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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT |
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Onirien Confirmé
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Bonjour,
Que rajouter de plus à votre excellent commentaire? Merci. Pierrick Blin "« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire" Voltaire
Contribution du : 28/06/2019 16:07
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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT |
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Visiteur
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Voici mon humble avis, tout à fait personnel, au cas où il semblerait nécessaire de le préciser avant chaque phrase.
Je voulais rebondir sur le choix narratif du Je et du Il. Passer du Je au Il n’aurait ici aucune incidence. Du point de vue de la technique narrative le choix de l’auteur est le bon (le JE), à partir du moment où il a décidé d’utiliser une focalisation interne. Remplacer la première phrase: "J’ai à peine eu le temps de sauter le parapet Saint-Jacques. Puis, j’ai couru comme un dératé jusqu’au passage Choiseul et j’ai sonné en continu chez Suzanne parce que j’avais oublié ma clef. Une chance, elle m’a ouvert tout de suite." par : "Il eut à peine eu le temps de sauter le parapet Saint-Jacques. Puis, il courut comme un dératé jusqu’au passage Choiseul et sonna en continu chez Suzanne parce qu’il avait oublié sa clef. Une chance, elle lui avait ouvert tout de suite." ne change absolument rien. Dans les deux cas il s’agit de la même focalisation interne à vision limitée. Dans le premier cas (le JE) le narrateur est un personnage, dans le second cas (le IL) n’est pas un personnage, mais tout nous est décrit à travers le regard d’un personnage qui perçoit les événements, les autres… Le récit est à la 3e personne. Alors quelle différence entre les deux ? En focalisation interne, le Il n’a d’intérêt que si le narrateur a parfois besoin de « focaliser » un autre personnage, en changeant de paragraphe, par exemple. Imaginons qu’ici l’auteur ait besoin à un moment donné de focaliser sur Suzanne, de pénétrer ses pensées réelles, sans le filtre du pédophile. Alors oui, le IL est nécessaire pour opérer ce point de vue narratif. Lorsque par exemple, le personnage dit : « Chaque fois, je me dis que je vais consulter un psy et chaque fois, je ne consulte que Suzanne qui fait semblant de m’écouter en sirotant sa liqueur de prune. » Il ne peut pas en dire grand-chose de plus d’une manière objective et certaine, alors qu’un narrateur IL pourrait sans difficulté opérer un changement de focalisation pour basculer sur Suzanne, en poursuivant par exemple : « Chaque fois, il se dit qu’il va consulter un psy et chaque fois, il ne consulte que Suzanne qui fait semblant de l’écouter en sirotant sa liqueur de prune. En vérité Suzanne n’en peut plus de ce monstre en sommeil. » Cette dernière phrase n’est objectivement possible qu’avec un narrateur IL. Dans le texte de Pierrick, le narrateur ne laisse de place qu’à lui-même, donc le JE est le meilleur choix technique. Pour le reste je suis d’accord à 1000% avec l’analyse de Cat post #19. Ce texte a le défaut, de mon point de vue, de ne pas être une nouvelle, de ne pas confronter le débat moral du narrateur, faute de combattants à qui l’opposer, et donc de ne pas conclure sur un nouvel équilibre. C’est normal puisque l’auteur nous avoue qu’il s’agit d’un chapitre de roman. Personnellement j’ai attendu de ce texte une autre voie que la pédophilie. Ayant eu ici la confirmation qu’il ne s’agissait que de cela, j’ai été fortement déçu par les choix narratifs. Le sujet n’est pas en cause, c’est juste son parti-pris de ne pas donner d’adversaire au psychopathe pédophile. Comme si l’auteur nous demandait juste d’écouter ses arguments. Ici j’ai eu l’impression d’épier une consultation chez le psychiatre. Ce n’est pas du tout l’idée que je me fais de la littérature. Une autobiographie de Fourniret ne m’intéresserait pas, si elle n’était que le témoignage de son incapacité à lutter contre ses pulsions. Mais toutes les options ont le droit d’exister, c’est le lecteur qui décide, et l’auteur en aura probablement quelques-uns prêts à payer pour lire ce qu’il a publié ici. Je ne suis pas choqué, je suis simplement déçu du traitement choisi qui ne satisfait pas mes attentes romanesques, d'autant que le style, lui, m'a plutôt convaincu.
