Oui Jeanphi je t'ai tout à fait compris, je pense que tu parles du dictionnaire. Moi même je possède un Petit Robert dont je me sers de temps à autre. Je possède aussi deux gros roberts, dont je me sers aussi de temps à autre, mais je n'en dirai pas plus pour ne pas froisser les pages qui restent à écrire avec ses derniers.


Du coup nouvelle anecdote, exceptionnellement je lui donne un titre, que j'ai inventé moi même en réfléchissant quelques minutes.



" PARLONS DU MENU "

Cesaria Evora était une chanteuse du Cap Vert. Elle était d'un appétit dont la légende à Mindelo - sa ville natale - est resté célèbre. Mais elle était aussi de réputation très capricieuse.

L'histoire prend place en 1956, année ou Cesaria allait avoir 15 ans. Les parents de Cesaria, Ed Evora ( Un immigré Américain ), et Candid Evora ( une Cap-Verdienne ), étaient très patients et compréhensifs avec leur insatiable fille, Ils n'hésitaient d'ailleurs pas à l'emmener au restaurant ( après avoir économisé plusieurs mois ). Son restaurant préféré était " L'Entier Canasson ".

Un soir, la famille Evora s'y rendit. Le serveur du restaurant, après avoir accueilli comme il se doit ces clients fidèles, demanda comme toujours, prévenant, à Cesaria : " Comment allez vous Mademoiselle Evora ? Vous avez faim aujourd'hui ? Qu'est-ce que je vous sers ? "
Cesaria répondit alors l'estomac noué : " J'ai faim ! je mangerais un cheval ! ".

Après quelques minutes, le serveur revint bredouille de l'écurie adjacente au restaurant et informa sa cliente qu'ils n'avaient plus de cheval. Le serveur lui dit alors pour apaiser les futures tensions : " Parlons du menu si vous le voulez bien "
Mais Cesaria, déjà entrée dans une colère noire depuis plusieurs secondes, ne voulait rien manger d'autre, elle invectiva le serveur, et même l'insulta ! Au bout de 5 minutes, le serveur, n'ayant pu raisonner sa jeune cliente - et alors au bout de ses nerfs - ne pu s'empêcher de l'envoyer sur les roses :

" Tu n'as qu'a bouffer tes sandales "

Cesaria, affamée, pris ses sandales et les dévora pour calmer sa faim.

Sa colère fut audible à près de 4 kilomètres dans la ville, ce qui fit sortir les habitants dans les rues, et sur le chemin du retour de Cesaria vers sa maison, les habitants constatèrent que Cesaria était pieds nus.

Pour se moquer, les habitants la surnommèrent "La diva aux pieds nus" et ce surnom la poursuivit toute sa carrière.

Mon Dieu qu’à la relecture le préambule à mon précédant message est incroyablement beauf, mal tourné, et n’à rien à faire sur un tel site. Une rinçure de plus sur ma trace de poète, je les évite au maximum, certaines m’échappent malgré tout.
Edition du message impossible, Game Over.


J’en profite pour te signaler que j’ai rebondi Jeanphi, selon ton souhait !

Défi : Et si tu rebondissais à ton tour ? Avec ton « Dé Marley » il est établi que tu as tout à fait l’esprit tourné pour ce genre de petit exercice ! Mais tu peux faire un truc sérieux pas forcément humoristique ; ou rester dans la veine de ta dernière anecdote si tu y tiens, peu importe.

J’offre une piste à explorer au grand amateur de classique que tu es : An 1817, L.V. Beethoven, surdité, canidé, fusil, bal de l’université technique de vienne.

Bon jeudi !!