Je voudrais qu'un dernier rebond
Me permette de l'éconduire
Et que ma soumission expire
Car je me meurs dans son giron.

Elle a parfois des vies fantasques
ses élans grandissent sans cesse
elle s'enjolive sous les masques
du mascara de la détresse

De la vie j’aimerais le don,
Je me dois à ce triste sire.
Il a fait de mézig son sbire
Et m’a laissé dans l’abandon.

Je ne suis pas être un trublion,
Encore moins pantin de cire;
De toute mon âme j'aspire
A fuir l'abîme et son tréfonds.

Succube au langage fripon
Dont le commerce m’est bien-dire,
Accepte que ma main retire
La dentelle de ton jupon.

Il suffit de passer le pont
Chantait poète que j’admire
Je pense à lui et je soupire
Jamais ne le reverrons

Et m'ayant prié d'éviter
Les beaux yeux doux qui font pleurer,
Il me prit des mains mon Fauré,
Mon Marcello, mon Duruflé...

Ils ont catapulté les digues de l’enfance,
Glabres et rugissant de leur verbe précis.
Où se cabre l’estoc ils sculptent un récit,
Le roc scabre brisant les gerbes du silence.

Il embarque sur le ponton,
Le rusé greffier du navire,
Et si d’aventure il chavire,
C’est un vieux chat, plus un chaton !

Coup de rétro dans le ciel en flaque
Le soleil est déjà en plongée
Egrainant ses nuances dégradées
Dans l'océan perclu de laque