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Re : Les Elémentales
Maître Pat de Velours
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Sage décision. En fait, ça me rappelle quelque chose cette histoire. Je connais un auteur qui, pour avoir tenu un peu trop compte de ce que voulaient des lecteurs, a vraiment abîmé son roman (à mon sens) : quand j'ai lu celui-ci, j'ai fait une remarque sur le fond (il manquait quelque chose). Et il m'a dit qu'il avait écrit ça au départ, mais que les lecteurs le lui avaient fait supprimer. C'est sans doute lié à un manque de confiance de l'auteur, qui se laisse influencer de cette façon. Mais franchement, ça peut être dommageable. Je pense qu'il faut être très prudent et respectueux quand on se mêle du texte d'un autre. C'est la même prudence que nous avons en centrale, avec notre notion de "surcorrection". On peut, bien sûr, faire des suggestions à un auteur, mais celui-ci doit savoir résister à l'envie de faire plaisir au lecteur au détriment des siennes.

Avec certains auteurs, ici, j'ai pu insister (comme avec toi, d'ailleurs) parce que je savais pertinemment qu'ils ne se laisseraient pas influencer facilement. Il faut du caractère, de l'assurance pour résister à quelqu'un "qui sait mieux que soi" ce qui est bon, d'autant plus s'il a lui aussi un caractère affirmé. Là, tu as eu affaire à deux caractères bien trempés. On mesure donc, sans peine, ton degré de résistance. Je pense aussi qu'il est nécessaire de se sentir en confiance avec quelqu'un pour accepter ses remarques. Il faut pouvoir accepter d'entendre son point de vue, de le confronter avec le sien et dire non, si besoin.

Contribution du : 18/02/2010 13:53
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Re : Les Elémentales
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Ouah !!! Que des groupies contre moi ! Et elle sont quatre, en plus, comme... bref, passons ! Mes chances de faire valoir la raison sont bien minces... Je vais quand même essayer, j'aime bien les défis.



On termine le chapitre 2 sur une scène où Pshalii et le scorpe sont ensemble, comme chaque soir.

Le chapitre 3 commence sans le scorpe, à l'entrée de la caverne (ou mine, peu importe) qui verra la rencontre avec ÏazaÏ. Le lieu est situé (chapitre précédent) au pied de la barrière des Aigles. Pas de scorpe, normal, on sait que pendant la journée, monsieur chasse.

Cette partie se termine par la demande de Pshalii, et un zigouigoui plus loin, on a Psahlii et le scorpe largement engagés dans la barrière des Aigles, jusqu'au point où le scorpe ne peut plus suivre. et il y a tout un paragraphe qui montre que l'ascension ne vient pas de démarrer, mais dure depuis un moment (ce qui est logique au demeurant) et qu'il y a eu du temps entre les deux épisodes. Et c'est confirmé par un verbe à la fin du premier paragraphe : elle "poursuivait" l'ascension.

Il y a surtout la fin de ce deuxième paragraphe, qui montre un problème temporel : il est question de neige (donc de montée, et il n'y en a eu aucune jusque là), puis ces deux phrases : "Il avait eu froid ; elle lui avait donné sa chaleur. Il avait eu faim ; elle l'avait nourri de son énergie."

Que peut-on supposer ? Ces deux phrases peuvent-elles faire référence à un passé entre les deux, qui date d'avant le début du roman ? Difficile à croire, et même complètement impossible : on les suit depuis leur rencontre, et on sait que l'"échange" entre eux deux ne se fait que depuis peu. Ils n'ont donc aucun passé commun, et à aucun moment depuis qu'on les suit, il n'a été question de neige, de fatigue ou autre.

Ces deux seules phrases, dans ce contexte, sont donc l'indication formelle d'une rupture temporelle. Entre la rencontre avec ÏazaÏ et cet instant se sont passés quelques heures, voire quelques jours, et nécessairement Pshalii et le scorpe ont été en contact, et n'ont pas communiqué. Et de l'autre côté de la montagne, paf, ils communiquent ? Je veux bien que ce soit logique, mais quand même, ça mérite explication...



