Vous dites personnage politique, alors essayons...

Sa croix

Jadis on élisait pour une indemnité
De service public, sise dans un collège
Institutionnel dont peut-être un sortilège
A transcendé l’altruisme en rentabilité.

Se peut-il que bientôt, telle une déité,
Un prodige aperçoive enfin le sacrilège
D’un vieux perchoir en or, ce sorcier qui m’allège
Les poches jusqu’au fond en toute impunité ?

Il court en ma mémoire une histoire servile,
Celle où le citoyen, de la terre à la ville,
Juste par le suffrage élevait son drapeau.

Louis Seize et Antoinette, Ô, feu Sire sans reine,
Le peuple depuis vous devint plus qu’un troupeau,
Oyez–le Général vers la croix de Lorraine.

A Chacun sa M..isère


A tout commentateur qui n'est pas concerné
Je voudrais apporter quelques enseignements
Car paraissent bien fats les propos infâmants
Quand soi-même on choisit d'être mal gouverné

Hollande ! Quelle erreur ! Un pays condamné
A subir tous ce temps par maints gouvernements
Politique insensée et ministres déments !
Comment se croire alors critique chevronné ?

Si Trump à ses défauts, Clinton n'est pas en reste
Le conseilleur français veut repousser la peste
Mais c'est le choléra qu'il risque de prôner

Sache, non-électeur, que toujours le silence
Doit prévaloir au verbe issu de l'ignorance
Garde plutôt pour but : Hollande à détrôner

Personnage politique ? Peut-être serai-je modérée mais vous pouvez remarquer que je ne nomme personne.

L'homme au scooter.

Comme un preux chevalier chevauchant sa monture,
Il enfourche sa mob, en saisit le guidon,
Réajuste son casque, cache sa figure,
En sifflant guilleret des vers de mirliton.

Il se faufile, habile, entre les véhicules,
Ses rêves sont ailleurs, peut-être pense-t-il
A son amoureuse qui l'attend, son idylle,
Attirante à mourir, aux mille tentacules.

Puis il va chez Huguette acheter deux croissants,
Son casque sur la tête et le regard fuyant,
Demande à l'hôtesse deux boîtes de pizzas...

Circé la séduisante accueille son guerrier.
Il se dit qu'en cette radi-euse journée :
"L'Etat attendra bien...puisque c'est moi l'Etat" !

Bon ! Mon appréciation s'est évaporée.
Je réitère mes compliments pour votre sonnet, Annick.
Génial !

Eh ! Mélangez pas tout ! Guymauve me traite de crachin. Je lui réponds. Faut arrêter maintenant de me prendre pour un bouc-émissaire. C'est pas mon genre. Alors passez votre hargne sur d'autres et respectez la charte. Condamnez le fauteur de troubles.
L'offensé et l'offenseur : vous saisissez le différence ?

Excusez-moi, Jano, mais une mise au point s'impose, avec votre permission : j'ai traité Rain de crachin parce qu'il avait attribué à Luciole un genre indéterminé, en des termes grossiers et injurieux ; la première offensée, c'est elle, c'est pas lui !

P. S. : Guy qui ?... Ma !... No lo conosco !