<< Le sonnet... c'est dur !... Trop dur ! >>

¨Pourquoi pas la politique ?
Dire ce que l'on pense des uns et des autres ? Tout en restant dans l'humour, évidement.
Les comparer aux canassons des champs de course, pourquoi pas. Je cogite et tâcherais d'en sortir un.
Sans la rigidité du sonnet, en ce qui me concerne, mais avec l'esprit qui lie ceux et celles qui aiment lire.
Qu'est-ce que vous en pensez Stony ?

J'en ai un sur Bayrou, pas en sonnet mais sous la forme aigre-doux.
Je vous le sers quand même?

Bonjour Lenine, je vous suis avec intérêt avec David, et ce n'est pas parce que je n'y entend pas grand-chose, mais ici il s'agit de sonnets.
Et d'ailleurs vous êtes loin d'être dans les derniers.
Donc si vous en avez un dont vous avez le secret, pour moi ce serait un plaisir démesuré.

Bonjour, oui je le posterai donc sur le bon forum.
Mais pour les sonnets, je vous suis sur un thème politique.
Y'a moyen de rigoler.

À rebrousse-poil

Un peu de poésie dans ce monde de brutes ?
Tant se seront vautrés au pied de la déesse
Qu'a dressée leur espoir ! Voeu stérile... P.-S.
Le scrutin : un envol ; un saut sans parachute.

Allez, à la tambouille ! Sans trêve, on mélange
Les genres, en espérant appâter des griots.
Et pas un qui ne l'ait gaussé (avec brio),
Ce coquin dont le vote donnera le change !

Aussi, Marie, ne sois pas sotte ! Le landeau
Des promesses appartient au naïf incurable.
Les mots ont du génie. Les mots ? Un tas de sable.

Faisons comme ceux qui - foin de tous ces sosies ! -
Sourient sans malveillance, dansent le fado,
Trouvant leur Du Bellay et leur Ronsard cosy.

Un sonnet de Maistre JF ! ( Oui Monsieur ! Je majuscule ! )
Voilà qui s'arrose ! § MANDARINE IMPERIALE NAPOLEON pour tout le monde §
Avec quatre césures italiennes, en plus, dont une en trimètre romantique ! ET...
deux bancalités à 13 pour pluralité !
Une petite remarque, cependant, que vous m'accorderez, Maistre, j'en suis sûr...
"gausser" est pronominal et non transitif...
"Moquer" vous fallait-il
Pour annoncer "coquin".

Vous avez dit politique ? En voici un exemple que je remonte, légèrement remanié, du fin fond de ce forum pour le cas où il vous aurait échappé... et bien entendu toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence !

De Charybde en Scylla !


Achille, assure Homère, eut son Automédon
Qui pour mener un char vaut mieux que Cupidon !


Ayant piqué le trône à Nico La Magouille,
Roi de la Casserole et Prince de Neuilly,
François La Providence, un temps bien accueilli,
Se vit bientôt taxer de Fanfan Niquedouille !

C'est d'un tweet assassin que naquit la bisbrouille
Qui fit de Son Altesse un monarque affaibli,
Quand Dame Pompatwit, son forfait établi,
Pour le mieux dézinguer édita leur embrouille.

Après avoir fissa viré la virago
Et confié la barre à Manu l'hidalgo
Monseigneur retomba dans le marivaudage !

Aussi, chers électeurs, sachant que Cupidon
Et le Char de l’État ne font pas bon ménage,
Osez pour le conduire un autre Automédon !

Gausser ? Là, je dis pouce : licence poétique !
Le vers 7 obéit à un but précis.
Se perdant – certes - un peu dans une acrobatie
Verbale, il entend bien poursuivre une tactique.

Le titre d'un poème n'est (je crois) jamais vain.
Il faut s'y accrocher, ma foi, avec constance
Et y fixer les yeux avec grande insistance ;
Qui ne le fera pas tombera au ravin.

Aussi, examinons... disons... d'un peu plus près
L'envers de ce décor où le poète s'est
Diverti. Il faut bien un peu de jouissance !

S'amuser ! Sinon, quoi ? À quoi sert d'écrire
À l'endroit, quand on peut le faire dans l'autre sens ?
Le parti le meilleur est le parti d'en rire.