Bellini, merci pour la confirmation ! Moi c'est pareil, je n'écris que sous psychotropes ! Tiens, Cristale, nous avions parlé, au temps jadis, d'un sonnet classique en trisyllabes ; le voici :

Bikini
Sur la plage ;
Son visage
A bruni.

Bellini*,
Soyez sage !
Le bronzage,
C'est fini !

Puis l'automne
Reboutonne
Son corset

Quand Cristale**
Nous régale
D'un tercet...

(en espérant qu'il ne soit pas supprimé...)

___________________________

*Poète onirien qui a donné son nom à un cocktail alcoolisé.
**Poétesse onirienne dont le condor des Andes passe un peu trop souvent aux abords de ma villa (mais bon, c'est pas si grave !)

Davide,
Merci de m’avoir servi quatre verres vers et seulement trois à Cristale. Ce poème en publication officielle aurait sans doute mérité le seul et unique Passionnément que j’utiliserai jamais, ici ou ailleurs. Il faut dire que j’adore qu’on évoque le cocktail Bellini.

@ Vincendix

"Toujours cette perfection, cette limpidité (du cristal) et des vers qui débordent du sujet initial pour se répandre en vagues érotiques, bravo."

Merci beaucoup cher Vincent pour ce charmant commentaire et la haute notation qui l'accompagne.

J'ai lu également votre dernier poème "Le maître du temps" qui m'a beaucoup plu.

Bellini, merci beaucoup. Vous sachant auteur et commentateur passionné, sachez que le quatrain qui vous mentionne n'a d'autre intention que de faire mousser votre champagne (et votre ego). Votre quatrain me nommant n'est pas mal non plus, vous savez !

Franchement Davide quand j'ai lu "... je n'écris que sous psychotropes ! Tiens, Cristale," j'ai eu peur de devenir un produit illicite

Sérieusement, merci d'avoir relevé le défi avec ce sonnet trisyllabique parfaitement composé. Je reviendrai peut-être avec un petit tercet automnal, mais ici c'est toujours l'été

À bientôt




@Bellini
Je retiens " Merci de m’avoir servi quatre verres vers et seulement trois à Cristale"

Cristale,
Suite à ma première leçon de surf du #20, je suis rongé par le remords d’avoir tout gâché :

Crânement j’ai couru vers l’eau
Pour vous rejoindre avec ma planche,
Oubliant les douze Cointreau
Qui pesaient sur mon jeu de hanche.

Chère Cristale pardonnez,
Qu’étalé sur la mousse blanche
Aient disparu boucles et nez
Dans la fureur d’une avalanche.

Afin de vous reconquérir
Je veux bien déplacer ma raie
Vers le côté, comme un martyr,
Au risque qu’elle vous effraie.

Je me lamente d’un soupir ;
Vous le condor et moi l’orfraie…

Bellini

Non non, Cristale, tu n'es pas un produit illicite, encore moins un produit de mon imagination !


Merci pour tes mots. J'attends ton tercet avec impatience !


Joli poème Bellini : tiens, cette forme ressemble un peu à celle du sonnet élisabéthain (ou shakespearien).

Pour clore ce fil et remercier mes charmants intervenants

un tercet sinon rien juste un peu rallongé...

En octobre
Nulle opprobre
Ni placet

La pantoufle
Emmitoufle
Sans lacet

Oui Stéphane
A raison
La saison
D’été fane

Bellini
En reparle
L’ami Karle
A bruni