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1 Utilisateur(s) anonymes
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Re : concordance de temps |
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Maître Pat de Velours
Inscrit: 16/04/2007 17:44
De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Primé concours Responsables Oniropédia Conseil consultatif Évaluateurs Auteurs Membres Oniris
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Je pense qu'il faudrait parler du sens des verbes. Puis après la concordance. Cet ordre me paraît plus juste.
Contribution du : 18/06/2010 18:49
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois
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Re : concordance de temps |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit: 26/04/2010 13:05
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L'ordre donné par Pat est plus judicieux, effectivement. Je suis prêt à me lancer sur "le sens des temps", mais ne faudrait-il pas ouvrir un nouveau fil? Et puis il faut bien quelques petites heures de préparation, le temps de rouvrir les bouquins et de pondre un papier. (Et moi qui me croyais en vacances...)
Contribution du : 18/06/2010 18:55
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Re : concordance de temps |
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Maître Pat de Velours
Inscrit: 16/04/2007 17:44
De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Justement, si t'es en vacances, t'as du temps ! (bon, c'est pas obligé, hein, c'est juste une suggestion...). Il faudra ouvrir un fil spécifique avec un titre explicite quand tu auras préparé ton exposé. Tu peux aussi travailler avec d'autres ici... Au boulot ! Pat-dresseuse-d'esclaves !
Contribution du : 18/06/2010 19:17
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois
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Re : concordance de temps |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit: 26/04/2010 13:05
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Évaluateurs Groupe de Lecture Membres Oniris
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Ma parole! Pat de Velours mais main d'acier!!!
Contribution du : 18/06/2010 19:35
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Re : concordance de temps |
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Maître Onirien
Inscrit: 08/06/2009 21:13
De Canada
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Évaluateurs Groupe de Lecture Auteurs Membres Oniris Primé concours
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Ben voilou!!! Chui z'assez content d'avoir provoqué ce brain storming qui va conduire à l'élaboration d'un doc qui pourra m'aider et aider les autres Oniriens. Merci Tibullicarmina (au fait, tu connais le lac titicaca ? ) Merci Goldmund (et toi, tu connais Goldfinger ?) Merci Pat, Pattie, Alpy, Incognito( qui n'est pas passé incognito ) Merci à tout le monde
Contribution du : 18/06/2010 20:39
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L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement !
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Re : concordance de temps |
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Onirien Confirmé
Inscrit: 08/06/2010 08:34
De Bordeaux
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Eh non, je ne connais pas Goldfinger. Ou de nom : une histoire d'agent secret je crois ?
J'avais rédigé un petit tuto de conjugaison pour une autre communauté littéraire : une explication sommaire de ce que sont les temps et les modes (je ne sais pas si je parle de l'aspect là dedans) suivi d'une succession de courts paragraphes qui ciblent tous une faute de conjugaison courante : distinguer du point de vue du sens et de la forme conditionnel et futur par exemple, ou passé simple et passé composé. Si tu veux, Tibullicarmina, je t'envoie ça par mail, et tu complètes ? Je ne dis rien sur la concordance des temps dans ce papier.
Contribution du : 19/06/2010 07:36
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Exhausser ma pensée Exaucer ma voix
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Re : concordance de temps |
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Maître Pat de Velours
Inscrit: 16/04/2007 17:44
De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Primé concours Responsables Oniropédia Conseil consultatif Évaluateurs Auteurs Membres Oniris
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Une très bonne idée. À deux, vous devriez nous pondre un truc intéressant. Ce qu'il faut éviter (même si ça fait plaisir), c'est de faire trop long (parce que sur notre support, les gens ont du mal avec le long, vite indigeste). Je verrais bien un machin synthétique, avec une explication en dessous pour les curieux qui veulent aller plus loin. J'avais fait un petit truc là. À voir. Autres discussions ici, là et encore là. Voir si ça peut vous servir.
