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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Ah mon dieu, pitié brabant ! Le suspense concernant "bétel" est insupportable... Quel fut, mon ami, la raison de ce choix ?
J'en ai déjà l'eau à la bouche, bétel oblige ! Vite, vite, la suite... Alex l'impatient
Contribution du : 08/08/2010 20:44
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Maître Onirien
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Eurêka !
Le sang ! Ce sont des pleurs de sang représentés par la couleur rouge du bétel ! Non ? Euh... bon ben tant pis. Cela dit, je plussoie avec Alexandre : la suite, svp...
Contribution du : 08/08/2010 22:22
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Maître Onirien
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Suite 6
Bonjour Alex, De quatrains en tercets, de vers en vers, du dernier vers au dernier mot, il semblerait que ce sonnet n'ait été construit que pour arriver à cette clef: le "bétel" ! comme tu le remarques astucieusement. C'est vrai ! Pourquoi d'entre "rimmel", "missel" et "bétel"... Pourquoi cette troisième voie ? Bonjour ANIMAL, "Le sang !", ainsi que tu l'as très bien indiqué la salive imprégnée de bétel colore vivement la langue, la bouche, les lèvres, badigeonne les dents, de rouge, un rouge dense, intense, visqueux, sombre et épais comme le sang. Lorsque Rooniaus mourut alors qu'il s'était couché sur le carrelage d'une petite chambre aménagée en bureau pour y trouver un peu de fraîcheur, et qu'il semblait dormir. Comme je le couvais du regard, je le vis soudain tressaillir. M'man ! Viens voir ! Rooniaus va se relever ! Insensément on espère toujours, envers et contre tout, toujours on attend un miracle. Alors son vaste poitrail cerclé de côtes bien dessinées, désormais efflanquées, s'affaissa en un seul coup comme un soufflet de forge qui se vide. La comparaison est incongrue, mais j'ai vu l'autre soir les seiches et les poulpes que l'on tue sur le plancher des navires de pêche - à patauger dans cette multitude molle - et qui se vident comme ça d'un seul trait de leur air et de leur eau avec un bruit étrange ainsi qu'autant de conques qui chuintent dans une nuit d'iode et de varech, spectacle nauséeux, profondément perturbant, avant-goût de l'enfer. Rooniaus en expirant s'était vidé ainsi ! Quelle saleté que la mort ! Il n'y rien de noble là-dedans ! Tandis que je me baissais avec avec précaution - on ne veut jamais croire, on ne croit jamais - pour m'approcher de sa gueule entrouverte, je vis qu'un filet de sang maculait le carreau où s'étaient condensées des demi-bulles de vapeur et de salive mêlées, tachant sa langue qui pendait de travers, ses crocs et ses babines aux poils humides. L'oeil s'était éteint. Rooniaus était flasque et chaud. Il n'était plus qu'une masse inerte. Mais reposée, libérée de ses tensions et cependant dérangeante, la mort n'apporte pas la paix. Cette image de sang et de mort est restée imprimée à l'envers de mes pupilles. Le bétel, sang dans la gueule, le bétel, sang dans la bouche, les "pleurs de sang" comme tu le dis avec pertinence, ANIMAL, quelle clef ! Voilà pourquoi, sans doute inconsciemment, par on ne sait quels mécanismes obscurs, j'ai privilégié le bétel. Le bétel c'est le coeur qui saigne et le sang que l'on expulse alors que les larmes se cachent. Oh ! Oui ! Quelle clef ! Merci ! Quel cadeau tu me fais là ! Mais ça n'est pas cela la clef, enfin, pas tout à fait. Disons que c'est un magnifique porte-clé, l'écrin externe d'une clé, aux émaux vermillons. Je le garde précieusement. Merci encore ! Il me faut donc la livrer, cette clef... (A suivre) Suite 7 Bert ! Pourquoi m'as-tu fait voir cela ?... Man tordit les pans de son tablier de ses doigts gercés d'estafilades et regagna fébrilement la cuisine son couteau à éplucher à la main en sanglotant. Je me mis à pleurer aussi, franchement, sainement, à chaudes larmes. Enfin ma petite soeur se joignit à moi. Les yeux de mon cadet se couvrirent de givre quand il rentra. Mon aîné quant à lui, chasseur invétéré, supputa, l'oeil voilé,l'achat d'un autre nemrod qui, promis juré, surpasserait celui-là. Rooniaus ! Je le croyais endormi dans un coin de ma mémoire, à aboyer les jours d'orage. Je