Je garde en tête que les publications sur Oniris doivent se faire par les auteurs inscrits sur Oniris, en tant que membres. C'est pourquoi
je m'autorise à faire ça plutôt rarement, pour la joie du partage.

Allez, dans la foulée, ci-dessous, deux quatrains, le premier coécrit avec Guerras, le second avec Onde Alpha, également amie et camarade d'écriture depuis un bail.

Calamicalement, Tom.



Un
Ovni présente
Aux infos de ce soir
Un amour tendrement identifié

●

Le dernier écho
de la pluie du Delta
silencia le bruit
de l'ultime onde sonore

Mieux vaut laisser passer, perdu dans un ping-pong,
Ce qui reste du monde aux dernières nouvelles.
Et renvoyer ses balles contre un mur Nobel
qui égraine de l'amiante comme on dit un diphtongue.

La vie comme à vélo
La tête dans le guidon
Je t'ai laissé un mot
Sur le guéridon

Wouaw Tom, on est sur le même sujet, je ne sais pas si c'est fait exprès vu le délai serré, j'imagine que oui.
J'ai fait un emprunt de ton 'dernier écho' (quatrain commun) dans les Aïkus. Non sans quelques difficultés à dompter l'animal.

Perché ; les yeux sont sur la bute.
L'iris ne parle plus,
Il ne regarde plus Caen,
Dissout dans l'espace-temps

Belle nuit jeanphi
Même sujet je ne sais pas, en tout cas pas fait exprès.
Ton haïku nous va à ravir.



Quelqu'un a créé un couloir
entre deux trames d'écriture.
À travers les hublots le long de ce couloir,
voici la nuit d'entre les mots.

Miel fondant était mes cieux d'enfant
Je n'ai jamais surenchéri[cochet]
Le plaisir qui toute ma vie passant
Sera mon plus cher souvenir [secret]

Décasyllabe

Double envoi