La solitude étend ses bras follement las
elle m'attend et m'étreint sans même se lasser
dans la nuit son aura fait des sauts de petits rats
esseulés au milieu du salon damassé.

Aux pâles galeries d’âmes sans dénouement
Sur la rive d’un geste aux lueurs ennemies
Furtivité céleste en couleurs endormies
Opales égéries d’un drame en firmament

Mon âme terrorisée se voile d'une ombre.
Quand le monde affolé se couvre de pénombre
J'attends les alizés, pour que le ciel s'entrouvre.
Il ne faudrait pas, que le diable nous retrouve !

Un pigeon dans le ciel apparaît vivement
Et laisse présager la fin des accalmies.
Fécondant mon jardin avec ses alchimies,
Il se paie en retour, allégoriquement.

Ben quoi?

Citation :



"Et le peu qui viendra d'eux à vous c'est leur fiente." ...

En séchant au soleil, la fiente fait ciment,
Nuançant mes choux-fleurs de gaies polychromies ;
Maçonneries lâchée de leurs anatomies,
Volatiles alors s’enfuient allègrement.

Bec bâfreur, piochant avec acharnement,
Et l'oeil infatué d'audaces affermies,
Je le vois se goinfrer de mes économies.
La patience n'est pas dans mon tempérament.

Citation :

Régnant sur ma terrasse en maître, impunément,
L’invétéré pondeur et croqueur de lamies
Croûte et se reproduit, envahissant trémies,
Niche dans la soupente en un rythme dément.

Et si l'on ose
la vie en bleu
loin le morose
saut dans tes yeux