sais désormais grâce à Marité qu'il observe le monde, caché, là-bas, dedans les arcs-en-ciel... "Sic transit gloria mundi" La clef ? Il me faut d'abord remercier : Les quatre prélecteurs dont je n'ai pas les pseudos, qui m'ont livré de judicieux conseils qui m'ont permis de corriger les multiples erreurs de prosodie de la première version de ce sonnet alors titré "Exclusion", et qui dans l'ensemble avaient eu la bonté de trouver ce texte "fort", méliorativement "fort". Que seraient les Oniriens sans les prélecteurs ? Bravo et merci à eux ! Tiens ! J'en suis un ! Eh bien ! Allons-y pour l'auto-congratulation ! Je remercie aussi les deux autres prélecteurs de ce texte : LUNASTRELLE : Merci pour ton commentaire. Accrocher à ce texte ""rebrousse-poil"" n'était effectivement pas facile. Merci pour le "texte chantant", ça m'a fait plaisir. Puis-je en profiter ici pour te féliciter de tout le boulot que tu abats en commentatrice de l'ombre. J'essaie de te battre, en poésie, sur le mois de Juillet. Evidemment je n'y arriverai pas. J'attends les statistiques de Nico. Vraiment ! Vraiment ! Chapeau bas ! Et je coiffe un grand chapeau de femme pour te saluer... JAIMME : Deuxième prélecteur (donc à l'aveugle) un merci tout particulier à toi. Tu as très bien souligné le travail, très poussé, effectué sur chaque vers, et le fait que ce travail accumulé ne traduise pas une impression favorable quant à l'ensemble. C'est plus ou moins consciemment ce que j'avais ressenti, et que je ressens désormais consciemment. Est-ce dû au fait que j'aie voulu trop absolument gommer l'empathie dans ce texte ? Tu as donc tout compris, Jaimme... et éclairé (brosse à reluire) Pour moi une analyse hors pair ! Je me disais aussi : ton sonnet est bon ! Mais aucun frisson ne passe... Bien ! Tu l'auras voulu. Présente-le quand même... au risque de la non-empathie. Un très grand merci à toi qui m'as fait comprendre que les parties étaient meilleures que le tout. Ce sonnet me fait penser à un mécanisme de montre suisse (auto-brosse à reluire. Lol) dont j'aurais raté l'habillage (le parachute part en vrille !) car j'ai bien raté quelque chose là-dedans ! Une autre remarque que je fais est que les six commentateurs à l'aveugle ont mieux, pour ne pas dire plutôt bien, reçu ce sonnet. Cette remarque relève de la pure constatation arithmétique. (A suivre) Suite 8 Je remercie : ALEXANDRE : Merci l'Ami Alex, pour m'apprendre patiemment l'essence du sonnet classique : chaque strophe doit former un tout, gare au schéma de rimes pour les tercets (nec plus ultra de la quintessence) je saurai me montrer digne de tes leçons à l'avenir. Tu as aussi eu le mérite de souligner astucieusement: "...j'ai dans un premier temps cru qu'il s'agissait d'un homme..." Un grand merci à toi ! FRAMATO : Merci pour ton commentaire totalement justifié. Tu démontes parfaitement les rouages qui font que ce sonnet n'a que peu de "puissance émotionnelle". Ce genre de critiques est de celles qui font progresser. Merci pour ta remarque positive sur la forme. MCBOULETTE : Tout à fait d'accord avec toi. "abstruse, gnose, bétel" ont de quoi refroidir sinon glacer, et il n'y a pas que ces mots-là. Bien vu comme Framato. Commentaire constructif. Merci pour la remarque méliorative construction/technique. ARIELLE : Honnêtement déçue, tu me l'as dit honnêtement. Ce sonnet ne pouvait t'apporter ce pourquoi il n'était pas fait. Je pense m'être expliqué pour les deux reproches que tu me fais. J'ai reçu en le respectant ton commentaire dignement critique. Merci à toi. SILENE : Sais-tu que la "noix de bétel" n'est pas de la noix de bétel mais de la noix d'arec ? C'est donc improprement qu'on l'appelle ainsi. Et ce n'est pas à elle que je fais allusion. J'ai trouvé ton commentaire - symboliquement ? - scrogneugneu. Tu m'as ainsi donné le sentiment de jouer au général Dourakine : "interloqué... soit, soyons bon public... Première nouvelle... je veux bien... Ah bon... peste". Je te signale que, depuis que l'on sait que la comtesse de Ségur est une cochonne, il ne fait plus peur à personne. Hue dada ! Dommage que tu aies éprouvé le besoin de dériver ensuite. Peut-être y reviendrai-je pour une synthèse, mais je pense m'être expliqué pour tout. ANIMAL : Ton commentaire