Que ÏazaÏ n'ait pas voulu donner à Psahlii tout de suite le pouvoir de communiquer avec le scorpe (fallait qu'il retrouve le dictionnaire dans ses archives, mettons...), soit. Au moment où Pshalii se rend compte qu'elle peut communiquer avec lui, elle marque son étonnement et adresse ses remerciements à ÏazaÏ. On comprend donc que le pouvoir lui est venu "entretemps".

Mais on comprend tout ça en réfléchissant, en posant le bouquin (ou l'écran), en revenant en arrière et en reconstituant une mini-histoire dans sa tête. Pas l'idéal. Ce n'est pas au lecteur de faire l'histoire, c'est à l'auteur de la lui raconter.

Il aurait suffi que Pshalii marque, au moment de la séparation – qui porte, à mon avis, une charge émotionnelle bien plus forte que les retrouvailles –, un énervement, une critique, n'importe quoi qui montre qu'elle regrette que ÏazaÏ n'ait pas tenu sa promesse, et ça marche sans problème. Même un truc tout bête, du genre une pensée vers ÏazaÏ qui dise "tu ne m'as pas donné pouvoir de lui parler, transmets-lui au moins mon adieu". Ça pourrait même justifier que ÏazaÏ soit ému et le lui donne pas la suite, ce pouvoir. Pas besoin de le dire, il suffit qu'on puisse le penser.



Pat a raison quand elle dit que le lecteur ne doit pas amener l'auteur à écrire en fonction de ce qu'il s'attend à lire. C'est l'évidence même. Mais l'auteur ne doit pas non plus rester sourd aux remarques des lecteurs : lorsqu'il leur livre son œuvre, il n'a plus aucun moyen de communiquer, ni de se défendre, ni d'expliquer. L'écrit sera ce qu'en comprend le lecteur, et l'auteur n'a plus aucune action possible sur cette compréhension. C'est la raison pour laquelle il doit anticiper au maximum les réactions des lecteurs.

La manière dont je lis ce passage et l'interprète est une lecture parfaitement possible, tout à fait valable et que rien, strictement rien ne vient infirmer dans l'écrit tel qu'il est là. C'est à ce type de lecture qu'il faut penser, non pas parce qu'il est logique (ou non) mais uniquement parce qu'il est possible. Et il faut y penser même s'il n'est pas– SURTOUT s'il n'est pas – celui voulu par l'auteur.

Il est vrai (et je vois Pat arriver avec une batterie d'arguments sur les différences entre les cerveaux masculins et féminins) que ma lecture se situe plus dans une recherche de logique, de continuité temporelle, s'appuie sur des éléments concrets. Mais en quoi cette lecture est-elle anormale ? Démontrez-moi non pas qu'elle n'est pas la bonne (ça, c'est très facile d'en trouver une autre, il y en a plusieurs possibles), mais qu'elle est absolument impossible ! Ce qui reviendrait à me démontrer, au passage, que je suis un imbécile... et ça, ça serait – quand même – un exploit !

Contribution du : 18/02/2010 18:00
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Re : Les Elémentales
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ANIMAL, une réponse ?

Siebby persévère dans sa logique féminine - ou peu importe - elle ne voit rien à redire sur ce fichu passage.

Contribution du : 18/02/2010 19:12
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Re : Les Elémentales
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Leo, il semble que tu as décidé de me troubler pour m'empêcher de bosser sur l'opus suivant !

Citation :
Mes chances de faire valoir la raison sont bien minces...


de faire valoir "la" raison ? Ou "ta" raison ?

En tous cas on a là un "cas d'école" sur la différence de perception homme/femme.

Aucune femme ne verra de rupture de logique ou temporelle en ces endroits (ce qui ne veut pas dire qu'il puisse y en avoir ailleurs).

Par contre, je viens de soumettre cela à mon cher et tendre, et il semble penser comme toi qu'il manque un "élément de liaison".

