Tu veux attendre en septembre.

C'est bien ca que vous avez écris
monsieurF.

Par contre en septembre c'est la rentrée
des classes et je ne suis pas sûr d'y allez.

@ Monsieur F : Vous avez tout à fait raison, je n'ai absolument pas pris le temps de faire court. Je ferai mieux la prochaine fois.

Pas de souci pour une trêve estivale. Vous me trouverez en septembre aussi prêt qu'un scout.

Ok aussi pour un arrêt. L'orage m'inspirait, alors j'ai écrit quelques lignes. C'est un peu trop long mais j'ai déjà coupé. Cette contrainte de longueur me frustre terriblement, je suis obligé d'enlever tout l'humour et de bacler la fin, il faut que je trouve une autre manière d'écrire ces textes :)


La bécane de Justin filait au vent. On suait sous le cuir, ça attaquait la peau, les yeux et la gorge.

Putain d'été. C'était pas la canicule, mais ça y ressemblait drôlement. Les piscines grouillaient, les bancs à l'ombre étaient pris d'assaut par des vieux. Quand on s'en approchait, ils vous regardaient avec des drôles d'air, genre « j'ai fait la guerre, je mérite ma place petit con » et tu t'éloignais, tu t'asseyais sur l'herbe. La bière, pas vraiment fraîche, te bouchait la circulation et te laissait raide entre deux pâquerettes flétries.

Seule solution : partir à la campagne, se mettre au vert comme on disait. On avait rongé notre frein dans la circulation en ville puis, une fois sur la route, Justin avait pu passer la seconde. On traçait déjà à 120.

On a trouvé un moulin, une baraque avec son mat et ses grandes voiles attachées. J'ai sorti le sauc et le clacos, on a taillé le pain avec mon canif, c'était parfait. Il y avait des prunes dans le champ d'à côté, Justin a voulu en piquer une ou deux, ça m'a fait rigoler quand il est revenu avec le jus plein les doigts et le sourire aux lèvres, on lui aurait donné dix ans.

On discutait de tout, de rien, on a fumé et, après un temps, je sentais que c'était le moment. Celui où on dit les choses importantes. Le soleil commençait à tanguer vers le bas. Les nuages se sont regroupés. La température a baissé.

Justin attendait toujours. Il continuait à parler, l'air ailleurs. Finalement il a plu. Le tonnerre d'abord, puis un éclair. Un autre tonnerre. Le vent s'est levé. Quelques minutes plus tard, on était en plein orage. On voyait plus rien, pire qu'un brouillard. J'ai couru vers le moulin, à côté il y avait une grange, je suis entré. Sans Justin. J'avais pas fait gaffe aux éclairs qui se rapprochaient. J'ai pas compris pourquoi tout est devenu blanc dans la grange. Pourquoi le tonnerre a failli me projeter les tympans par terre. Pourquoi ça sentait le brûlé.

- Papa, fais attention, tu as encore laissé cramer le plat !
- Quand est-ce qu'on mange ?
- Bientôt ma chérie, papy et moi avons bientôt fini de préparer le repas… Papa, à quoi penses-tu bon sang ?
- À Justin.
- C'est qui Justin ?
- Un ami. Il avait la gueule et les ailes d'un ange. Il a été rattrapé par l'éclair.
- Il est mort en moto. Julie, quand tu seras plus grande, ne vas jamais sur une moto, tu m'entends ?
- Laisse la vivre un peu cette petite !
- Mourir à vingt ans, c'est ça ce que tu appelles vivre ?
- Mieux vaut crever libre que vivre étouffé !
- C'est toi qui étouffait maman avec toutes tes histoires et ton passé ! Tu ne peux pas revenir en arrière !

Dehors, la pluie s'est mise à tomber doucement. L'été touchait à sa fin.

@ Placebo : pas convaincu cette fois-ci. Les coupes ont dû dénaturer le texte je pense. A lire "in extenso", c'est probablement beaucoup mieux.

