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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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24/12/2008 15:36 Groupe :
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Je ne sais plus où je trouve la force d’endurer ces séjours en bord de mer.
Les vacances : vivre pareil, manger pareil, écouter les même mots, des même personnes, même appart qui sent le moisi. Aujourd’hui clou des animations estivales : concours de château de sable. Évidemment je m’y colle. Patrick a son cours de planche, Léa dort. Elle est rentrée vers trois heures ce matin. Elle m’a piqué mon tee-shirt, j’ai du mettre un des siens. Je trimballe les seaux et les pelles. Mathéo l’exige, il affirme que c’est le rôle des parents. On nous attribue une portion de terrain sablonneux. Il y a un vent de fou. Encore heureux, le ciel est bleu, pas comme ces derniers jours. -Ici. Creuse. J’en ai plus qu’assez de sa manière de parler mais il vaut mieux éviter une de ses crises publiques dont il a le secret. -Plus vite. Tu lambines ! Je continue de ronger mon frein en silence. -Regarde, on est en retard, tu traines. -Si tu m’aidais un peu ? -Non, je supervise. Là, un autre trou. Vraiment, t’es nulle. Soudain, je ne pense plus qu’à l’odeur de moisi, au vent, au 14 juillet, à tous ces gens pourvus d’enfants, à mes gosses odieux, aux odeurs de frites ; la colère m’étrangle, la claque part, je lève l’ancre. J’aime l’été. J’aime regarder les filles. Oh oui, j’aime regarder les filles. Le groupe est parfait aujourd’hui: il s’agit pour la plupart de mères attentives à leur progéniture occupées à la construction de château de sables. Elles ne me remarquent pas, je peux les observer en toute tranquillité. Sur leur peau, je dois le reconnaitre, on remarque quelques flétrissures, mais, bon, faut savoir se satisfaire de ce que la vie vous offre et puis je ne déteste pas faire travailler mon imagination. Voyons, celle-ci, avec le mini short affriolant et le tee-shirt un peu trop petit. Échevelée, elle pince ses lèvres avec sensualité. La voici à quatre pattes, j’adore sa façon de balancer ses hanches. Sa poitrine aussi tangue agréablement. Elle creuse. Le tissu colle sa peau. Ses bras luisent d’ambre solaire. je me sens dans une forme olympique. L’air de la mer y a pas à dire ça a tendance à me fouetter, m’électriser même. J’adore sa façon d’essuyer son visage avec le bras, et ses yeux d’une intensité troublante. Quelle volupté dans sa respiration ! Mais voilà qu’elle se lève, un rictus horrible déforme son visage.je ne peux retenir un cri de surprise. Le gamin prend une claque. Le château s’affaisse. Un irrésistible désir me pousse à la suivre.
Contribution du : 25/07/2012 18:12
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Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant. V Hugo |
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Re : Contraintes contrastes |
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Du grand art Costic, j'adore ! Félicitations !
Contribution du : 25/07/2012 18:22
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Re : Contraintes contrastes |
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Maître Onirien
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22/02/2010 10:47 De Luxembourg
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Petit essai, la fin pourrait être mieux formulée mais j'ai supprimé plein de passages pour être dans les clous, dure contrainte :)
- Et maintenant, on fait quoi ? - Un château de sable. Ils n'ont pas l'air convaincu. - Ce ne sera pas n'importe quel château. Ses tours seront hautes, ses meurtrières finement dessinées. On viendra de loin pour le voir. Nous ferons tous de notre mieux et je suis certaine que nous réussirons ! Ils ont le sourire, ils sont surexcités. Mais ils attendent toujours. - Vous tous, ramenez des sceaux. Toi, va chercher des coquillages, toi, des morceaux de bois, toi, des algues. Vous deux, venez, on va faire le plan du château. - On pourrait partir sur un carré. - Ou un pentagone ? - On fera huit côtés et une avancée pour la porte principale. Double muraille, un donjon à l'intérieur, des douves, un pont, un poste de garde à l'entrée et une route qui mène au bourg. Dessinez-le moi pendant que je surveille ce que font les autres. Je me sens bien. Je m'active, le château s'élève petit à petit, pas assez vite, je prends les choses en main, négocie, dirige, graisse les rouages. Un gamin, trop petit pour s'intégrer à l'équipe, gène les autres, je