Donc, visant autant un public masculin que féminin, il ne serait peut-être en effet pas inutile que je retienne ta suggestion, assez brillante je dois dire, pour la compréhension des cerveaux mâles afin qu'ils n'aient pas à faire l'effort de poser le bouquin pour réfléchir.


Ceci étant dit, sans vouloir pinailler, nous sommes a priori dans un univers post-apocalyptique où les lois ordinaires de la physique terrestre sont plus ou moins bouleversées, et plutôt plus que moins.

Et les prévisions météo y sont aussi peu fiables que celles de l'aéroport de Genève-Cointrin à coté de chez moi (exemple : ils avaient annoncé de la neige pour aujourd'hui et nous avons eu un soleil aussi magnifique que printanier).

Comme chacun sait, dans les Terres Inconnues, le temps peut changer instantanément et les paysages se succèdent sans aucune logique. Il peut y avoir de la neige en plaine ou une pluie de météores à tout instant. C'est largement suggéré au début de la partie Pshalii.

D'ailleurs je suis en moyenne montagne et c'est pareil ici. On passe en quelques minutes du ciel bleu à l'averse de neige.

Ca ne veut absolument pas dire que l'escalade est commencée à ce moment là ou qu'ils aient dépassé les contreforts.

"Il avait eu froid ; elle lui avait donné sa chaleur. Il avait eu faim ; elle l'avait nourri de son énergie."

Citation :
Ces deux seules phrases, dans ce contexte, sont donc l'indication formelle d'une rupture temporelle.


Absolument pas. C'est tout simplement que l'escalade est difficile et comme tout alpiniste, on a froid et faim.

Citation :
n'importe quoi qui montre qu'elle regrette que ÏazaÏ n'ait pas tenu sa promesse,


Encore une fois, j'insiste : ÏazaÏ ne répond pas. Ni oui, ni non. Donc pas de promesse.

Il/Elle connaît le manque de bonne volonté habituel de Pshalii pour obéir, c'est largement suggéré auparavant, et attend simplement de voir si vraiment elle va garder la tunique avant de lui accorder ce qu'elle lui a demandé en échange. Simple et logique.

Voilà voilà

Contribution du : 18/02/2010 19:14
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Re : Les Elémentales
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Citation :

ANIMAL a écrit :
Leo, il semble que tu as décidé de me troubler pour m'empêcher de bosser sur l'opus suivant !

T'as pas vu qu'elle me traite d'ursidé capillotracteur, l'autre, là ? Z'allez voir ce que c'est, un ursidé grognon !

(NB : dans la famille des ursidés, il y a aussi les gentils pandas. Mais ça m'étonnerait que Pat me voit en panda... )

Citation :
Citation :
Mes chances de faire valoir la raison sont bien minces...


de faire valoir "la" raison ? Ou "ta" raison ?

Vaste débat. Je te renvoie à Pirandello : "A chacun sa vérité". Il n' s'agit pas de "ma" raison, d'ailleurs, mais de ce qu'on peut déduire ou comprendre, en tant que lecteur parfaitement neutre, de tes mots.

Mais c'est avec la suite que ce n'est plus simplement quelques galéjades échangées de manière badine, mais une discussion sérieuse sur l'écriture et le rapport entre l'auteur et les lecteurs. Je crois qu'il n'existe aps une lecture unique, quel que soit le texte, mais plusieurs. Pas forcément une par lecteur, mais je suis persuadé qu'il y a une très forte différenciation entre la lecture faite par un homme et celle faite par une femme. Et je crois aussi que c'est inévitable.

Citation :
En tous cas on a là un "cas d'école" sur la différence de perception homme/femme.

Aucune femme ne verra de rupture de logique ou temporelle en ces endroits (ce qui ne veut pas dire qu'il puisse y en avoir ailleurs).

Par contre, je viens de soumettre cela à mon cher et tendre, et il semble penser comme toi qu'il manque un "élément de liaison".

Donc, visant autant un public masculin que féminin, il ne serait peut-être en effet pas inutile que je retienne ta suggestion, assez brillante je dois dire, pour la compréhension des cerveaux mâles afin qu'ils n'aient pas à faire l'effort de poser le bouquin pour réfléchir.

