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Bonjour, MichelMartinez,

J'espère que vous n'avez pas pris mon intervention sur le fil de Brabant pour de l'ironie et un démenti d'ironie pour de l'ironie plus vicieuse encore. C'est bête, mais lorsque je pratique l'humour pince-sans-rire, je me heurte à mes propres limites et me sens obligée de préciser que tout ça n'est pas sérieux.

Je suis en total avec accord avec ce que vous avez écrit à différents endroits, notamment sur le fait que croiser le verbe sur des questions de grammaire passionnantes est à la fois plus intéressant et moins dangereux que croiser le fer sur un terrain de football. Également sur le fait que s'engueuler à l'occasion sur des choses qui, à l'encontre d'une argumentation que je trouve personnellement erronée, ne sont pas futiles (le langage est à la fois l'outil de représentation de notre univers et le moyen de nous y intégrer et, cela, est loin d'être futile; c'est même essentiel) est plutôt salutaire et permet de relâcher la pression d'un cocotte qui sans cela pourrait exploser.
Cela dit, je suis d'accord également avec Brabant et votre discussion qui pourrait apparaître comme quelque chose de grave et d'irrémédiable m'apparait davantage comme une joute amusante où les retranchements définitifs ne sont que feints.
Enfin, ce genre d'affrontement est une occasion donnée à chacun, par fierté certes mais peu importe, de pratiquer son langage avec la plus grande finesse et cela est bien agréable pour qui s'en réjouit et n'y trouve rien de grave.

Et, bien entendu, comme il semble que j'en prenne l'habitude, le pardon pour mon intervention inutile me sera acquis par la lecture du texte de Brabant, du moins je l'espère.

Je suis très heureux de vous voir intervenir sur ce fil Stony ; je vous trouve avisée, fine et constructive.

Surtout ne vous en privez pas, c'est un plaisir.

Je reviendrai sur toutes les interventions un peu tard...

:)

Dois-je le regretter (humour !) Je suis tout à fait d'accord avec brabant sur la qualité de votre intervention ; merci d'avoir pris la peine de répondre à l'expression de mes états d'âme. Je pense que parfois il vaut mieux s'engueuler que de ne rien se dire.
Amicalement,
Michel