me renvoie à celui de Jaimme, en mieux (Ben oui Jaimme, t'es jamais qu'un mec ! de 66 cm de grandeur !) Merci d'avoir souligné le balancement "de vers en vers" jusqu'à "l'ultime", d'avoir souligné aussi la recherche quant au vocabulaire et la précision de la ponctuation. Le mot "clinique" qui ordinairement me glace ici m'a réchauffé le coeur. Bien que t'interrogeant sur le mot "bétel", tu viens d'en fournir le chemin d'une très belle explication en forum : le coeur qui saigne ! Un très grand merci à toi ! BRUME : Ta colère est de celles qui font plaisir, spontanée, franche, sincère, honnête, sans méchanceté gratuite. J'aime sincèrement tes deux mots venus en interjections en fin de phrases : "un mur", "nada". Merci donc pour ce "mur", te dirais-je que ce sonnet me fait penser à une architecture (une belle architecture sans âme; auto-brosse à reluire :) ) par moments j'ai effectivement eu l'impression de construire un mur... sans vouloir montrer tout aussi effectivement ce qu'il y avait derrière. Je m'exposais donc à ce "nada" tout aussi effectivement mérité. Bien que j'aie voulu cela, ton commentaire me rend service. Il me montre où se situent certaines limites dans le choix de l' "absconsitude". Merci à toi, bien sympathiquement. Voilà, je pense avoir fait le tour des commentaires. Encore merci à vous ! La clef ? Forcément j'y arrive... Demain !... Peut-être... (A suivre)
Contribution du : 09/08/2010 23:07
Edité par PostBlue le 11/8/2010 19:17:14
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Chevalier d'Oniris
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Modération
J'ai regroupé les messages se suivant. Merci d'éviter pareil cas à l'avenir. (sinon, bonne continuation, etc)
Contribution du : 11/08/2010 19:21
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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De sacrés paquets, PostBlue.
Un paquet par jour. A la limite cela peut se justifier. Je ne sais pas faire de copié-collé, et tu sais cela ne m'intéresse pas vraiment, ce qui m'intéresse c'est l'écriture pas les techniques informatiques. Même si les unes servent l'autre. J'ai encore un paquet pour conclure, mais non encore finalisé. Aussi fais-je appel à ta mansuétude quand il paraîtra... Désolé de te donner du boulot. C'est bien sympa d'avoir regroupé pour moi. Tu sais, je pense aussi qu'il n'est pas bon de fournir un pavé de trois pages d'un coup, d'autant plus qu'à chaque fois je développe un point complet. Si j'envoyais des messages de six lignes je serais d'accord avec toi. Là ! je ne le suis pas. lol. Brabant qui dresse le drapeau noir de l'anarchie ! A moi Baudelaire ! Offre-moi ton crâne dégarni que j'accomplisse mon Iwo Jima ! Banzaï ! Pardon ! Dans le cas présent : TAÏAUT ! convient mieux. :) :((
Contribution du : 11/08/2010 19:38
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Suite 9
Je pense avoir tout expliqué de mon sonnet, sans esquiver rien. Dans sa première version, le titre était en forme de pierre tombale : EPITAPHE MORT DE ROONIAUS DOGUE DE BON ALOI CHIEN LARE MARBRE INFEODE FIDELITE HONNEUR BRAVOURE Quelle est donc la forme de cette stèle ?... Une ?... Une... Une... J'en dessine le contour... Woui !... Une "..." (ou "....") ! Je plaisante. Ah la la ! En fait la disposition de ce titre-stèle était en forme de croix chrétienne. Le bétel est une plante d'Asie aux qualités et aux effets multiples dont on mâche les feuilles qui teintent la salive en rouge de manière saisissante. Il est accompagnement et berce les longues heures de souffrance sous le soleil à patauger dans les rizières entre boue nauséabonde (engrais humain et animal) et vapeur d'eau suffocante, ainsi que les heures oisives assises à l'abri des pagodes (poésie oblige) à méditer (ou non) dans la moiteur étouffante et morbide (pathos) des Tropiques et de l'Equateur (vastitude de l'Asie). Je relève ici et là sur différents sites : "Le bétel, aphrodisiaque... grisant... permet de se restaurer le coeur..." Il y a une "dépendance" au bétel d'autant plus redoutable qu'on enroule coutumièrement dans les feuilles de bétel de la noix d'arec (alcaloïde) râpée (improprement appelée noix de bétel, bétel au carré !), ou encore du tabac, mais aussi : "(Il) se vend associé à