Oui, on est exactement dans le cas d'une différence de perception entre deux manières d'aborder un sujet, un texte, une situation. Et c'est typiquement une déformation majoritairement masculine que de chercher à reconstituer, à tout moment, une logique, une chronologie, à "remettre en ordre" des éléments divers pour en faire un tout cohérent.

L'esprit féminin acceptera plus facilement des "trous", des manques dans un raisonnement : son intuition reconstituera plus facilement une séquence manquante.

Il y a des avantages et des inconvénients aux deux. Mais comme tu le dis, tu n'écris pas pour un seul sexe, il faut donc que tu tiennes nécessairement compte des deux.

Ce n'est pas la seule "imprécision" logique, je t'en ai signalé déjà plusieurs. Elles partent toutes de la même démarche, toujours chercher à reconstituer quelque chose d'ordonné. C'est pourquoi j'attachais autant d'importance à la définition d'une règle pour les majuscules. Et le lectorat majoritairement féminin qui s'est exprimé pour l'instant n'a rien relevé là-dessus, alors que c'est dans ces premiers chapitres qu'il y a le plus d'incohérences (j'en ai vu déjà plusieurs) : on n'a défini clairement la règle qu'après.

Tu vas voir de plus que ce que tu essaies d'expliquer ensuite peut démontrer exactement le contraire de ce que tu veux dire, et ça repose uniquement sur une différence de perception.

Citation :
Ceci étant dit, sans vouloir pinailler, nous sommes a priori dans un univers post-apocalyptique où les lois ordinaires de la physique terrestre sont plus ou moins bouleversées, et plutôt plus que moins.

Celles de la biologie et de la génétique, oui, et tu l'as montré. Mais celles de la physique, en quoi as-tu montré qu'elles étaient bouleversées ? Tu mets là un pré-supposé que tu n'as ni expliqué, ni montré auparavant. On peut le supposer, mais un degré de bouleversement extrême serait en soi un élément majeur du récit à prendre en compte.

Citation :
Et les prévisions météo y sont aussi peu fiables que celles de l'aéroport de Genève-Cointrin à coté de chez moi (exemple : ils avaient annoncé de la neige pour aujourd'hui et nous avons eu un soleil aussi magnifique que printanier).

Comme chacun sait, dans les Terres Inconnues, le temps peut changer instantanément et les paysages se succèdent sans aucune logique. Il peut y avoir de la neige en plaine ou une pluie de météores à tout instant. C'est largement suggéré au début de la partie Pshalii.

Oui, tout à fait. Mais ça n'est pas le centre du problème.

Citation :
D'ailleurs je suis en moyenne montagne et c'est pareil ici. On passe en quelques minutes du ciel bleu à l'averse de neige.

Ca ne veut absolument pas dire que l'escalade est commencée à ce moment là ou qu'ils aient dépassé les contreforts.

"Il avait eu froid ; elle lui avait donné sa chaleur. Il avait eu faim ; elle l'avait nourri de son énergie."

Citation :
Ces deux seules phrases, dans ce contexte, sont donc l'indication formelle d'une rupture temporelle.


Absolument pas. C'est tout simplement que l'escalade est difficile et comme tout alpiniste, on a froid et faim.

Ben justement, Animal : pour qu'on ressente le froid et la faim, il faut (surtout vu les deux engins en cause) du temps... Ils n'auront pas froid et faim instantanément, c'est tout simplement impossible. Ou illogique.

Que mets-tu, toi, dans ces deux phrases ? Tu y vois, j'imagine, la solidarité, le partage, l'assistance, une relation qui est de plus en plus intime (on pourrait mettre les mêmes mots dans la bouche d'une mère pour son enfant, ça ne choquerait pas). Et moi j'y vois la même chose, mais suite à l'effort, à la difficulté de l'ascension, à la dureté des conditions... bref, à des tas de choses qui ne peuvent s'être "placées" que dans une certaine durée. Et c'est confirmé par la description des efforts du scorpe : dur, dur, dur... D'où mon sentiment de "rupture temporelle" : elle est indispensable pour que mon imaginaire puisse y trouver son compte. Mon esprit, en fait, n'admet pas que le scorpe puisse être faible, ce qui serait implicite si la séquence était en déroulement continu, tu comprends ?


