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Il ouvre les yeux et s'écrie :
- Il y a une vie après la mort ! Je le savais !
Il se retourne et voit des milliers de créatures aliens converger vers lui.
À TABLE semblent-elles dire.

Sujet : Ouvrir les yeux

"Seigneur, tu m'accompagnes à chaques moments.
Il semble que je ne te cherche pas assez."

Le seigneur perce une bulle de champagne et entonne un aria paillard.

"Chapeau en tromblon sous le coude, messieurs, le seigneur est vendredinal et le vendredi, c'est un jour de saison, alors chapeau !"

Le vent éteind soudain les braises sur laquelle il soufflait depuis deux siècles.

"Encore une affaire de réglée..."

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C’est l’histoire d’un berger qui se met à peindre du regard une galaxie. Un jour, son tableau est emporté par un trou noir, et après avoir voyagé dans un long tunnel, le voici qui réapparaît dans un autre univers. Les astres et les planètes sortent alors du tableau, et recommencent à peupler l’infini.
Et selon la logique du rêve, le tableau redevient trou noir, et le paysage restant sur la toile s’improvise à nouveau berger.

(205 caractères)


Il devint invisible. Puis, s’ennuyant terriblement de ne jamais être vu par quiconque, il s’en alla dans une réalité parallèle. Une réalité où, à sa grande stupeur, tout le monde était invisible, sauf lui.

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Une famille se balade sur une plage à une heure nocturne. Ils tombent soudain sur un certain nombre de crabes le long du rivage. Les enfants commencent à prendre peur. Leurs parents les rassurent alors, tout en les faisant reculer prudemment des crabes qui se révèlent être de plus en nombreux, claquant de leurs pinces, le long de cette plage. Toute la famille s’éloigne. Elle l’ignore encore : D’ici minuit, un crabe immense aura remplacé la nuit. Il prendra la lune entre ses pinces, et la braquera sur ces silhouettes fuyant dans le noir. Pour les sauver de la véritable menace. Celle qui attend son heure. Cette créature de cauchemar qui ne peut être terrassée que par un crabe.

Elle se refusait de voir la solitude qu'elle avait bâti. Elle se trouvait dans le cendrier d'une idée morte, à renaître. Gîtait autant de poésie de bonheurs que de poésie de troubles. Dans l'eau de son regard clos les larmes étaient éternelles :
ses loupes sur l'espérance, sur la beauté du monde, sur la grandeur de l'âme.
Mais elle fut emportée par le poids de ses passions vers l'abîme de la justification. Les prières qui sonnaient le glas de sa raison parvinrent à lui faite dire comment la vie appartient à l'infinitude du détail, et le diable, petit qu'il soit, sorti de sa boîte pour l'emmener en pays souvenirs.
Qui disait-elle : "... elle s'appelait poésie, on l'enterra de mémoire".
À elle.

Je donne un nouveau thème :

Nounours

À moins que quelqu'un ait un autre thème ?

Roulant des yeux comme des bonbons, le petit enfant était fourré dans les bras gigantesques de sa peluche.
Je lui ai lu toute la collection des albums de tarentella et nous avons essayé de comprendre pourquoi les chics coupent autant.
- C'est pour apprendre le danger par soi-même, ai-je conclu.
- Comme une lame de rasoir sur la langue, répondit-il.
- Langue poilue ... conclu-je.
Nous sirotâmes ensuite notre sucette en sucre fondant. Ce petit était comme le mien depuis le décès de sa mère. En fin d'après-midi j'ai fait revenir des oignons et de l'ail, pour qu'au retour du père prenne déjà le humet de la bolognaise. L'absence est mauvaise conseillère. Mais la force de la solidarité lui tiendra loi jusqu'au dernier souffle.

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Cela faisait longtemps que la présence de l’ours en peluche lui permettait de s’endormir à la nuit tombée, de ne plus avoir peur du monstre caché sous son lit, ou de celui caché dans le placard. Le petit Axel avait ainsi toujours eu pleinement confiance en son Niwi le nounours.
Il comprit son erreur le soir où, alors que tous les monstres étaient finalement sortis de leur cachette, de sous son lit, du placard, du plafond ou du coin de la chambre, et qu’ils s’étaient rassemblés autour d’eux, son grand nounours Niwi se mit à serrer sa gorge entre ses pattes et annonça d’une voix menaçante : « Si vous approchez encore, je tue l’enfant. ».