Contribution du : 19/06/2010 09:52
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois
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Re : concordance de temps |
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Expert Onirien
Inscrit: 11/11/2009 20:48
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris
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La concordance des temps s'établit selon l'action de la proposition principale.On remarque que l'action est à l'imparfait, la subordonnée n'est en faîte qu'une condition soumise à la principale.Les deux propositions justifient parfaitement leur énonciation au point de vue grammatical. 1ere règle Si + imparfait------Conditionnel 2eme règle Si + présent -------Futur
Contribution du : 19/06/2010 19:00
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Re : concordance de temps |
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Onirien Confirmé
Inscrit: 08/06/2010 08:34
De Bordeaux
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Membres Oniris Auteurs
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Pif paf pouf. Citation : Rappel sur la conjugaison française
Conjuguer, cum-jugare : lier les mots ensemble.
Il s’agit de résumer, sans prétendre à l'exhaustivité, les principaux traits constitutifs de notre conjugaison. Un doute sur la terminaison de tel verbe ? Sur le temps à employer ? On accorde ou on n’accorde pas le participe passé ? Qu'est-ce qu'un mode ? Nous allons tâcher de remédier à ces petites difficultés.
1. Temps et mode
1.1 Les modes
La conjugaison d’un verbe est une question de temps et de mode. Le mode permet de marquer la façon dont le locuteur (celui qui parle) envisage le procès (l’action décrite par le verbe). Le mode peut être personnel (le verbe dépend d’une personne, il varie en fonction) ou impersonnel (le verbe n’est pas raccroché à une personne, il ne varie pas). L’infinitif, le gérondif et le participe sont des modes impersonnels; l’indicatif, le subjonctif et l’impératif sont des modes personnels.
Il existe en tout et pour tout six modes, et chacun suggère une approche différente de l’action, de sorte que l’on ne peut les mélanger:
• L’indicatif est le mode du constat, il permet d’ancrer l’action dans le réel, de montrer qu’elle est effective. • Le subjonctif est le monde du possible, de la virtualité, de l’interprétation ; il peut également exprimer l’idée que l’action se déroule au second plan, qu’elle découle d’un autre verbe. Exemple : dans « tu veux que je sois là », le verbe « être » est mis au second plan derrière le verbe « vouloir » ; l’action d’ « être là » est étroitement liée à celle de vouloir, c’est donc du subjonctif. • L’impératif est le mode du désir, il indique la demande, la volonté, l’ordre.
Il arrive parfois que l’on rencontre des petites irrégularités dans l’utilisation des modes. Quelques exemples à brûle-pourpoint :
• « Tu ne tueras point » : il s’agit d’un futur de l’indicatif qui a valeur d’impératif, il donne un ordre. • « Il aura manqué son train » : cette fois, le futur antérieur de l’indicatif exprime la supposition, il a une valeur de subjonctif.
Que fait-on du mode conditionnel ? Aujourd’hui, nous avons tendance à ne plus le considérer comme un mode à part entière, mais comme faisant partie de l’indicatif. La raison est la suivante : si le conditionnel peut exprimer le souhait, la condition, il exprime également le futur dans le passé. Pour ce genre de choses un peu abstraites, l’exemple vaut mieux que les longues explications :
• « Je pense que tu viendras » : « je pense » présent de l’indicatif, « tu viendras » futur de l’indicatif. Mettons maintenant cette phrase au passé : • « Je pensais que tu viendrais » : « je pensais » imparfait de l’indicatif, « tu viendrais » conditionnel présent (de l’indicatif).
Il est finalement plus évident, du point de vue de la concordance des temps, de considérer le conditionnel comme indicatif.
1.2 Les temps
Les temps verbaux ont pour but de situer l’action sur un axe chronologique. Le locuteur choisit un repère (qui peut être ou non le moment où il parle) et considère le procès (l’action décrite par le verbe) soit comme antérieur à ce repère, soit comme postérieur à ce repère, soit comme simultané. Les verbes se distinguent en trois groupes: le premier groupe pour les verbes en -er (exemple: manger), le second groupe pour les verbes en -ir dont le participe présent donne -issant (exemple: finir), le troisième groupe concentre tous les autres, le plus souvent en -re (exemple: prendre). Un verbe se conjugue différemment en fonction du groupe auquel il appartient.