lance un ou deux sarcasmes et il part, rouge comme les peaux trop cuites des vacanciers. On touche au but. Mais une tourelle s'effondre, puis une autre. Et le sol qui se rapproche à toute vitesse de moi en emportant ma joue. – Je gigote sur ma serviette, croise les jambes, les décroise. Il fait chaud. Je repense au boulot, à ceux qui travaillent, penchés sur leur écran d'ordinateur, tuant le temps peut-être, ou plus sûrement écrasés sous la masse de corvées infligée par Sandrine. À quoi je joue, là ? Je respire un grand coup. Je suis en vacances. Soleil, sable clair, mer. Gamins qui braillent… Une petite fille (12, 13 ans?) se tient debout et donne des ordres sur un débit de mitraillette tandis qu'une armée s'active autour d'elle pour construire son château. Elle n'arrête pas. Elle a des idées sur tout, les meilleures, elle a une algue dans la main, j'ai cru voir qu'elle fouettait ceux qui n'avançaient pas assez vite, j'ai du rêver. Avec des lunettes carrées en plus, ça serait le portrait de Sandrine tout craché. Un gamin (5, 6 ans?) s'est approché, il a vu le château, ses yeux brillent. Il veut aider, il a des idées lui aussi mais n'ose pas les dire, il est timide. La chef passe devant lui, lui ordonne de faire un pâté, il s'exécute, heureux. Pâté raté, remarque cinglante de Sandrine, il s'en va, espoir brisé, Sandrine rit, les autres baissent la tête, je me lève et la gifle part. Demain, je pose ma démission et je pourrai enfin savourer mes vacances en paix.
Contribution du : 26/07/2012 01:04
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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Merci MR F!
Sympa placebo...on l'imagine bien cette Sandrine au fouet d'algue...A croire que les histoires de châteaux de sable finissent le plus souvent par une claque ... Un petit truc pas trop bien compris: en emportant ma joue?
Contribution du : 26/07/2012 14:38
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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- Et à présent, qu'est-ce qu'on fait?
- Un château de sable mais pas sur le bord de la plage. - Quel genre de château. - Un château avec des tours qui seront très hautes, illuminés avec des bougies. les gens viendrons de loin pour le voir notre château illuminée. Nous ferons tous de notre mieux et je suis certaine que nous réussirons à le faire! - Quand est-ce qu'on commence. - Tout de suite en allant des sceaux de sable, des coquillages, des morceaux de bois, toi, des algues. -Quand à vous les amis, on va faire le plan du château. - On pourrait partir sur un carré. - Ou un pentagone ? - On fera plusieurs côtés et une avancée pour la porte principale. Double muraille, un donjon à l'intérieur, pour y mettre des crimniels, des douves, un pont, un poste de garde à l'entrée et une route qui mène au bourg. Dessinez-le moi pendant que je surveille ce que font les autres. Je me sens bien. Je m'active, le château s'élève petit à petit, je prends les choses en main, négocie, dirige, graisse les rouages. Un gamin et une petite fille, trop jeune pour s'intégrer à l'équipe pour bâtir ce château de sable sur la plage. - Mais une de nos tourelles s'effondre, puis une autre. Et le sol qui se rapproche à toute vitesse de moi en emportant ma joue. – Je gigote sur ma serviette, croise les jambes, les décroise. Il fait chaud et les nuages s'en viennent. Je repense au boulot, à ceux qui travaillent, penchés sur leur écran d'ordinateur, qui écrives des textes, joue à des jeux de cartes, en attendant la pause du dîner disait la blonde de Sandrine. À quoi je joue, là ? Je respire un grand coup. Je suis en vacances. Soleil, sable clair, mer avec des très grandes vagues où ils y avaient des surfeurs, des bateaux à voiles. Gamins qui braillent… Une petite fille qui se tient debout et donne des ordres sur un débit de mitraillette tandis qu'une armée s'active autour d'elle pour construire son château de sable de la plage. Elle n'arrête pas. Elle a des idées sur tout, les meilleures, elle a une algue dans la main et un sac de coquillage., Un gamin de la plage s'est approché, il a vu le château de sable avec ses lumière, ses yeux brillent. Il veut aider, il a des idées lui aussi mais n'ose pas les dire, il est timide. La chef passe devant lui, lui ordonne de faire un pâté, il s'exécute, heureux. Pâté raté, remarque cinglante de Sandrine, il s'en va, espoir brisé, Sandrine rit, les autres baissent la tête, je me lève et la gifle part. Demain, je pose ma démission et je pourrai enfin savourer mes vacances avant de retourner en classe.
