Au joli jouet - rumeur de cendre -
Rien qu'une prison spirituelle
Pas un mot un geste tendre
Vague à l'art et coups de truelle

S'il crée
L'on jouit ;
S'il put
S'enfuir...

Quand la lueur du jour attise de son dard
Le sommeil de la dame alanguie sur l’estampe,
On voit, glissant furtif, un homme qui décampe,
Se dérobant contrit aux feux du boulevard.

Cyrill,

Magnifique!!!

Une scène extérieure qu'attise et magnifie l'intrusion des lumières; une image de faits intérieurs où le privé se dévoile sous forme de corps qui se sont consommés...
L'homme se glissant par l'entrebâillement du jour laisse à deviner un rituel où l'attente projetée et promise de l'instant est d'autant plus exquise qu'elle est subordonnée à l'interdit.

Merci, Zeste... j'en suis tout confus !

Cyrill,
Ce peut être ce voleur qui rase les murs pour rentrer chez lui la nuit et au petit jour qui pour absoudre ses péchés de voyeur s’en retourne à travers sa conscience, aux enfers….
Un tableau qui en même temps interroge, me retourne, car il semble s’agir du délit de pénétration non dans l’intimité des corps mais celle de la personne surprise dans sa profonde tristesse.

Quelques éléments en plus, Zeste :

Comme une fleur fléchit au dessus de sa hampe,
Elle arrondit son cou sous le trait goguenard
De rayons incisifs. Il paye son bâtard,
Oublieux d’une nuit que le soleil détrempe.

Cyrill,

La nuit a peur du soleil; sous ses incisifs rayons des images de couleurs et de noirs. De très belles expressions pour décrire et ensuite interpréter un magnifique tableau!
Quand on cueille une fleur...

Cyrill,

Merci, beaucoup!
Excellente journée!