Contribution du : 28/06/2019 16:31
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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT |
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Onirien Confirmé
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Merci pour votre commentaire pertinent. Pour tout vous dire, je n'imaginais pas que "Anat" susciterait autant de "passions". J'écris depuis plus de 40 ans et mon seul but, comme auteur, est de tenter de "tutoyer" la littérature. Je pensais, naïvement, que "Anat" pouvait offrir autre chose qu' une focalisation sur la pédophilie. Tant pis pour moi.
En tout cas, votre commentaire me touche. Bien à vous Pierrick Blin
Contribution du : 28/06/2019 16:48
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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT |
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Maître Onirien
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Citation :
- Votre texte offre une tribune à un pédophile, inconscient de la gravité de ses actes (il veut même aller chez les flics pour dénoncer les parents d’élèves qui le traquent), sans qu’aucun adversaire n’intervienne ou n’oppose une résistance équitable. C’est déjà là un gros défaut du récit qui ne respecte pas les codes du thriller. On comprend mieux si on accepte que le texte ne soit qu’un chapitre de roman. Mais ici vous proposez un texte dans la section nouvelles, où le récit doit se refermer sur lui-même, et donc pour moi c’est un ratage complet. Je suis très surpris par cette définition qui voudrait que le personnage principal, s'il n'est pas moralement défendable, soit obligatoirement confronté à une adversité morale digne de ce nom afin de mettre en quelque sorte en perspective ses actions et ses pensées. Je serais curieux de savoir d'où vous tenez pour acquis ces codes narratifs. Nous ne sommes pas dans une dissertation, où le débat contradictoire des thèses est de mise, mais dans un texte littéraire écrit à la première personne et donc, avec un point de vue forcément lacunaire et subjectif. C'est au lecteur que revient dans ce cas, s'il le souhaite, la liberté de contester l'attitude ou le caractère du personnage. Je vous conseille à cet égard un maître du roman noir amoral Jim Thompson (un de ses livres,"1275 âmes" a été adapté au cinéma par Bertrand Tavernier sous le titre "Coup de torchon). Je pense aussi à "de sang froid" de Truman Capote où l'auteur raconte le meurtre d'une famille américaine par deux délinquants. Le bouquin a fait scandale à l'époque parce que l'auteur n'y apportait aucune condamnation morale, se contentant de raconter assez cliniquement les faits. C'est aussi ce qui a fait le succès du bouquin et créé un nouveau genre littéraire, plus proche du journalisme. Pour autant, la lecture de ce bouquin ne nous rend pas les deux délinquants plus excusables et, sans que l'auteur ait besoin d'apporter un point de vue moral contradictoire, l'horreur même des faits et la froideur de leur exécution créent chez le lecteur ordinaire un saisissement sans doute plus fort et plus durable que si l'auteur nous avait expliqué "ah je raconte ça, mais vous savez, c'est vraiment pas bien ce qu'ils ont fait". Je pense qu'on est capable, en tant que lecteur, d'arriver soi-même à cette conclusion.
Contribution du : 28/06/2019 17:14
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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT |
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Apprenti Onirien
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Je rebondis sur ton dernier commentaire Pierrick, pour te préciser que pour ma part c'est totalement gagné.
Mais je l'ai déjà exprimé en commentaire. Le reste du débat me paraît sans issue et je préfère à peine l'effleurer car, à mes yeux, l'auteur s'est vu reprocher le choix d'un thème qui dérange. Je le perçois comme une censure qui me déplaît par nature, et également car Oniris bénéficie d'un comité de lecture à qui revient ce rôle. Il me semble toujours préférable, face à un texte qui gratouille des choses déplaisantes, de passer son chemin plutôt que de demander des comptes à l'auteur. "Je pense aussi très platement que la littérature, comme d'ailleurs tous les autres médium artistique, peut se prononcer sur tout et d'ailleurs doit le faire encore davantage sur les tabous, sans se poser d'autres questions que celle -ci "est ce que ca représente une certaine réalité et est ce que ce faisceau d'exploration proposé, fait, dans une certaine mesure, avancer un tant soit peu le schmilblick"... En dehors du prosélytisme ou de la propagande, bien entendu, je pense que la parole libère toujours et que la littérature par sa liberté d'expression permet d'aborder des axes délicats, des modes de pensées, des choses horribles parfois, et cette liberté d'expression est précieuse justement pour rendre nommable certaines choses difficiles à nommer et ainsi mieux appréhender un acte, un phénomène. Oui, il faut écrire sur tout. " Merci Lariviere, je n'aurais pas exprimé en de meilleurs termes cet avis que je rejoins pleinement.