Voici la liste des temps répartis en fonction de leur mode ; certains vous surprendront peut-être, ou qu’ils soient rarement employés, ou que nous les employions sans nous en rendre compte :
• Indicatif : présent, passé simple, imparfait, plus-que-parfait, passé antérieur, futur simple, futur antérieur • Conditionnel (rattaché à l’indicatif) : présent, passé, passé deuxième forme • Subjonctif : présent, passé, imparfait, plus-que-parfait (ces deux derniers sont assez peu employés dans la langue orale) • Impératif : présent, passé • Participe : présent, passé, passé « deuxième forme » • Gérondif : présent, passé • Infinitif : présent, passé (attention : l’infinitif étant un mode impersonnel, il ne s’accorde pas, ce qui ne l’empêche pas d’avoir deux temps : « manger » et « avoir mangé »)
Comme vous pouvez le constater, la majorité des modes ne possèdent que deux temps : le présent et le passé. Le subjonctif et surtout l’indicatif se distinguent par le grand nombre de temps dont ils disposent. Pourquoi cette différence ? Peut-être simplement parce que l’indicatif est le temps que nous utilisons le plus couramment, il est plus susceptible que les autres de recevoir des modifications. Cela marche d’ailleurs exactement de la même manière pour les verbes : avez-vous remarqué que les verbes les plus irréguliers sont ceux que nous employons le plus souvent, comme « être » et « avoir » ?
Voyons de façon plus détaillée les différents temps mis à notre disposition. Nous n’allons pas revenir sur tous les temps, seulement sur ceux qui peuvent poser problème.
• Passé simple et passé composé : quelle différence du point de vue du sens entre dire « j’ai pris » et « je pris » ? On dira facilement « hier j’ai acheté des navets » mais il semblera bizarre en revanche de dire « hier, j’achetai des navets ». Ce qui les distingue, ce n’est pas tellement l’écart temporel : un passé composé peut exprimer une action aussi ancienne qu’un passé simple. En vérité, le passé composé prend le locuteur pour repère et souligne que l’action s’est produite avant le moment où la phrase a été prononcée : il y a donc une idée de proximité entre l’action et celui qui parle. Le passé simple en revanche ne tient pas compte de ce repère, il met une distance entre l’action et le locuteur : c’est la raison pour laquelle le narrateur d’un livre s’exprimera souvent au passé simple, l’auteur s’efface derrière son histoire. • L'impératif : Les verbes du premier groupe ne prennent pas de "s" à la seconde personne de l'impératif (exemple: regarde devant toi), au contraire des verbes du second et troisième groupe qui eux en prenne un (exemple: prends tes affaires). Le verbe "avoir" étant irrégulier, il est le seul à échapper à cette règle et se conjugue de la même manière qu'un verbe du premier groupe (exemple: aie confiance, aie fini de ranger ta chambre à mon retour). • Passé simple et imparfait : le passé simple induit une action ponctuelle (exemple : « il se mit à pleuvoir », la pluie commence à un moment précis, l’action est soudaine). L’imparfait peut exprimer au contraire une action durative (exemple : « il pleuvait », on insiste cette fois sur la durée de l’action ; il ne pleut pas d’un coup, l’averse se poursuit au contraire pendant un certain temps), ou encore une action habituelle, qui se répète dans le temps (exemple : « tous les jours, il descendait de chez lui », l’action n’est pas ponctuelle puisqu’elle se reproduit tous les jours). Le mot « imparfait » (du latin imperfectum) veut dire « qui n’est pas fini, qui est en cours de réalisation » et s’oppose à « parfait » (perfectum) : « qui est fini, achevé ». • Futur simple et conditionnel présent : ne confondons plus « je viendrai » et « je viendrais » ! La terminaison en « -ai » est la marque du futur simple, ce qui signifie que l’action décrite évolue dans le futur ; la terminaison en « -ais » est la marque du conditionnel, du