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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Maître Onirien
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28/12/2008 17:33 Groupe :
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La vieille ferme
J’ai imaginé une suite à ma nouvelle « L’adieu à Cutigliano ». Une année s’était écoulée depuis que Maria et Guiseppe Zanieri étaient arrivés en France en avril 1937. Guiseppe taillait des pavés, jour après jour, dans la magnifique pierre bleue et noire du Maupuy. Son apprentissage avait été difficile, mais avec les conseils de ses camarades et beaucoup de persévérance, il pouvait maintenant présenter chaque soir au contremaître près d’une centaine de parallélépipèdes de granit. Il avait calculé que cent pavés correspondaient à environ trois mètres carrés de revêtement d’une rue ou d’une place. Cette pensée lui donnait un peu de courage pour supporter son labeur monotone. Il appréciait l’entraide entre les ouvriers, quelle que soit leur nationalité : espagnole, italienne, tchécoslovaque, yougoslave et française. Cette dernière était majoritairement composée de paysans creusois, car les métiers de la terre ne permettaient généralement plus de vivre décemment. Il avait appris rapidement les rudiments de la langue française à leur contact. Mais ce travail qu’il devait effectuer à un rythme élevé, ces mêmes gestes répétés plus de vingt mille fois chaque jour, ne lui plaisait guère. S’il n’y avait pas eu ses camarades et un salaire régulier assuré, il aurait depuis longtemps démissionné. C’est ce qu’avait fait son ami, Emilio Galardi, qui avait quitté son poste d’abattage des roches à la Grande Carrière en début d’année. Son épouse, Madeleine, qui connaissait les dangers du minage du granit, avait beaucoup insisté pour qu’il propose sa candidature pour un emploi au dépôt de la gare de Guéret. Emilio avait fini par lui donner raison et travaillait désormais « aux aiguillages ». À la mi-juin, Maria et Guiseppe invitèrent Madeleine et Emilio à déjeuner. À cette occasion, Guiseppe annonça son intention d’arrêter le métier de tailleur de pierres. Emilio, enchanté par cette bonne nouvelle, lui rappela que des postes étaient encore à pourvoir, au dépôt, à l’entretien des voies ferrées. – Je ne dis pas que c’est facile tous les jours, mais le travail me paraît beaucoup moins pénible et plus diversifié qu’à la Grande Carrière. Toi, tu pourrais suivre des cours du soir et passer l’examen pour être conducteur de train, je suis certain que tu réussirais. – Oui, mais tu vois, tant qu’à faire de changer, j’aimerais plutôt devenir mon propre patron, même si je gagne moins d’argent en faisant bien plus d’heures. J’ai besoin de liberté, et ce serait un exemple, je crois, pour nos enfants. Gina et Roberto. Avec Maria, nous voulons mettre toutes les chances du côté de notre famille. – C’est un choix : l’indépendance avec une part d’aventure, d’incertitude, ou bien peu de possibilités d’initiative, mais avec la sécurité, résuma Emilio. – Et puis tu sais bien que je n’aime pas trop être commandé. J’ai remarqué que les chefs, qu’ils soient contremaîtres ou responsables de chantier, n’étaient pas forcément les mieux placés pour donner des ordres ou pour diriger. Certains ne connaissent qu’à peine le métier ! Mais ne t’inquiète pas, je vais préalablement étudier notre projet dans tous ses détails. – L’avenir de notre famille se dessine maintenant, ça vaut bien quelques efforts, rajouta Maria. Je travaillerai aussi, évidemment. Je suis d’accord avec Guiseppe : on a qu’une vie, il ne faut pas la gâcher. Si on a fui le fascisme et parcouru plus mille kilomètres pour trouver une terre d’accueil, ce n’est pas pour que Guiseppe casse des cailloux comme un bagnard toute son existence. – Je t’aiderai, Maria, si tu as besoin pour garder les enfants, proposa Madeleine. Mais, ce serait quoi votre idée d’entreprise ? – On pensait à la menuiserie-ébénisterie, répondit Guiseppe. Je fabriquerai et restaurerai des meubles. Le vieux Taddio m’a appris le métier dans son atelier en contrebas de la scierie de Cutigliano, j’y étais employé, autrefois, à la morte-saison. Il me suffirait d’un local de vingt à trente mètres carrés pour débuter, j’emprunterai pour acheter les machines et le bois. Ce sera sans doute très difficile au départ, mais j’essaierai de travailler, en complément, comme journalier dans les fermes à la période des fenaisons ou des moissons et peut-être dans les scieries. – Je pense que vous allez un peu trop vite en besogne, dit Emilio. À mon avis, vous devriez attendre d’être naturalisés. Ça vous laissera le temps d’étudier tranquillement votre projet sous toutes les coutures et rechercher le meilleur emplacement possible. – Nous avons déposé un dossier à la Préfecture dès notre arrivée à Guéret, ça devrait maintenant rapidement aboutir, j’espère, répondit Emilio. – Oh, c’est compliqué l’administration, peut-être même plus qu’en Italie. Moi, j’ai attendu près de deux