Un plagiat en suscite un autre. Cristale

Je l'aime


Oserai-je vous dire en quelle ode, je l’aime
De mes yeux enflammés qu’elle sait tant ravir
Dès lors que mon grand âge et son air à sévir
Lui racontent le soir l’essence d’un poème ?

Nos cœurs ne mentent pas sous la douce bohème
Du soleil qui s’enfuit pour mieux nous resservir
Un semblable spectacle où nul ne peut ravir
A la foule ou l’acteur, le plus cher de lui-même.

D’une scène à une autre, au-delà de tout art,
D’une poésie fine, avant qu’il soit trop tard,
J’enlace, délicat, son regard qui pétille.

Et la chambre transcende, aux places des amants,
Des contes fabuleux, lesquels les plus charmants,
Jusqu’au seuil où la nuit divinement s’habille !

Je dépose en baisers tout emplis de raison
Le bonheur sur sa joue à l’heure où la maison
Vient bercer le sommeil de ma petite-fille.

Que c'est mignon !
pour votre petite-fille

et joli poème, j'adore ces détournements de mon texte et celui-ci est superbe ! Bravo Chimen

Merci pour avoir réveillé ma muse

La mienne la connaissait...alors elle a invitée la vôtre à prendre un nuage de lait accompagné d'un gâteau de rimes et voilà...

Depuis mon nuage, je n'avais point vu un hiatus, respectons les vers classiques, non mais !
Version corrigée

Je l’aime
Oserai-je vous dire en quelle ode, je l’aime
De mes yeux enflammés qu’elle sait tant ravir
Dès lors que mon grand âge et son air à sévir
Lui racontent le soir l’essence d’un poème ?

Nos cœurs ne mentent pas sous la douce bohème
Du soleil qui s’enfuit pour mieux nous resservir
Un semblable spectacle où nul ne peut ravir
A la foule ou l’acteur, le plus cher de lui-même.

De la scène idyllique, au-delà de tout art,
D’une poésie fine, avant qu’il soit trop tard,
J’enlace, délicat, son regard qui pétille.

Et la chambre transcende, aux places des amants,
Des contes fabuleux, lesquels les plus charmants,
Jusqu’au seuil où la nuit divinement s’habille !

Je dépose en baisers tout emplis de raison
Le bonheur sur sa joue à l’heure où la maison
Vient bercer le sommeil de ma petite-fille.

hiatus timide alors car subjuguée je n'ai rien vu, je n'ai pas cherché non plus


Ah !! "à une" oh !

Oui, ben la « poésie fine », parlons-en

Je l’aime

Oserai-je vous dire en quelle ode, je l’aime
De mes yeux enflammés qu’elle sait tant ravir
Dès lors que mon grand âge et son air à sévir
Lui racontent le soir l’essence d’un poème ?

Nos cœurs ne mentent pas sous la douce bohème
Du soleil qui s’enfuit pour mieux nous resservir
Un semblable spectacle où nul ne peut ravir
A la foule ou l’acteur, le plus cher de lui-même.

De la scène idyllique, au-delà de tout art,
Sous fine poésie, avant qu’il soit trop tard,
J’enlace, délicat, son regard qui pétille.

Et la chambre transcende, aux places des amants,
Des contes fabuleux, lesquels les plus charmants,
Jusqu’au seuil où la nuit divinement s’habille !

Je dépose en baisers tout emplis de raison
Le bonheur sur sa joue à l’heure où la maison
Vient bercer le sommeil de ma petite-fille.


Bonne journée et merci encore Cristale, je pense que ce genre de joutes poétiques va me revenir.

Il y-a-t-il des plagiaires dans la salle ?

Hors d'oeuvre

Vous savez bien, Monsieur, que le plus tendre mets
Sans un long mijotage
Serait tristement fade et voyez-vous, je mets
Tout mon cœur à l’ouvrage.

Soyez-donc patient même si, je l’admets,
Votre faim n’a point d’âge,
Je saurai sustenter vos appétits gourmets
Au goût de mon corsage.

Pour attiser la flamme, oser un seul baiser,
Comme un soupçon de sel, pourrait alors braiser
Le rose de mes lèvres.

Je vais mettre la nappe, au son d’un grand concert,
Goûtons les entremets, avant que le dessert...
N’alimente vos fièvres.



Cristale

Magnifique. Tout est suggéré.
Après le sieur Beaufond, voilà le beau couvercle...

Quant à mon sonnet, il a dérangé les pudibonds, semble-t-il.
Je reformule :

Goujat


Puisque parler d'amour est le thème absolu
En forme de sonnet, mon dieu qu'elle aventure
Je dois sans défaillir vous narrer la rupture
D'un amour, quel chagrin ! à ce jour révolu

Si j'ai, sans hésiter, jeté mon dévolu
Sur cet adolescent proie offerte en pâture,
C'est, vous le comprendrez, que dessous la ceinture
Le jeune est plus fougueux, souvent plus dissolu

Cet Apollon doublé d'un fabuleux Hercule
Fit paraître à mes yeux mon époux ridicule
Après quelques envols pour le moins libertins

Pourtant imaginez toute mon amertume
D'avoir cru gentleman ce garçon du bitume
Qui m'afflige depuis de "pire des catins" !