Elle a dû couper des bout pour l'écrire ce texte cette Placebo.

Je suis un mec, martin ><

@Blacksad : je vais réécrire un nouveau texte avec la même contrainte, bien intégrée cette fois-ci :) ça me fait du bien d'écrire un peu.

Excuses-moi.

Pour ton texte il est très bon placebo.

@martin: sinon, Placebo s'appellerait Placebelle...

Donc, l'exercice est de produire un texte sur le sujet "on revient en septembre" avec la contrainte supplémentaire qu'il fasse zéro caractère ?

On va essayer de s'y mettre... (je confesse que la contrainte de l'orage ne m'a pas du tout inspiré. Désolé, j'essayerai de faire mieux la prochaine fois).

En attendant que les contraintes reprennent en automne,

Vous pourriez écrire des bouts de texte dans Les Tableaux de Laurel.

Oniris Mundia.

J'étais en train d'écrire un truc et puis ça a dérapé et j'ai un autre texte pour la contrainte sur l'orage :) comme j'avais dit que je retenterais après le niveau moyen du dernier, je le dépose ici.


Tempête sur les JO

Et voici donc les challengers ! À ma gauche, Thor, dieu scandinave de l'orage. À ma droite, Zeus, dieu suprême de l'Olympe.

- Alors, Zeus, pas trop stressé par cette compétition ? Comment vous êtes-vous préparé ?
- Lancer d'éclair six heures par jour, six jours sur sept pendant six mois.
- Ah, très bien, je comprends mieux le temps pourri de cette année. Quelles étaient vos cibles ?
- Des enfants : ils sont petits et courent dans tous les sens, c'est difficile de les tuer.
- Concernant le dopage, est-il vrai que vous consommez de l'ambroisie régulièrement ?
- C'est de la diffamation, je ne répondrai qu'en présence d'Athéna, mon avocate.

- Fils d'Odin, mêlé à d'innombrables aventures cosmogoniques, je possède un marteau qui revient tout seul dans ma main après le lancer. Dieu de l'orage et par conséquent de la pluie, je suis vénéré des paysans comme des guerriers, je suis, je suis ?
- Thor. Vous êtes bon en tant que présentateur.
- Je sais, merci. Thor, le comité intermythologique a refusé que vous utilisiez Mjolnir pendant la compétition. Que pensez-vous de cette mesure ?
- Comme d'habitude, il n'y en a que pour les Grecs, qu'ils aillent se faire voir !
- Merci pour cette réponse, on sent bien le tempéramment viking en vous !

Et maintenant, que le combat commence !

Zeus entame la confrontation par une série d'éclairs ! Thor tente de les esquiver mais il a dû boire trop de cervoise au Wahala, il n'arrive pas à courir assez vite, ça sent la couenne de Dieu rôti ! Thor se rapproche et donne un direct du droit dans le ventre de Zeus, qui a contracté ses magnifiques abdominaux et n'a rien senti, semble-t-il. Ça s'annonce mal pour le scandinave.
Première tricherie de Thor dont les prêtres viennent de sacrifier le quart du public pour augmenter ses pouvoirs magiques ! Thor lance une pluie d'éclairs sans Mjolnir, c'est incroyable, mais Zeus se transforme en aigle et parvient à tous les esquiver, il est très en forme cette année, Patrick, je pense que nous tenons notre champion.
Deuxième tricherie de Thor qui vient de faire entrer des Walkyries dans l'arènes, très peu vêtues et d'un charme… certain… On entend une harpe résonner… et Zeus semble assomé, Thor a réussi à le faire devenir chèvre, ou bouc, et Zeus a totalement oublié le combat, il ne pense plus qu'à bai***, c'est son gros point faible et Thor le sait.
Oui, un dernier éclair et c'est fini, Thor a gagné, de manière déloyale mais qu'est-ce que c'était bon !



Il y avait une deuxième partie avec la finale, le combat Thor/Dieu, mais ça rallongeait de 1000 caractères de plus :)