ans… – Mais, enfin, le fait d’être italien n’empêche pas de créer sa propre entreprise ! fit remarquer Madeleine. Regardez Rivola qui exploitait déjà une carrière bien à lui, à Savennes, alors qu’il n’était pas encore naturalisé. En tout cas, moi, je connais un bâtiment prêt à vous accueillir, mais je ne sais pas si ça vous conviendrait, sans eau ni électricité. Je pense à la petite ferme que m’ont laissée mes pauvres parents décédés à la fin de la guerre de 14-18. Si ça vous tente, profitez-en ! C’est dans un hameau de la commune de Moutier-d’Ahun, à une vingtaine de kilomètres de Guéret. – Oh là là, mais c’est une vraie masure ! s’exclama Emilio. Il y aurait un sacré boulot de remise en état… – Mais il faut voir, peut-être pour débuter..., insista Madeleine. Le pré et le champ ont été vendus à un agriculteur, mais il reste un jardin dans le prolongement des bâtiments. Au moins, vous pourriez profiter de bons légumes et élever quelques poules et des lapins… Et puis, pas question de loyer entre nous ! – Guiseppe gardait le silence. Il ne pouvait rien dire ni réfléchir à quoi que ce soit ; sa gorge s’était nouée et une larme brillait au bord de chacun de ses yeux. Maria était tout aussi émue et lui tenait la main. – Bon, mes amis : va tutto bene. On va aller rendre une petite visite à cette ancienne fermette, si vous voulez. Mais je vous préviens, c’est pas un cadeau ! Le dimanche suivant, après avoir confié Gina et Roberto à une voisine, Madame Passadour, ils partirent tous les quatre à vélo en direction de Moutier-d’Ahun. La campagne resplendissait en ce mois de juin. Les moissons étaient déjà bien entamées, avec une herbe devenue haute et lourde grâce aux pluies d’avril et à la bonne chaleur de mai. Les cyclistes et les paysans se saluaient de pré en pré. Emilio et Guiseppe faisaient les pitres sur leur vélo, zigzaguant, empruntant des raccourcis, se dressant les bras en l’air et debout sur les pédales… Ils vivaient pleinement l’instant présent sous le gai soleil des chemins de traverse. La ferme se situait en bord de route, à l’entrée du hameau de La Vaury. Elle avait pu, en son temps, accueillir huit à dix vaches et un enclos pour les veaux. Le logement prolongeait la partie basse de l’étable. Le terrain s’étirait sur une centaine de mètres, il dominait une combe qui formait un damier de prairies et de champs cultivés de part et d’autre d’un ruisseau nonchalant. À l’extrémité d’une courette, un tilleul majestueux bruissait dans un nuage d’abeilles. Guiseppe réfléchissait à un possible aménagement des bâtiments. Il prenait conscience de la masse des travaux à réaliser avant de pouvoir démarrer son activité. Seul le logement pouvait être rendu rapidement habitable après quelques dimanches de labeur. Il essayait de ne pas le montrer, mais il se sentait vraiment découragé. – Tu vois, Guiseppe, c’est beaucoup de boulot, lui dit Emilio, qui avait bien perçu le désarroi de son ami. Même le jardin que j’avais nettoyé en début d’année est de nouveau envahi par les herbes folles et les ronces. – Oui, je ne pensais pas que c’était en aussi mauvais état. Tout est à reprendre, y compris la charpente et la couverture. À première vue, il faut tabler sur au moins six mois de travail à temps plein, et encore, à condition d’avoir de l’aide de temps à autre. – Oh, pour ça, tu peux compter sur moi, évidemment, et sur les amis de la carrière : Giovanni, Aldo, Lino... – Merci, Emilio, mais je ne pourrai pas à la fois trimer dans les champs et rénover cette ferme. Je dois bien réfléchir avant de prendre une décision. Allons mesurer les bâtiments, et cet après-midi, si tu veux bien, on ira visiter les environs : Moutier, ainsi qu’Ahun, la petite ville à proximité, pour « sentir » les choses et noter les entreprises déjà installées dans le secteur. – Je crois qu’il existe une scierie près d’Ahun, ça pourrait t’intéresser, dit Madeleine. Peut-être que tu pourras t’entendre avec eux pour ton activité future si vous décidez d’engager les travaux de remise en état. – Bon, en attendant, les amis, j’aimerais bien étendre la nappe sous le tilleul, proposa Maria. Ça va être l’heure du repas. Je sais pas vous, mais moi la balade à vélo m’a donné une faim de loup. Et puis, il me plait bien cet arbre aux abeilles. – Tu vois, Guiseppe : tu pourras même installer des ruches et produire du miel, le taquina Emilio. Ici, c’est le paradis sur terre ! Allez, mangeons : « le casse-croûte porte conseil… » Et le repas délivra son conseil : un an plus tard, la famille Zanieri habitait l’ancienne ferme de La Vaury. Les premiers petits meubles quittaient les mains de Guiseppe pour s’en aller vivre leur vie dans les maisons des campagnes et des villes. Trois mois après, la guerre viendrait briser cet élan. (9576 caractères, espaces compris)
Contribution du : 02/04/2022 20:16
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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Maître Onirien
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BZZZ !