Contribution du : 26/07/2012 16:38
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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(je viens de relire la contrainte et j'ai un souci avec le texte pondu dans mon TGV: mon chateau de sable n'est pas à la mer et on n'est pas sur un contexte plagiste... Dites moi si ça ne marche pas et je verrai pour écrire autre chose)
--------------------------------------------------------------------- Mes chèvres survivront-elles au désert ? Voilà des heures que nous marchons et la question me taraude depuis midi. Alors que nous progressons sous un soleil de plomb, les hauts remparts de l’ancienne cité se dessinent. Autrefois capitale d’un véritable empire, ce n’est plus qu’un point sur la carte approximative des caravaniers. Pourtant, la citadelle a fière allure, même si elle n’a été construite qu’avec le sable alentour et tombe en ruine. Je me suis toujours demandé comment les architectes des temps anciens avaient pu faire transformer ces grains insaisissables en murailles et en tours si solides. Et puis quelle patience pour les assembler ! Mais ces considérations ne me font pas oublier la question principale : comment vais-je nourrir mes chèvres et les abreuver d’ici à leur vente sur le marché ? Les pauvres marchent sur un chemin difficile depuis le matin. Nos réserves d’eau sont au plus bas. Par mesure de précaution, j’ai rationné la consommation. Après avoir bu une grande gorgé, j’ai laissé le reste aux meilleures chèvres, celles dont je suis sûr qu’elles parviendront à destination. Les autres seront sacrifiées, même si ça me fend le cœur. Nous arrivons aux portes du château de sable juste avant le couché du soleil. J’ai de la chance, mes chèvres sont là, pas très en forme mais toutes vivantes. Au total, la traversée du désert s’est bien déroulée. Si je trouve une fontaine publique avant demain, mes affaires sont sauvées ! ------------ Trente pas devant moi, mon mari imprime au troupeau un rythme lent mais sûr. Il sait y faire pour vaincre cette étendue aride, exempte d’oasis. Il va vendre une partie du cheptel –l’essentiel de ma dot– au marché de S***, l’ancienne capitale. Il pense en tirer un bon prix dans cette vieille forteresse où la viande est rare. Sans doute a-t-il raison, mais les conditions de voyage sont dures. La distance est longue et les animaux arrivent à la limite de leur endurance. Heureusement que mon mari m’avait chargé de porter leur provision d’eau et quelques ballots de fourrages. Hier midi, j’ai constaté que notre dernière outre fuyait légèrement. Quand il s’en est rendu compte, mon mari m’a battu. Aujourd’hui, mes jambes profondément écorchées me portent à peine. Depuis, les distributions d’eau se font sans moi et depuis la fin de matinée, la soif me torture. Je trébuche sans cesse dans l’après-midi. Même les chèvres crevardes m’ont dépassées et j’ai du mal à les suivre des yeux. Je finis par m’allonger. Le troupeau est maintenant trop loin et je vais me perdre dans les dunes si je continue. Mes forces m’abandonnent tandis que le soleil rentre sous la Terre. Mes blessures se sont infectées. Mon regard se voile. Je vais mourir, … seule dans ma burqa.
Contribution du : 26/07/2012 18:45
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Re : Contraintes contrastes |
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Visiteur
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Martin, tu n'as pas le droit de recopier le texte d'un autre ! Ca s'appelle du plagiat est c'est interdit.
Placebo j'aime beaucoup, c'est très vivant comme tableau. Palimpseste: c'est bien écrit, mais oui c'est quand même un peu loin de la contrainte (rires), vous nous proposez autre chose en la respectant ?
Contribution du : 27/07/2012 08:38
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Re : Contraintes contrastes |
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Chevalier d'Oniris
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20/05/2012 15:33 De Calvados
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Allez quelque chose d'assez classique... pas très inspiré...
