C'est rigolo votre texte Placebo, j'aime bien l'idée, mais je me demande si ça ne mériterait pas une nouvelle beaucoup plus longue. Là je suis resté sur ma faim en fait, comme si j'avais un fragment d'histoire.
Je sais que le cadre du jeux ne permet pas de développer plus, mais je gage que vous devriez essayer de...


Pour ma part je viens derechef vous proposer la nouvelle contrainte.

Commençons par quelque chose de léger, simple (!), pas contraignant (paradoxe !).

Je vous demande une nouvelle ou un poème, comme vous le souhaitez sur ce thème :

Et les vacances alors?

Vous pouvez en faire n'importe quoi, drôle ou pas, vous pouvez inclure ou non le thème, vous pouvez contourner ou non.
C'est la rentrée et il s'agit de se dérouiller un peu les neurones rien de plus.

Bien entendu les petits nouveaux potentiels seront les bienvenus !



(ne dépassez pas les 2500/2600 caractères pour la nouvelle n'oubliez pas !)

Il était une fois de plus midi pile sur cette plage désertée.
Certes, à douze heure, cela n’a rien de bien extraordinaire. Si ce n’est que rester étalée là,
sur le sable blond, sous un soleil de plomb, même avec la mer à l’horizon, n’a vraiment rien de folichon !

Pas tant la chaleur en fait, ni le picotement du sable, je suis habituée à bien pire. Non, le problème vient surtout de l’immobilisme. Pas un souffle de vent pour agiter la toile du parasol, soulever un coin de la serviette ou au moins déplacer quelques grains de sable à la bougeotte pourtant facile.

Non. Sur cette plage, quand le soleil est au zénith, rien, absolument rien ne bouge, et cet immobilisme forcé dure de si longs moments, que j’en reste ensuite toute ankylosée.
Pourtant, depuis des jours et des jours, à la même heure, invariablement, nous voilà de retour au même endroit …
C’est d’un ennui …

Et crois-tu qu’elle tendrait le bras à l’extérieur du parasol ? Juste une fois, histoire que je puisse m’étirer un peu … Puuf ! Trop peur des coups de soleil !

Tiens, Mademoiselle bouge. Elle a surement fini sa lecture. Je vais, enfin, pouvoir me déplacer un peu... Et non ! Elle pose juste sa revue sur mon nez, bien étalée à l’abri du soleil, surement pour que je n’en perde pas une miette.

Franchement, être l’ombre d’une secrétaire de bureau en vacances au mois d’aout à Narbonne, c’est mortel…

... oups, le précédent post est parti trop vite.

Bonjour à toutes et tous et bon retour de vacances.

Pepito

Eh bien voilà un texte de rentrée bien sympathoche. Le choix du personnage est très original. J'aime vraiment bien l'idée. De plus, la contrainte de la brièveté est parfaitement respectée, ce qui n'est pas évident. Je trouve marrante la manière avec laquelle le texte débute ("Il était une fois [...]"), comme un pied de nez à cette formule ô combien classique. C'est volontaire ? Le petit trait d'humour sur le "midi à douze heure" m'a fait sourire.
Bravo !

En revanche, vous ne m'avez pas épargnée. Je suis de cette espèce de lectrice coupeuse de cheveux en quatre. La secrétaire se trouve sous un parasol et l'on sait qu'elle s'y trouve étalée sur le sable "(bien étalée à l’abri du soleil") et que le soleil est au zénith. Tout ceci concoure pour conclure que son ombre est quasiment inexistante et que, d'ailleurs, il est peu probable que celle-ci possède un nez, même en deux dimensions.
D'ailleurs, s'agissant de dimensions, la notion d'horizon me parait être très abstraite pour un être qui n'en possède que deux.
Un texte tout en illusions d'optique .
Je vous le disais, Pepito : vous n'imaginez pas l'inconfort de l'existence d'une lectrice aussi chiante que moi.
Pour mon confort, vous ne voudriez pas que cette secrétaire se tienne assise plutôt que couchée ? Et virez-moi donc ce parasol ! Et tant qu'on y est, mettez-moi tout ça à 18h00 plutôt qu'à midi, que je puisse tâter de l'ombre crédible !

Bon, je chipote, je déconne en somme. J'aime bien votre texte.

Haaargh !
Stony revient de vacances et devient désagréable. Me demander si le "Il était une fois " était un écrit volontaire? Je vous jure !

J’eus préféré un remarque plus pertinente. Du genre, MonsieurF, Maître du jeu, a autorisé le détournement de contrainte et voilà que pour une fois, elle respectée...

Quant à l'histoire de dimension de l'ombre zénithale de parasol , la charmante secrétaire qui me fait face et qui à inspiré cette véridique histoire, me demande votre adresse afin de venir vous expliquer, de vive voix et du haut de son mètre 05, où peut bien être le problème de s'allonger de tout son long sous un parasol sans dépasser?
Non mais !

Pepito

(Ouf, c'est passé près s'koussi...

Mais, heu...
Si cette charmante jeune femme est allongée tout du long sous un parasol à midi, comment peut-elle avoir une ombre ?
(n'allez pas me dire qu'il y a décalage horaire, votre histoire se déroulant à Santa Barbara et votre montre toujours réglée à l'heure de Roissy ?).

Ceci dit, pas grave, hein, rien que l'évocation de la notion de soleil me fait rêver.

Perle, pas remise de son été trop court.

Citation :

Cool !
Je pourrai lui demander si elle est contente que vous l'ayez brossée en cruche, ou plutôt en crêpe, feuilletant des magazines tous les midis de Narbonne.
Ah, mais !

MonsieurF a votre secours Pepito :

Citation :

dit Perle Hingaud...en s'exclamant qu'il ne peut y avoir d'ombre sous un parasol.

Faux, je m'insurge !

Si le parasol est dans un tissu clair, voir transparent, alors il y a la possibilité d'une ombre....ahahahaha ! (j'aime ce rire sardonique...)

Sinon pour l'ombre à midi j'avoue avoir été surpris itou. C'est tout simplement un souci de montre non ? Il était 11h je me souviens...

Sinon j'aime bien votre texte excepté cette faille temporelle...

Ahahahaha !

mmmhhh...
un parasol transparent, donc ?
(haussement du sourcil gauche).

J'aime ces discussions qui coupent un poil de barbe en quatre au sujet d'un texte par ailleurs bien tourné (je précise pour sieur Pepito qui, peut-être, s'énerve un brin de nos discussions oiseuses).

Citation :

J'en ai vu un cet été à la Grand Motte...ne me demandez pas l'utilité...

(Idem Pepito j'aime votre texte)