BZZZ était une jeune abeille très évoluée, très ambitieuse ; de son vrai nom Apis Mellifera, ses compagnes l’avaient surnommée BZZZ car elle ne tenait pas en place, elle n’aimait pas trop obéir aux commandements de la ruche, à ce réflexe conditionné qui faisait qu’instinctivement ses sœurs comme les cellules d’un même organisme, allaient toutes dans la même direction, elle aurait aimé n’en faire qu’à sa tête de temps en temps, réfléchir par elle même, mais voila, elle était butineuse, et elle devait se comporter en butineuse évidemment. Levée avec le soleil, passer de fleurs en fleurs, se poser quelques secondes, sucer des calices pas toujours accueillants, peigner des étamines poudreuses, et recommencer, rien de bien excitant ! Elle enviait secrètement la Reine, ah ! la Reine, dorlotée, câlinée, nourrie richement, léchée par les ouvrières et surtout pouvant vivre près de cinq ans, le rêve ! C’était la reine qui maintenait la cohésion dans la colonie grâce à ses phéromones, c’était la reine qui créait et augmentait le couvain. Mais par chance, l’actuelle reine commençait à vieillir, elle ne pondait que de œufs stériles donc des mâles, ses jours dans la ruche étaient comptés ! Elle serait bientôt remplacée, il y aurait une place à prendre, si cela pouvait être elle, et en fait pourquoi pas ? Vous rendez-vous compte : BZZZ, reine de la ruche, commandant l’essaim des simples travailleuses, vertes de jalousie ! Mais elle ne savait pas la pauvre, que pour devenir « reine » il fallait être choisie à la naissance, être nourrie essentiellement de gelée royale , faire le vol nuptial, être fécondée par de nombreux mâles, ah faire l’amour, et enfin regagner la ruche pour pondre, pondre,pondre… BZZZ fantasmait. Oh ! arrêter les tâches subalternes si dégradantes pour une abeille de son niveau ; seule la couronne était envisageable… Aussi après bien des jours, quand la jeune « reine » avait été choisie, BZZZ bien que terriblement déçue, gardait un espoir car elle savait que des tâches plus gratifiantes allaient être attribuées, elle était sûre vu ses qualités qu’elle monterait dans la hiérarchie, »mellifique » jusqu’à devenir au moins « escorte » de la nouvelle reine, celle qui la nourrit, la soigne et donc, qui est très proche du trône. Les nouvelles tâches distribuées, BZZZ anéantie, s’était vue promue « ventileuse » ( ô ironie), une spécialité qui ne demandait aucune connaissance particulière il s’agissait de battre sottement des ailes afin d’aérer la ruche , un travail mécanique de « climatiseur » en quelque sorte et qui était dévolu en général aux plus vieilles abeilles, celles qui trop usées, ne pouvaient plus faire grand-chose et n’avaient que peu de temps à vivre. Ainsi, comme elle le souhaitait, BZZZ changea effectivement de « métier » ! O déchéance ! 2800 caractères plus espaces
Contribution du : 02/04/2022 20:20
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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Visiteur
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Et merci à vous LULU d'avoir accepté de poster mon deuxième essai de nouvelle
Contribution du : 03/04/2022 07:51
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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Maître Onirien
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06/04/2019 15:46 Groupe :
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Bonjour Lulu
Oui à une certaine époque le "pater familias" faisait la loi, et tout le monde à la maison obéissait. Les choses ont changée heureusement, l’héroïne de votre nouvelle malgré son age obtempère, mais en fin d'histoire elle se rebelle et change de parcours. On espérait ce revirement pour son bonheur. Belle petite nouvelle où l'on voit une jeune fille tenir tête à son "dictateur" de père, il fallait le faire. Cordialement. poldutor
Contribution du : 03/04/2022 08:46
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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Maître Onirien
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Bonjour Luz
Oui la vie était dure pour ces déracinés fuyant le fascisme, ces Italiens qui ne connaissaient pas un mot de français, mais leur courage et leur détermination et sans doute aussi la solidarité de leurs camarades leur a permis de s'intégrer d'élever dignement leur famille avec des enfants qui souvent réussissaient mieux que les petits français ! Belle nouvelle et bonne leçon de courage. Cordialement. poldutor
