L'exploration avait débuté du côté de l'étang, parmi les roseaux tubulaires disposés en rosace à l'extrême bord de la falaise. Sa longue lunette sous le bras, les joues mangées de barbe, Ernest ne prêtait pas attention aux gargouillis de son estomac, causés par les remugles caustiques émanant de gisements de soufre souterrains. L'abondance faramineuse de ces pierres jaune vif engendrait un malaise viscéral, comme si un sortilège avait figé toute vie au long de la faille qui plongeait vers les profondeurs abyssales.

... à suivre

Abondance n'était pas dans la liste, amie ANIMAL ! Et le pagne est passé à la trappe... zut.

Ahhrg ! Je vais commander de nouvelles lunettes

Bon, je revois ma copie et reviens.

Bon, voilà, j'espère que je suis pardonnée...

Il défit son pagne et traversa à la nage l'étang en forme de rosace. Un souterrain presque tubulaire l'avait mené là. Malgré les remugles caustiques de la grotte, il avait poursuivi son avance. Il faisait chaud. Le feu aux joues, il ne pouvait empêcher une peur viscérale de déclencher des gargouillis dans son ventre en abordant de l'autre côté. Mais il ne voulait pas croire au sortilège lié au gouffre abyssal, dont l'exploration lui offrirait une gloire faramineuse. Il sortit sa lunette de l'étui étanche et se pencha au-dessus de l'abime.

Les pagnes des femmes tribales se balançaient au rythme saccadé de tambours et de maracas. Un gargouillis viscéral tonna dans les viscères de l’explorateur, ligoté à l’arbre-totem. Il avait le feu aux joues alors que les femelles autochtones s’évertuaient à se déhancher autour de l’âtre. L’exploration des terres, au-delà de l’étang aux fonds abyssaux, avait été un acte de pure folie, qui se justifiait aujourd’hui. Les remugles poisseux d’encens que les femmes répandirent autour de lui comme de faramineux sortilèges l’exhortèrent à se débattre. Dans la poche arrière de son pantalon, ses doigts happèrent enfin le flacon tubulaire contenant de la solution caustique. Lentement, avec mille précautions, il imbiba ses entraves de cordes du liquide hautement corrosif. Les Amazones lui tournaient le dos, absorbées dans la danse du Sacrifice. L’homme se détacha d’un coup sec. A pas feutrés, il récupéra ses effets : sacoche et lunette. Il replia la longue vue dans son étui. Puis il s’immisça d’ombre en ombre le long des cases aux toits de chaume. Dans l’une d’elles, il déroba la Rosace des Vents, trésor chéri de ces femmes sauvages. Tandis qu’il s’apprêtait à rebrousser chemin en direction du passage souterrain qui l’avait amené plus tôt au cœur de la tribu, des cris hystériques s’élevèrent en liesse. Il se retourna et se trouva nez à nez avec la Chef des Amazones, qui lui assena un coup de gourdin derrière le crâne.
Une douzaine d’années plus tard, une éminente paléontologue découvrit le village des Amazones. Elle fut abasourdie de découvrir par les reliques de cette civilisation disparue, une lunette.

Ne me demandez pas de faire plus court, je suis romancière... mdr

Nouvelle liste demain les Amigos !!! 10 mots

Un Pagne pour négligé
Les Gargouillis pour compagnons
De mes peurs Viscérales;

Essais d'Exploration
D'émotions Tubulaires...

Une Rosace
Et au bord de l'Étang
Le reflet Abyssal de mon coeur

J'ai abusé du Sortilège,
Aveuglement Faramineux
Par le Monocle divin

La réalité, Caustique
Aspire les Remugles de nos vies
Creusant à nos Joues
D'insondables douleurs Souterraines




Improse... improse.

Trois haussières marquaient la limite sud de la foire. Les athlètes, en pleine euphorie, commettaient incohérence sur incohérence. Ils exécutaient des roulades , s'emmêlaient les pinceaux en riant comme des déments. Le public adorait ces façons cavalières ; les affaires plus que juteuses en étaient la preuve.

non je suis en mode dépressif donc j'improse...

émulsion d' Incohérence à mes papilles Démentes ; j'erre, apeurée, pourfendant les animaux de Foire, comme on joue du Pinceau.
Leurs chairs Juteuses se répandent en lambeaux...
Euphorie de l'Athlète à l'exploit accompli, renvoyant le Cavalier blessé en son antre, d'une Roulade qui l'était moins (cavalière hon hon)...
Haussière à la mort inutile, je m'abats sur eux...




Improse qui fait peur...

Les incohérences s'amoncelaient. L'athlète s'enmêlait les pinceaux, à croire qu'elle devenait démente. Dans son euphorie, la jeune cavalière arpentait la foire aux chevaux, se prétendant haussière et exécutant diverses roulades sur le sol. Son ivresse allait représenter une nouvelle juteuse pour les journalistes dès le lendemain.