Collision:nuée, étoiles convulsives, gouttes indisposées, rictus touffu d'Ilotes nobles.

Et hop 11 mots.

Une claque sur la fesse d'Estelle, une sur la joue du gamin et je prends les plumes...

Euh, oui... tout ça ! Bon, sans vouloir passer pour l'ilote indisposée de service ni pour la noble étoile perdue dans ses nuées, cette collision de mots me paraît un poil touffue et convulsive. Tu ne m'empêcheras pas cette goutte d'humour, ce rictus ultime...

Bon, allez, 3 accords de guitare, un coup dans la mule (Euh... Coli, tes herbes de Provence, elles sentent pas un peu bizarre ?) et vais m'coucher moi. Pfff

Je croyais mes dix mots un peu fade mais je vois là une explosion de tournures les plus controversées.

C'est vraiment l'effet siebby, 2L ?

Renouvellement de la panoplie, demain. Je vais redoubler de vigilance dans ma sélection, je vais devenir draconienne.

Siebby, tu exagères, j'ai le cerveau qui disjoncte

Au pandémonium des animaux fabuleux, l'Hydre aux empreintes moussues, sycophante des enfers, est une créature ambivalente, volubile jusqu'à en devenir étouffante. Elle saoule sa victime autant de paroles que des vagues oscillations de ses multiples cous, puis les dévore sans états d'âme.

Rien ne presse, amie ANIMALE !!!

Le ciel, rayé par le vol chaotique des grands oiseaux poudreux, s'assombrissait de minute en minute.
Au centre du Pandémonium où régnait une chaleur étouffante, le sycophante chuchotait à l'ignoble créature dont le corps mou frissonnait dans le bruissement répugnant des vagues.
Tout autour, la lumière avait cessé de palpiter, épuisée par le souvenir de l'horrible bacchanale dont les oscillations sonores éclaboussaient encore les parois de la Cité sans âge.
Je franchis la Porte des Vents en laissant derrière moi des empreintes moussues. Le grand désert glacé étendait sa morne solitude au milieu des étoiles muettes.
Les lierres volubiles aux corolles incarnat montaient à l'assaut des lunes ambivalentes.
Au milieu des battements erratiques de mon muscle malade, je fis un pas vers l'horrible rivière aux eaux grises et huileuses qui serpentait dans l'immense marais.

Quelle ambiance, colibam !

J'adore les grands oiseaux poudreux...

Pour le muscle malade, je conseille le viagra

Des vagues d'odeur moussues émanaient de la forêt. Les empreintes de nombreuses créatures, inconnues au vu du nombre assez terrifiant de griffes qui avaient labouré la terre rouge, se dessinaient sous l'épais feuillage.
Pris entre deux désirs ambivalents, l'homme voulait pousser plus loin son exploration, pénetrer la jungle étouffante ; tout en redoutant ce qu'il ne manquerait pas d'y croiser. Cependant, le frisson de plaisir qui lui parcourut le dos eu raison de ses derniers arguments rationnels. Il s'enfonça dans le sous bois et disparut aussitôt, comme avalé par la végétation luxuriante...

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Journal

24 mai
La chaleur est insupportable. Elle entre par les lèvres, rend la bouche pâteuse, se glisse dans les poumons. M'étouffe. Les arbres, les lianes, les troncs, tout se fond et ne devient qu'oscillations vertes s'imprimant sur ma rétine. Des maux de tête me terrassent des heures durant. J'ai le pressentiment que quelque chose m'attend au fond de cette forêt, mais si je ne le découvre pas très rapidement, je serai contraint de rentrer au pays.
Toute cette mission pour rien...

5 juin
Hier, j'ai fait une rencontre assez étonnante. Derrière une feuille haute comme moi, se tenait un jeune garçon. Très volubile, il se mit à m'assaillir dès qu'il m'aperçut. Tout ce que je retins de ses accusations de sycophante fut qu'il habitait un véritable pandémonium. Il disparut aussi vite que je l'avais trouvé, et je ne le revis pas.
Des hommes habitent ici. Tout cela ne sera pas vain !

17 juin
Je l'ai trouvé.
Aidez moi.


Je ne suis pas tout à fait sûre de l'emploi du mot sycophante

Animal a écrit :
"Pour le muscle malade, je conseille le viagra"

Pfff, p'tit joueur Animal ; le désir et l'imagination avant toute chose pour le muscle moteur. Viagra bio, effets garantis.

Sympa ton texte Bucolic. Il fait un peu écho à l'une de mes précédentes interventions (Stewart Connely)