Contribution du : 28/06/2019 17:23
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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT |
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Onirien Confirmé
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Votre commentaire est excellent et il me touche. Je suis, pour ma part, surpris d'observer sur ce site que je connais peu, certains commentaires "inquisiteurs" qui, me semble t-il, ne sont pas compatibles avec l'idée que je me fais de la création. Je pars d'un postulat heureusement partagé par beaucoup d'auteurs (connus ou non) qui est celui de LA LIBERTE D'EXPRESSION, quel que soit le sujet traité.
Inconditionnel du travail littéraire de Louis-Ferdinand Céline, j'en arrive parfois à me demander si "Mort à crédit" ou le "Voyage au bout de la nuit" pourraient aujourd'"hui voir le jour. Bien à vous. Pierrick
Contribution du : 28/06/2019 17:27
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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT |
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Onirien Confirmé
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Merci infiniment pour ton commentaire.
Bien à toi
Contribution du : 28/06/2019 17:30
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"« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous |
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Onirien Confirmé
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Bonjour,
En découvrant certains commentaires étonnants (mais le mot est faible) à propos de mon texte "Anat", je ne peux résister à mettre en avant cette citation attribuée à Voltaire « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire". Cordialement Pierrick Blin
Contribution du : 28/06/2019 18:21
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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT |
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Expert Onirien
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14/01/2016 20:05 De Milan
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Comme je l'ai précisé dans le commentaire que j'ai publié sous la nouvelle de Pierrick, celle-ci a suscité en moi - et chez beaucoup d'autres commentateurs / trices - un réel sentiment de mal-être (je l'ai d'ailleurs relue pas plus tard que ce matin et ce sentiment est resté intact). Dans le fond j'entends. Sur la forme, rien à dire, l’écriture est sublime et j'ai pris grand plaisir à la lire.
Pour la petite histoire, en tant qu'homme, lorsque j'avais 25 / 30 ans, j'avais pas mal de peurs mais celle qui me hantait le plus était celle d’être un jour attiré par un enfant. Étant donné que j'étais dans les années où ma sexualité avait une très grande importance dans ma vie et que je me suis livré à quelques expériences, cette question a hanté mes nuits durant de longues années. Bien que jamais je n'aie ressenti quelque chose à l'égard d'un enfant, j'en étais arrivé à craindre de discuter avec la nièce d'un ami ou la petite sœur d'un autre. Fort heureusement, tout ça c'est du passé. Pourquoi je vous raconte cela ? Tout simplement parce que contrairement à ce que j'ai pu écrire dans mon commentaire (je n'avais lu la nouvelle qu'une seule fois), j'ai vu dans le texte de Pierrick autre chose que de la pédophilie. J'y ai vu tout le mécanisme qui se passe dans la tête d'un homme qui découvre un triste matin son attirance pour une enfant bien précise, et non pas tous les enfants. Peut-être fut-il attiré par elle car elle ressemblait à un amour de jeunesse ? Cette information ne figure pas dans le texte me semble-t-il. J'y ai également vu toute la souffrance qui découle de cette infâme découverte. L'envie de consulter ; de demander de l'aide ; d'écrire qu'il n'est pas un salaud sur le mur de l'école ; le fait de mordre violemment son oreiller pour ne pas hurler sa douleur ; ses pleurs lorsqu'il la suit dans la rue, bien conscient que ce qu'il fait est mal. Voilà pourquoi cette nouvelle m'a fait froid dans le dos, comme je l'ai écrit dans mon commentaire. Car cet homme, ça aurait très bien pu être moi. En revanche, ce qui m'a profondément gêné, c'est le final, lorsque le narrateur dit à Suzanne qu'il pourrait emmener Anat en Toscane. Ce qui sous-entend un éventuel enlèvement. Comme il a été dit plus