Bladaquin

C'était pour voir si tout lemonde suit!
Evidemment, tout le monde sait qu'Abicocco n'a jamais tourné avec un chat, encore moins sur un baldaquin, encore moins avec Jean Gabin; si c'est pas le miracle de la poésie ça!

Mais bon, maintenant, il va falloir que je me creuse les neurones pour touver une suite, avec cette rime ...

Sans être Pépé Le Moko,
Je croyais devenir quelqu'un.
J'étais payé en Mi-Cho-Ko;
Ça ne valait pas un sequin.

Dans le vestiaire de l'enfance,
vite, vite, le Nil s'en va!
De toute ma soif, j'ai bu.
A l'amour, à la folie!

que la grande crue
pose sa peau nue
sur un monde vide
sans même une ride

Citation :

Quant à fréquenter un narco
Qui ne vaille pas son faquin,
C’est syllogisme en baroco,
Faribole et vilebrequin.

De quoi c'est qu'on cause au juste ?

Citation :


Bah, on s'en fout non?

J'essaie de résumer: au départ, c'était un poème sur un chat calico (j'adore ce mot malgré sa traitrise poétique)
Chat qui, on ne sait plus comment, est devenu acteur de cinéma, grand fan de Gabin. Et qui, à mon avis, comme il est payé en sucreries plutôt qu'en dollars, va mal finir...

Je devenais un toxico ;
Mes chocos dans un ramequin
Et dans mon verre un monaco,
Et cabotine le pasquin !

Oh là je sens venir le drame ...

Je sens venir le quiproquo 
Me prêtant un profil équin ;
Est-ce la faute à ce chicot
Qui se dresse comme un brequin ?

tu peux crier et contester
même croire en l’éternité
tu sais pourtant que la beauté
ne dure pas plus qu’un été

Prendre la parole au micro
Et offrir à soi et au monde
Une belle part d’humanité –
C’est à ton tour camarade.

C'est au petit matin, quand la lune s'endort
Que j'aime à retenir son essence discrète
Et le poivre du vent qui taquine et qui mord
Mais parfois c'est, hélas ! le graillon de la fête.