possible. Pour les distinguer, il y a une astuce assez facile : rajoutez le mot « demain » en début de votre phrase, si cela colle avec ce que vous voulez exprimer, c’est du futur. Exemple: « je viendrai quand tu me le demanderas » (futur simple: on pourrait remplacer « quand tu me le demanderas » par « demain »); « je viendrais si tu m'en donnais la permission » (conditionnel présent: nous sommes dans le domaine de l'hypothèse). Vous pouvez aussi faire varier les personnes pour les différencier. Conditionnel: je viendrais, tu viendrais, il viendrait... futur: je viendrai, tu viendras, il viendra... • Subjonctif imparfait et plus-que-parfait : ces deux temps, relativement rares dans la langue orale, devraient pourtant être employés beaucoup plus souvent que nous ne le faisons. Le fait est que nous commettons sans nous en rendre compte de nombreuses « fautes » de conjugaison, mais ces fautes sont tellement courantes, qu’elles se banalisent et en viennent à ne plus vraiment être des fautes. Voici ce que dit la règle: => Si le verbe de votre principale est au présent, on met du subjonctif présent (idée de simultanéité) ou passé (idée d'antériorité). Exemple : «Je doute que tu viennes », «Je doute que tu sois venu ». => Si le verbe de la principale est au passé, on met du subjonctif imparfait (simultanéité) ou plus-que-parfait (antériorité). Exemple : « Je doutais que tu vinsses », « Je doutais que tu fusses venu. • Conditionnel passé deuxième forme : le conditionnel passé deuxième forme a exactement la même valeur que le conditionnel passé, vous pouvez choisir librement d’employer l’un ou l’autre, ce qui ne vous empêchera pas de passer pour un drôle d'oiseau si vous collez un « j’eusse aimé que tu vinsses » au détour d’une conversation. Le conditionnel passé deuxième forme possède exactement la même graphie que le plus-que-parfait du subjonctif. Exemple : « J’aurais aimé te voir » (conditionnel passé), « J’eusse aimé te voir » (conditionnel passé deuxième forme).
1.3 Temps simples et temps composés
Qu’est-ce qu’un temps simple, et qu’est-ce qu’un temps composé ? Un temps simple est une forme verbale constituée uniquement d’un verbe (« je mange », « je regardai », …). Un temps composé est une forme verbale constituée d’un auxiliaire et d’un verbe (« j’ai mangé », « j’aurai regardé », …). L’auxiliaire, conformément à son étymologie (du latin auxilium : aide, secours) va assister le verbe et ainsi lui donner une nouvelle valeur, le plus souvent une valeur passée : le subjonctif, le conditionnel, l’impératif, le subjonctif passé sont des temps composés. Les temps composés fonctionnent tous de la même manière. L’auxiliaire se conjugue de façon tout à fait normale en s’accordant avec le sujet tandis que le verbe est mis au participe passé (rappelons que le participe étant un mode « impersonnel », il ne varie pas en fonction de la personne). Exemple : « j’ai mangé », « tu as mangé », « il a mangé ». Il n’existe que deux auxiliaires : être et avoir.
Si le verbe est toujours au participe passé, l’auxiliaire lui se conjugue différemment en fonction du temps.
• Passé antérieur : l’auxiliaire est au passe simple. • Futur antérieur : l’auxiliaire est au futur simple. • Passé composé : l’auxiliaire est au présent de l’indicatif. • Plus-que-parfait de l’indicatif : l’auxiliaire est à l’imparfait. • Conditionnel passé : l’auxiliaire est au conditionnel présent. • Conditionnel passé deuxième forme : l’auxiliaire est à l’imparfait du subjonctif (bizarrerie). • Subjonctif passé : l’auxiliaire est au subjonctif présent. • Impératif passé : l’auxiliaire est à l’impératif présent. • Infinitif passé : l’auxiliaire est à l’infinitif présent. • Plus-que-parfait du subjonctif : l’auxiliaire est à l’imparfait du subjonctif. • Participe passé "deuxième forme": l’auxiliaire est au participe présent ("ayant mangé"). • Gérondif passé: l'auxiliaire est au gérondif présent.