Tout le reste est logique, peut être compris par les deux sexes, mais dans une scène comme celle-là, la perception d'une "Vénus" et d'un "Mars" seront nécessairement différentes. C'est juste ça que je voulais t'apporter et t'amener à prendre en compte.

Et de toute façon, Animal, une des antiennes que je répète à longueur d'année est "de la discussion jaillit la lumière". Faut donc pas compter sur moi pour ne pas discuter !

Contribution du : 18/02/2010 20:33
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Re : Les Elémentales
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De la discussion naît la lumière, peut-être...

Un auteur est plutôt un autocrate qu'un démocrate, cependant on peut être un despote éclairé.

J'ai déjà tenu compte d'une remarque de Ninjavert car je pouvais apporter une indication sans changer ma trame. Une autre de ses remarques est à l'étude dans mon petit cerveau féminin car elle me semble intéressante mais je ne vois pas encore comment amener la chose.

Pour adopter une ligne de conduite claire, je vais me faire un fichier avec toutes les remarques de ce type, et une fois le livre entièrement paru sur Oniris, je ferai une synthèse de ces points litigieux (car il y en aura d'autres, je suppose).

Alors je déciderai ce que je peux et veux compléter sans dénaturer mon texte tel que je le ressens, et ce qui me semble devoir rester tel quel.


Contribution du : 18/02/2010 21:16
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Re : Les Elémentales
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Un petite note sur le nom de Thalam ?

Franchement, au premier coup d'oeil, j'avais lu Tadam, mais avec mes lunettes sur le nez, la surprise s'est envolée !!!

Un autre nom qui me turlupine, c'est Λεονιδασ Σιλιτακις. Je suis traductrice et là, je n'ai trouvé qu'un mélange hétéroclite d'alphabets (russe, etc)... Je pense donc qu'il n'y a pas de signification propre, ou peut-être un ingénieux casse-tête ???

S.

Contribution du : 19/02/2010 10:30
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Re : Les Elémentales
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En principe, si ton navigateur est standard, tu ne devrais voir que des lettres grecques. Tous les caractères utilisés sont des caractères Unicode 5.2 extrait de la plage U0370-U03FF, réservée aux caractères grecs et coptes. J'ai testé le code sur trois navigateurs différents, le résultat était bon à chaque fois.

Pour la signification du nom, je laisserai évidemment Animal répondre. Je n'ai fait que la partie technique de la transcription pour que le nom s'affiche exactement comme elle le voulait.



Edit : ... et je viens de voir une faute qui m'a échappée. D'autant plus rageant que je l'ai corrigée dans le second mot... et oublié dans le premier.

M...le temps de chercher et de taper (c'est long) trop tard pour éditer (Pat, si tu passes par là, tu peux regrouper ?)

Il aurait fallu écrire, sauf erreur de ma part (les vrais hellénistes, au secours !) Λεονιδας Σιλιτακις

En effet σ se note obligatoirement ς en fin de mot. Le premier est donc faux.

Contribution du : 19/02/2010 11:00

Edité par Pat le 19/2/2010 11:36:15
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Re : Les Elémentales
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Contribution du : 19/02/2010 11:41
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Re : Les Elémentales
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Hello tous,

Pour répondre à tes questions, Siebby, Thalam est un nom second tout ce qu'il y a de commun dans les Terres Connues, sans signification particulière autre que celle que les parents ont choisi.

Quand au nom grec, c'est le Nom Premier du mort en sa langue d'origine. Ne parlant pas grec, j'ai pris les symboles correspondant aux lettres, ce qui est sensé donner "Leonidas Silitakis"

Voilà, j'espère que cela répond à tes questions.


Contribution du : 19/02/2010 11:47
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