Contribution du : 03/04/2022 08:53
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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Maître Onirien
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06/04/2019 15:46 Groupe :
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Bonjour Véro
Toujours aussi distrait, j'ai attribué votre nouvelle à Lulu qui a eu la gentillesse de présenter votre travail. Mon commentaire reste le même! Cordialement poldutor
Contribution du : 03/04/2022 09:05
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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Maître Onirien
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Bonjour Plumette
Quel dommage d'abandonner un métier aussi utile qu'infirmière, mais l'incroyable pandémie du début de ce siècle peut expliquer l'ecoeurement ressenti... J'ai aimé le retour chez mamy et le souvenir plein de tendresse de papy qui traite sa petite fille comme ses petits fils...et le courage de celle-ci pour faire un travail qui semble plutôt dévolu aux garçons. Cordialement. poldutor
Contribution du : 03/04/2022 09:19
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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Maître Onirien
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06/04/2019 15:46 Groupe :
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Bonjour Hersen
Belle nouvelle en forme de conte. "ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux" ! Quel beau métier que professeur de chant pour oiseaux, mais qu'il est encore plus gratifiant de les libérer... Oui l'amoco Cadiz (entre autre) a fait des dégâts effroyables pour la faune et la flore marines. pour cette nouvelle Cordialement. poldutor
Contribution du : 03/04/2022 09:31
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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Organiris
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03/05/2015 18:24 De Algarve
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Et changer de vie
de Vero Un père plenipotentiaire qui juge tout des membres de sa famille, adjuge de ce qui est bon pour chacun et tout ça finit en grabuge. Un père qui dirige sa fille, tout comme il fait taire sa femme, vers ses propres intérêts, la conscience tranquille puisqu'ils sont "familiaux, ces intérêts. Ton sujet est bien mis en évidence, et peut-être même un peu trop, car on comprend assez vite, ce qui n'est pas un problème, mais tu aurais pu ménager des sphères plus subtile dans le propos, qui auraient donné au lecteur une plus large place. Pour exemple : tu dis assez tôt que les avions pour l'Italie et l'Australie sont le même jour. Dès lors que j'ai lu cette phrase, j'ai en quelque sorte un peu perdu de l'intérêt, car cette phrase dessine la fin. Nous la connaissions, cette fin, mais elle n'offre dès lors plus de surprise. Un excellent point : Au début de la nouvelle, il y a la volonté de dire la vérité au père, ce qui engendre un immense malaise psychologique. Et cette vérité ne sera finalement pas dite, elle sera actée. J'apprécie beaucoup ce point qui montre que si elle ne veut pas affronter son père, c'est parce qu'elle sait qu'une fois de plus, elle serait enfoncée et remise sur le droit chemin. Une vérité qu'elle pourra lui dire peut-être dans 20 ans, quand elle aura mené sa propre vie comme elle l'entendait. Merci d'avoir participé à ce défi !
Contribution du : 03/04/2022 09:43
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Personne n'est Étranger sur Terre. |
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Re : Défi de nouvelles n°6 : Un changement de métier |
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Maître Onirien
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06/04/2019 15:46 Groupe :
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Bonjour Lulu
Cette fois j'ai bien lu une nouvelle écrite par vous! Sage femme voilà un métier que l'on n'honore pas assez, quoi de plus merveilleux que d'aider à naitre? Il est vraisemblable que les mères oublient un peu vite la personne qui a suivi leurs grossesses, les conseillé et les a aidé à mettre au monde leur enfant. L'héroïne de votre nouvelle a sacrifié sa vie privée pour le dévouement à autrui. On peut d'une certaine façon comprendre son époux. Merci pour cette nouvelle pleine d'humanité. Cordialement. poldutor
Contribution du : 03/04/2022 09:47
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