Auxiliaire « être » et « avoir » : on accorde ou on n'accorde pas ? Qui n’a jamais hésité à mettre un « s » ou un « e » à la fin d’un verbe au participe passé ? Car si le participe passé ne s’accorde pas en personne (je, tu, il...) il s’accorde parfois en genre et en nombre (masculin / féminin, singulier / pluriel). Dans quel cas s’accorde-t-il ? Le verbe au participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet lorsqu'il est employé avec l'auxiliaire « être » (exemple : « je suis fatigué », « elle est fatiguée »). Dans le cas de l’auxiliaire « avoir », le verbe au participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le COD (et non plus avec le sujet) si et seulement si le COD est placé avant le verbe (exemple : « Sophie a pris une baffe », « Sophie l’a prise »). C’est une règle bête et méchante qu’il faut apprendre pas cœur.
2. Conjuguons maintenant !
C’est parti pour le traditionnel exemple débile : « écrire » à tous les temps, tous les modes. Je vous cite avant de nous quitter deux conjugaisons fiables disponibles gratuitement sur le net: Le conjugueur et La conjugaison française.
Indicatif
• Présent : « J’écris comme un âne » • Passé simple : « Hier, tu écrivis comme un âne » • Imparfait : « Il est certain qu’il écrivait comme un âne » • Passé antérieur : « nous eûmes écrit comme des ânes » • Plus-que-parfait : « Vous aviez écrit ce poème avec la délicatesse de sentiment d’un âne » • Futur simple : « N’en doutez plus, ils écriront comme des ânes » • Futur antérieur : « Il aura écrit comme un âne » • Conditionnel présent : « J’écrirais comme un âne » • Conditionnel passé : « J’aurais écrit comme un âne » • Conditionnel passé deuxième forme : « J’eusse écrit comme un âne et il se fût moqué de moi » (attention au circonflexe ! ne pas confondre le passé antérieur « fut moqué » et le conditionnel passé deuxième forme « fût moqué »)
Subjonctif
• Présent : « Je ne pense pas que tu écrives comme un âne » • Passé : « Je ne pense pas que tu aies écrit comme un âne » • Plus-que-parfait : « Je ne pensais pas qu’il eût écrit comme un âne» (circonflexe) • Imparfait : « Je ne pensais pas que nous écrivissions comme des ânes »
Impératif
• Présent : « N’écris pas comme un âne ! » • Passé : « N’aie pas écrit comme un âne ! »
Participe (le participe passé a deux formes: « ayant été » et « été »)
• Présent : « L’onirien, écrivant comme un âne, fait parfois des fautes de conjugaison » • Passé : « Ecrits de la main d’un onirien, les verbes chantent comme chantent les ânes » • Passé « deuxième forme » : « L’onirien, ayant écrit comme un âne, se surveille désormais et n’en fait heureusement plus »
Gérondif
• Présent : « L’onirien, en écrivant, prend garde à ne pas dire d’âneries » • Passé : « L’onirien, en ayant écrit avec application, a prouvé que la conjugaison n’était pas pour les ânes»
Infinitif
• Présent : « Ecrire comme un âne n’est pas une fatalité » • Passé : « Avoir écrit comme un âne est la preuve que rien n’est impossible à qui a le courage de lire ce message jusqu’au bout »
Contribution du : 20/06/2010 17:50
Edité par Pat le 20/6/2010 19:06:59 Edité par Pat le 20/6/2010 19:12:52
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Re : concordance de temps |
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Onirien Confirmé
Inscrit: 08/06/2010 08:34
De Bordeaux
Groupe :
Membres Oniris Auteurs
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Pour édition : Citation : Indicatif
• Présent : « J’écris comme un âne » • Passé simple : « Hier, tu écrivis comme un âne » Citation : Gérondif
• Présent : « L’onirien, en écrivant, prend garde à ne pas dire d’âneries » Les âneries, c'est assez mon truc. J'ai corrigé. Pat. Le chèque : toujours au même ordre...
Contribution du : 20/06/2010 18:01
Edité par Pat le 20/6/2010 19:08:08
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