Merci Rain. Contente que mon modeste poème vous ait plu.

Cher Lorimauve,

Je suis le créateur de ce fil. Ceci ne me donne aucun droit puisqu'il appartient à tous ceux qui y participent, sauf peut-être celui de vous en rappeler l'esprit.

Ce fil est classé dans la rubrique "Exercices d'écriture", ce qui signifie que toute personne y participant est bien consciente qu'elle est susceptible de commettre des erreurs, vous comme les autres.

Si un participant , estimant avoir quelque expertise en la matière, donne des conseils avec toute la cordialité que l'on peut espérer de quelqu'un d'honnête, il est le bienvenu ainsi que ses conseils.

Ce fil est également un espace de bonne humeur où des apartés humoristiques ne me paraissent pas intolérables, pour autant qu'elles soient drôles.

Que ce soit sous votre précédent pseudo ou l'actuel, il est évident que vous ne respectez rien de cela.

Vos remarques techniques, quand bien même seraient-elles pertinentes (mais c'est loin d'être toujours le cas), ne sont pas acceptables lorsqu'elles sont dispensées avec un style frisant l'insulte lorsqu'elles ne s'y vautrent pas goulûment.

N'est pas non plus acceptable, la volonté claire de créer des incidents dans l'unique dessein d'insulter ceux qui ont l'audace de vous répondre.

Puisque vous m'avez désigné sous le pseudonyme "Bardamu", peut-être puis-je vous rappeler les réponses de Louis Ferdinand Céline à deux questions que lui posait un journaliste :

- Quel type d'homme préférez-vous ?
- Le constructeur.
- Quel type d'homme détestez-vous ?
- Le destructeur.

Inutile de vous dire que, sur ce point, je suis exactement du même avis que Louis Ferdinand Céline.

Bonjour à tous. Je vous en propose un, toujours dans la catégorie "politique". Je ne vise personne ici en particulier, mais plutôt tout le monde!

ALLOCUTION

Mesdames et Messieurs, mes chers compatriotes.
Je viens à vous ce soir dire ma vérité,
Toute la vérité, rien que la vérité,
Sans ambages, rond-de-jambe et autre litote.

Oui, c'est vrai, je ne suis qu'un immonde pourceau
Qui se vautre en vos peurs, vos craintes et vos doutes.
C'est par goût du pouvoir que je trace ma route;
J'ai l'amour de l'argent, pas celui du drapeau...

Si je m'exprime aujourd'hui sans langue de bois
C'est que cela n'est plus une nécessité
Tellement je plane loin au-dessus des lois.

Donc, bon, rien de nouveau sous le soleil
Et, si, demain, je vous promets monts et merveilles,
Pour moi, comme un seul homme, vous irez voter !

Bien le sonnet mais bon, sont-ils vraiment tous pourris ?

Je ne sais pas Luciole, mais j'ai tendance à croire que la quête du pouvoir, où le pouvoir lui-même fini toujours par corrompre. Comme le goût pathologique de l'argent. J'essaierais d'être plus fin dans un prochain effort !

On peut se poser la question, notez.

Le verbe est outré mais le fond n'est pas faux !

Puisque l'on traite de sonnet, il me paraît judicieux de le définir avec les mots de Boileau :

Apollon de son feu leur fut toujours avare.

On dit, à ce propos, qu'un jour ce dieu bizarre,
Voulant pousser à bout tous les rimeurs françois,
Inventa du Sonnet les rigoureuses lois ;
Voulut qu'en deux quatrains, de mesure pareille,
La rime, avec deux sons, frappât huit fois l'oreille ;
Et qu'ensuite six vers, artistement rangés,
Fussent en deux tercets par le sens partagés.
Surtout, de ce Poème il bannit la licence ;
Lui-même en mesura le nombre et la cadence ;
Défendit qu'un vers faible y pût jamais entrer,
Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer.
.........................................
Nicolas Boileau Chant-II.

Oui,oui, pardon Rain, je me suis complètement laissé aller.