Au passage, bravo à Costic et Pépito ! @ Palimpseste : malgré le détournement de contraintes, j'aime bien ton texte, notamment le fait que la première partie soit exempt de toute référence à la femme. C'est bien plus subtil et efficace ainsi. Très bonne idée. LUI : Cet enfant est beau. Il n’y a pas d’autre mot. Ces grands yeux noirs qui pétillent, ces cheveux bruns clair, ces traits fins, cette peau dorée… Et ce sourire ! Ce sera un tombeur, c’est sûr. En plus, il est loin d’être bête… Quand je vois le château de compet’ qu’il est en train de faire, tous les autres gosses de la plage vont être ridicules. A huit ans seulement, on dirait qu’il a pris des cours d’architecture ! Et adroit avec ça. Bon d’accord, c’est vrai que je suis assez calé en châteaux de sable et qu’il a eu un bon prof. Et les bons gènes ! Mais quand même ! Bon ok, sa mère est bien foutue aussi. Mon Dieu, que tu es sexy… Tiens d’ailleurs le voisin est en train de se rincer l’œil on dirait. Je vais lui montrer que j’ai vu son manège. Mais on dit tel père, tel fils, non ? Alors ne boudons pas notre plaisir. Je suis fier de lui, c’est vrai. Et alors ? Quoi de mal à ça ? Quand je les vois tous les deux, je crois qu’on peut dire que j’ai bien réussi ma vie. Et je dois ça à moi seul ! Allez, je vais l’aider un peu, ce donjon peut être amélioré. Il ne peut pas tout savoir encore ce môme ! ELLE : Non mais regardez ce petit coq en train de surveiller sa basse-cour. Il s’extasie de son poussin, il se se rengorge devant sa petite famille. Oui, il est beau cet enfant. Et oui, ta femme prend soin d’elle. Oh, ce coup d’œil circulaire pour voir si aucun mâle n’ose poser les yeux sur moi. Chasse gardée, hein ? Ton regard qui s’attarde sur mon corps, c’est tout ce que tu connais de moi après toutes ces années… Je n’en peux plus. Je ne te supporte plus. Un jour, bientôt, je te le dirai. Et pour te faire regretter toutes ces années où tu m’as considérée comme ta propriété, je t’avouerai tout. C’est décidé. Ce jour-là, je t’expliquerai que ce gamin beau comme un ange n’est pas toi. Comment peux-tu croire que tu aies quoi que ce soit à voir dans cette petite merveille ? Regarde-le prendre tant de soin à construire ce château de sable, tellement adroit, tellement mignon. Il n’a rien de toi. Tu es vraiment aveugle mon vieux… Non, mais laisse-le tranquille ! Il faut toujours que interviennes, que tu étales ta science, hein ? Laisse-le vivre ce gosse ! Bientôt je te le dirai. Tu verras que les châteaux de sable s’écroulent vite. Tu verras.
Contribution du : 27/07/2012 16:59
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Ecrire, c'est raconter des histoires. Le reste c'est de la littérature. |
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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12/04/2007 17:27 Groupe :
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Si c'était de moi j'en écrirais un autre texte sur cette contrainte
mais je ne peux pas.
Contribution du : 27/07/2012 17:45
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Re : Contraintes contrastes |
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J'aime beaucoup Blacksad, par contre le ton de la femme n'est pas assez sarcastique, ironique, je trouve. Comme si elle se retenait trop...
Question: dois-je rallonger le défi d'une semaine ou j'en donne un dimanche ? Bon voilà la mienne.. « Con de château, con de château, con de château, con de…et conne de mer, de ciel bleu, d’enfants gais… » J’ai toujours haï l’été, haï ces estivants bien gras, bien nourris, bien beaux, qui jettent des tonnes de bouffe et des regards en coin à ceux qui les dérangent. Comme moi. Mais moi chuis d’ici, c’est mon pays et je vous emmerde ! Et l’autre truffe qui se prélasse, qui paresse dans les vagues, ou à l’ombre d’un rocher, parce que Madame craint le soleil soi-disant. Même pas foutu de s’occuper de ses mômes ! Cooooooonnnnaaaasse… Et moi je cours après les gamins bien sur, et je viens de me manger ce château.Ca fait mal. Il sont pas beau en plus ! Le château et le gamin rouquin qui le construit. Un gros à lunettes qui va même pas s’excuser. Enfoiré. Tiens j’y choppe un doigt, pourvu que ça lui fasse mal… -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Il est quand même beau mon Maurice. Pas commode, mais beau. Et là quand il court après nos enfants je dois dire que je le trouve craquant, malgré le poids des ans et l’usure du couple, parce que bon les copines elles ont eu moins de chance. Leurs maris ont foutu le camp un jour comme ça ou ils passent leur temps à séduire des jeunettes. Je suis sur qu’il râle mon Maurice. Il râle tout le temps, et là avec ce château qu’il a pas vu et qu’il a heurté je suis sur qu’il peste. Mais je l’aime mon grognon. Je t’aime Maurice, te quiero, ti amo, j’en pince pour toi, j’ai envie de lui hurler ! En parlant de pince il vient de chopper l’index d’un petit gros à lunettes tout mignon…
Contribution du : 27/07/2012 17:55
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