des produits stupéfiants (Taïwan)". Le bétel se mâche notamment en y enroulant des morceaux de feuilles de coca, ce qui est propice à apporter une certaine consolation... pour ne dire une consolation certaine. Le bétel se mâche comme il mâche le mal... tout en mâchant éventuellement les mots. Rooniaus, en souffrance, même devenu indifférent, eût dû être accompagné, malgré lui et les "pleurs" auraient pu jouer le rôle du bétel euphorisant en lui fournissant cet accompagnement consolant. "C'est alors, pleurs reclus, qu'il vous fallait bétel !" Déversez-vous ! Pleurs ! Et consolez comme console le bétel ! A ce stade le chantre Bodard (c'est de lui que devait me venir ce bétel réminiscent, comme d'une vie antérieure. Il y a une théorie psychanalytique sur les vies antérieures. Très intéressante mais que je ne vais pas exposer ici) barde gigantesque de l'Asie monumentale et plurimillénaire ("Monsieur le Consul", "Le fils du Consul", "La vallée des Roses") se rappelle à ma mémoire et s'impose à mon imaginaire. Je me souviens... Lucien, une "gueule" ! C'est lui qui sublissime le nonce apostolique, "gueule" dans un un film de "gueules", "Le Nom de la Rose" de Jean-Jacques Annaud tiré du roman éponyme d'Umberto Eco. Rendons à Lulu !... Mais ceci est une autre histoire... Et si j'écrivais un sonnet sur la mort de ma chienne Nubia ?... Il y a dans cette mort matière à mélodrame, figure-toi qu'au moment de mourir elle... Qu'en penses-tu, Alex ? Comment cela ? Si je me sens de taille à me taper neuf nouvelles pages de commentaire explicatif/justificatif... Euh ! Pas sûr... (Il n'y a pas de suite prévue à ce sujet)
Contribution du : 15/08/2010 16:09
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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EPITAPHE EPITAPHE
MORT DE ROONIAUS MORT DE ROONIAUS DOGUE DE BON ALOI DOGUE DE BON ALOI CHIEN LARE CHIEN LARE MARBRE MARBRE INFEODE INFEODE FIDELITE FIDELITE HONNEUR HONNEUR BRAVOURE BRAVOURE Désolé, PostBlue, j'le f'rai plus. J'me moque pas hein !
Contribution du : 15/08/2010 16:19
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Ave, brabant ! Ite missa est... Cette fois j'ai tout compris mais, avoue camarade, que le coup du bétel n'était point évident, j'irai même jusqu'à dire que c'était clair comme jus de chique pour le lecteur lambda que je représente ici ! Bref, ce Trépas restera sans doute dans les annales d'Oniris, ne serait-ce que pour les explications fournies sans compter ! Un sonnet sur la mort de ta chienne ? Pourquoi pas ? Théophile Gautier a écrit :
Le poète est ainsi dans les landes du monde Lorsqu’il est sans blessure il garde son trésor Il faut qu’il ait au cœur une entaille profonde Pour épancher ses vers, divines larmes d’or. Je suis tout à fait d'accord avec lui pour avoir moi-même vécu cette expérience... Bonne soirée collègue et à ton prochain sonnet... classique et limpide ! Amitiés, Alex
Contribution du : 15/08/2010 18:18
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Maître Onirien
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25/06/2009 19:48 De Les Alpes
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Quelle drôle d'idée et façon cavalière d'assembler sans autre forme de procès trois posts en un seul... ça confusifie (néologisme).
Merci brabant pour cette explication fleuve. Admirable exercice de style. Un modèle du genre, sûrement d'anthologie, qui servira aux générations futures, n'en doutons pas. A bientôt vous relire
Contribution du : 15/08/2010 20:09
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Maître Onirien
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31/10/2009 09:29 De du côté de Brocéliande
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J'ai dû rater un épisode des explications mais cette histoire de betel me reste entre les dents.
Rooniaus, chien surdoué s'il en fut, n'en reste pas moins un chien, n'est-ce pas et pour en avoir conduit quelques uns de son espèce aux portes du trépas je vous imagine assez mal glissant entre ses mâchoires crispées une feuille de bétel : "Mâche mon toutou, c'est pour ton bien !" Doit y avoir quelque part une métaphore qui m'échappe ...
Contribution du : 16/08/2010 11:56
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