Martin, voilà un gentil morceau de poésie un brin surréaliste. Bravo !

Palimpseste, c'est décidément bien agréable de vous lire. Le ton, le style, tout y est ! Mention spéciale à "la Déesse Kass, en l'honneur de la Patricia du même nom," j'aime beaucoup !

Léo, un grand bravo ! En plus de réussir à caser toutes les expressions proposées, c'est très agréable à lire. J'aime moi aussi beaucoup le décalage entre le propos et le ton. Magnifique !

Oui, Léo, en effet, comment ai-je pu ne pas faire mention du choc entre l'argot et le soutenu, alors que je suis folle de ça, que je l'ai longuement pratiqué moi-même, qu'on me l'a reproché à l'occasion, que je le pratiquerai probablement encore, et qu'on me le reprochera tout aussi probablement encore.
Je ne vous le reproche pas. Au contraire, je vous en remercie.

Ce que je trouve intéressant dans cet exercice, outre le fait que les expressions sont marrantes, c'est qu'elles ne sont pas très connues. D'ailleurs, moi-même, je n'en connaissais aucune avant de les avoir débusquées pour cet exercice. Certaines sont directement et facilement compréhensibles (avoir une écrevisse dans le vol-au-vent, avoir tiré le canon le jour de sa naissance, avoir avalé ses pieds), mais d'autres requièrent une explication. La difficulté réside alors à intégrer indirectement cette explication dans le texte, sans sortir du littéraire. Pour "branleuse de gendarme", c'est pas une mince affaire.

Manquant singulièrement de temps cette semaine je passe mon tour, et m'en excuse !

Je prendrais un moment ce soir pour dire tout le bien que je pense de vos oeuvres !

Par ailleurs si vous souhaitez me fournir des contraintes...

Tu dis que tu cherches des contraintes.

Et si l'une de ces contraintes c'était ces nom-ci.

Karine, Milou, Maggie, Tessa, et Laurel,

Où bien celle-ci,

Il était une fois un château de sable de plage...

monsieurF

"Avoir une écrevisse dans le vol-au-vent", ce n'est pas si évident que cela, stony. J'étais déformé par la signification de "vol-au-vent" donnée par Frédéric Dard (je crois) et que je lui ai emprunté dans la deuxième partie de la réplique. Pour la première, j'ai dû aller vérifier, je ne connaissais pas ce sens-là. "Vol-au-vent" n'a pas vraiment le même sens dans les deux cas !

- Reluques-moi l’Tarzan qui t’pend du tarin ?!
- J’lancequine tout en lichant un pommard. J’peux pas en même temps décrocher mes tableaux, j’ai qu’deux grattantes. Laisse-moi d’abord m’vider les olives.
- Faut dire qu’y s’agite l’bestiau !
- Faute à Martin,t’as reluqué sa babillarde ? J’me gondole rien qu’en y gambergeant! Un chenâtre cru de craques!
- En parlant d’craques, t’as une trogne, tézigue, qui brule les feux rouges. Un râtelier qui boude aux dominos, deux ratiches tous les trois mètres. Tu schlingue du goulot à croire qu’t’as avalé tes pieds. Pas d’chapelure au jambonneau, une vraie piste d’atterrissage pour mouches en short. Et même sans consoler ton café, t’en tiens une couche ! T’as pris feu à la naissance et on t’a éteint à coups de pelle, ou bien ?
- Ma mère était branleuse de gendarme, mais pas que… C’est l’voisin qui amidonnait plus qu’à son tour les cols de chemise. Emportée par l’élan (animal pourtant placide) elle a du me bercer trop près du mur, depuis j’ai, comme qui dirait, une écrevisse dans le vol au vent…
- Tiens ! Est tombé l’bestiau.
- T’inquiètes, avec l’rhume que je tiens, j’vais vite t’en fabriquer un autre…

Pepito,

Il est 16h16, je viens de terminer la lecture votre texte. J'ai commencé à sourire à la première réplique, je me gondolais déjà à la cinquième (aussi réussie que celle de Ludwig Van, cette cinquième).
Bon, je noterai l'heure à laquelle j'aurai cessé de rire et je vous dis quoi...

Bravo Pépito, on s'y croirait ! Quant à l'extinction à coups de pelle, ma foi, j'en ris encore !

Bon, je vous abandonne sur ce coup-ci mais je viens de jeter un coup d'oeil sur le tableau de Pepito : à éternuer de rire ! Superbe !

Tu ne sais pas quoi écrire Arielle.

Ce que tu dois faire c'est d'écrire un texte avec les contraintes.