Citation :

Je ne pense pas que ça soit réellement un souci. En ce qui me concerne, en tout cas. Déjà, je ne suis pas scientifique (du tout). Mes idées me viennent donc de mon imaginaire, et aucunement d'un contexte scientifique dans lequel je baignerais plus ou moins.

Par contre, je suis assez méticuleux, et soucieux du détail. Quand je raconte une histoire, quel que soit son genre, j'aime que ça tienne la route. Que des gens qui connaissent le sujet, n'aient pas l'impression que je raconte n'importe quoi même si -à la base- je n'y connais rien.

J'effectue donc toujours un (plus ou moins) gros travail de documentation, jusqu'à ce que j'estime que ça soit cohérent. Tant que ça ne l'est pas, j'affine. Et comme j'aime bien la SF, y a souvent du scientifique dans mes histoires. Mais c'est de la documentation, rien de plus, donc pas plus compliqué à gérer pour moi que les recherches historiques, géographiques, ou autres.

Citation :

Si je rassure le lecteur, c'est inconscient. Avant tout, c'est mon cartésianisme millimétré que je satisfais. Est ce que tout est logique ? Est-ce que tous se tient ? Est-ce que chaque question trouve une réponse ?

C'est moi, qui tiens à répondre à ces questions. Du coup, je conçois que les lecteurs qui auraient aimé un peu plus de liberté, un peu plus d'interprétation, se sentent parfois frustrés.

C'est quelque chose que je dois travailler.

Citation :

Je n'ai pas relevé car c'est quelque chose qui m'est souvent dit, d'une manière ou d'une autre... et avec laquelle je suis d'accord :)

C'est involontaire là encore, hein !

Je ne cherche pas du tout à "scénariser" mes histoires, ou les rendre adaptables en film, ou autre. Il doit y avoir plusieurs explications. En vrac :

J'ai longtemps fait de la BD, et j'ai pris l'habitude de visualiser très précisément l'action des histoires que je raconte (indispensable en BD, pour le scénario, le découpage, la mise en page...)

En parallèle, j'ai toujours eu une imagination très visuelle. Je "vois" réellement mes textes, et n'ai aucune difficulté à en décrire les actions, ni les dialogues (choses assez caractéristiques du cinéma, sinon).

A l'inverse, j'ai beaucoup moins d'aisance pour tout ce qui est plus abstrait : sentiments, émotions, ambiance...

Au final c'est un atout pour toutes les facilités que ça m'offre, et la "clarté" dont bénéficient les lecteurs... et un inconvénient car ça me pose d'autres limites. En tout cas, c'est quelque chose que je travaille, donc la remarque était bien enregistrée !

(et en effet, un groupe de jeunes cinéastes amateurs m'avaient contacté sur Oniris, pour faire un court métrage d'Héritage. Comme quoi, effectivement, le côté scénario est bien là....)