haut, la littéraire se doit également de soulever ce genre de problème qui malheureusement, fait partie de notre société. Et je trouve personnellement que la nouvelle de Pierrick a soulevé de manière très intelligente et subtile le problème de l'homme qui se découvre être un éventuel futur pédophile. Je dis "éventuel" car rien ne prouve dans cette nouvelle qu'un jour il passera à l'acte. La réponse se trouve probablement dans le roman. Cela étant dit, je vous invite à vous intéresser de plus près aux écrits de la soi-disant grande pédiatre et psychanalyste pour enfants qu'était Françoise Dolto. Elle, dont la majorité des pédiatres actuels en ont fait leur point de repère, voici ce qu'elle a écrit dans le livre “La cause des adolescents”. C'est un livre que j'avais acheté lorsque je devais avoir 18 / 20 ans. J'en avais acheté plusieurs d'ailleurs. Le passage que vous vous apprêtez à lire, je l'avais à l'époque surligné en rouge vif. J'ai le livre sous mes yeux. Page 267. Je la cite : “Ce qu'il faudrait, c'est que la loi ne s'occupe plus de l’âge. Ne s'occupe seulement de l'inceste, des relations entre parents proches, frères, sœurs, parents, oncles, tantes, mais qu'il n'y ait absolument rien entre adultes et enfants comme interdiction”. Vous en redemandez ? OK, mais c'est bien parce que c'est vous. Extrait du livre "L'enfant, le juge et la psychanalyste" (toujours de F. Dolto). Page 34. Je la cite : "Si les enfants savaient que la loi interdit les privautés sensuelles et sexuelles entre adultes et enfants, eh bien, à partir du moment où un adulte le lui demande, s'il accepte, c'est qu'il est complice, il n'a pas à se plaindre. Mais il peut avoir, sans se plaindre, à dire : - Mais ça m'a fait très mal ! - Oui, pourquoi t'es-tu laissé faire puisque tu savais que ce n'était pas permis... A partir du moment où l'enfant est au courant, très jeune, de la loi, il est complice et on peut l'aider beaucoup mieux." Je pense également à feu Maitre Thierry Levy qui, en direct, avait de manière virulente (qui était d’ailleurs propre à sa personne) défendu la pédophilie lors d'une émission de l’excellent journaliste Frédéric Taddei. Je me souviens que tous les invités étaient restés scotchés à leur siège et lui, bin il est resté droit dans ses bottes, comme toujours. Pour info, il y a d'autres passages tout aussi indigestes (voire pires) dans d'autres livres de F. Dolto qui, je le rappelle, reste encore aujourd'hui une référence dans le domaine de la pédiatrie. Voilà où se trouve le cœur du problème dans notre société. Pas dans la nouvelle de Pierrick.
Contribution du : 28/06/2019 18:37
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Ce qui importe c'est d'aller vers et non d’être arrivé car jamais l'on arrive nulle part sauf dans la mort. Antoine de Saint-Exupéry (Citadelle) |
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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT |
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Organiris Animodérateur
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12/05/2016 20:15 De Vendée (85)
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À chaque fois que le fil de ce forum retourne à la question de la légitimité d'un auteur à endosser le rôle d'un pédophile, il devient hors sujet. En effet, nous sommes tous d'accord sur ce point : un auteur peut le faire. (que de lignes inutiles ont déjà étiré cette méprise, au moins une sur deux !)
Ce qui importe est le traitement comme le souligne Larivière dans le post #30, où il rappelle que l'équilibre dans le façonnage d'une fiction convoquant ce genre de malade est "loin d'être évident". Si les points de vue de Pouet et FrenchKiss quant à l'emploi du Je et du Il peuvent nous convaincre, alors reste à savoir si la "bonne" manière dans la nouvelle de Pierrick (pas dans son statu de roman) a trouvé cet équilibre. Pour ma part, je ne le pense pas. Subjectif mais effectif et je ne suis pas le seul à être dérangé par ce traitement. À partir de quel pourcentage de lecteurs peu convaincus doit-on considérer les maladresses comme excessives, et néfastes au récit (et je ne parle même pas du plan moral ou psychologique) ; pas facile à trancher n'est-ce pas ? Vincente
Contribution du : 28/06/2019 18:59
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