Mon sommeil est hanté par un même visage,
Une voix qui m'embrasse et d'un doux badinage
M'offre le pur parfum d'un bel alexandrin.
L'absence est infinie et nourrit mon chagrin.

Mon sommeil est hanté par un même visage,
Une voix qui m'embrasse et, d'un doux badinage,
M'offre le pur parfum d'un bel alexandrin.
L'absence est infinie et nourrit mon chagrin.

c'est mieux

"L'histoire", dit l'un, "sait se mettre la majuscule",
ainsi qu'au génocide elle enjoint l'opercule.
Les humains sont cloués comme statues au bord
de la carte où s'affrontent la vie et la mort.

Et s'asseoir au levant, écouter la lumière,
voir ruisseler les vies d'inconnus familiers
c'est déjà une chance ô combien coutumière
pour ceux qui ont le don de pouvoir aimer.

Je corrige.:)

Et s'asseoir au levant, écouter la lumière,
voir ruisseler les vies d'inconnus familiers
c'est déjà une chance ô combien coutumière
pour ceux qui ont le don de suivre les voiliers.

Où parmi les fantômes se trouvent les braves gens ?
Ils se rangent d'eux même au hiatus de la rue.
On en veux voir chanter la plume d'hier rampant
Au lieu de les croire ivre traverser l'avenue.

Je m'en permets encore un, c'est que ma vidéo de Queen charge et je ne tiens plus...

Les gens ont l'air perdu lorsqu'ils savent où ils vont
Aux langues de la rue des dents d'or acérées
Ils tangent au hasard vers les destinations
Le long des murs, leur boîte fiche sa publicité

Dans la lumière bleue ouverte sur l'ailleurs
Des mots rose pastel sur cantilène intime
Jouaient leur mélodie en accord légitime
À la fleur de quinze ans qui se donne aux cueilleurs

Au fond des gouffres clairs, j'ai perdu ma tristesse
Faut-il que mon chagrin soulève une caresse
de vent aimé de lune où sombrent mes essais.
Désormais dans le bleu, je file vers Orsay.

J'ai besoin de votre aide, si vous êtes dispo
Le 25 au repas, j'amène le champagne
Jai besoin d'un quatrain (vous voyez le topo)
Vous êtes inspirés quand pour moi c'est le bagne !