Pour cette premiére semaine, je trouve que les auteurs (moi à part) ont bien respecté les contraintes.

Pour la Semaine 2 :

- un texte par auteur
- 1000 à 2000 caractères.

La fin et la moralité sera cette semaine :

J'avais sauvé une vie, à tort.

Il n'y a pas de choix cette semaine. Bonne chance à tous !
Pour la semaine prochaine, vous pouvez me proposer des thèmes en MP !

Le problème de l'autre thème de la semaine dernière, Nico (tu avais remarqué qu'on avait tous choisis le même :) était sa formulation : ''Sa méchanceté fit l'admiration de tous'' est plus un résumé qu'une phrase par laquelle on peut conclure.

Très bien pour la limite en nombre de caractères :)

ok merci placebo, celle ci convient ?

Bonjour nico84 , placebo et les autres joueurs voici une petite contribution:
Peut être faut-il éviter dans notre « morale » les déterminants définis et les pronoms personnels comme dans l’exemple de la semaine passée :
C’est son coton tige qui lui sauva la vie.
car ils ne peuvent pas rendre compte du caractère universel d’une morale(?)
Dans l’exemple de la semaine passée, la phrase s’apparentait ainsi davantage à une conclusion à apporter à une histoire qu’à une morale. (mais c'était justement un défi d'écriture intéressant)
Qu’en pensez-vous ?
(La morale étant l’enseignement général que l'on peut tirer d'un événement, d'un récit ou bien la conclusion d'une fable ou d'un conte illustrant cette morale.)
Je n’ai pas trouvé de propositions satisfaisantes et bien absurdes, seulement quelques exemples pour illustrer mon propos et des pistes:« Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome (citation d’Einstein)/« Il ne faut pas confondre rêver sa vie et vivre ses rêves. »« Il faut mieux……que…. »/« C’est en…. »/« Il n’y a pas de…..sans…… » « Il est plus difficile à……. »
Mais je préfèrerais plancher sur quelque chose de bien absurde…. ou loufoque comme un détournement de morales existantes proposé par nico84 la semaine dernière :
Je vous fais confiance ….

Je prends note beth. La semaine prochaine sera quelque chose de décalé. De même, chacun est force de proposition pour tous les aspects de l'exercice ! Cette semaine, la phrase te convient ?

Exemple :

La petite bestiole courait dans tous les sens cherchant une issue. Je me délectais lâchement de ses efforts pour survivre à l'enfermement qui la cernait.

De ses petites pattes elle s'aggripait à la paroi trop lisse, ses griffes menues cherchaient une aspérité où s'accrocher : rien ! Je compliquais sa tâche en faisant tourner le récipient sur lui-même, rendant de ce fait la bête encore plus folle. Elle se cognait partout, rendue démente par cette impossiblité de s'en sortir sans mon bon vouloir.

Je ricanais de la voir se débattre ainsi.
- Tu l'as voulu, sale bête, tu mourras !

A bout de souffle; elle se tapit dans un coin d'ombre et stoïque, me sembla-t-il, attendit la fin.

Je ne sais pourquoi, un sentiment de pitié me submergea. Après tout, elle ne m'avait rien fait cette bête... Pourquoi la destiner ainsi à une mort qui ne m'apporterait aucune satisfaction ? Est-il jouissif, me dis-je, de regarder souffrir une créature vivante ?

D'un mouvement brusque, au comble de l'émotion qui m'avait saisie, je renversais le seau et la souris en profita pour filer.

Au bout de six mois, les portées s'étant multipliées, ce fut le chiffre impressionnant de cinquante souris que j'eus à détruire : elles m'avaient tout bouffé dans mon sous-sol !

J'avais sauvé une vie, à tort.

Le désespoir, une fois de plus, me submergea à mon réveil. Vivre, pourquoi, quand Natacha n’était plus auprès de moi, quand ses pas feutrés ne me tiraient pas doucement du sommeil, prometteurs d’un petit déjeuner simple mais solide, quand je ne pouvais plus l’entendre chantonner ?
Une fois de plus, je tournai la tête vers le vieux pistolet de guerre de mon père posé sur ma table de nuit. Je l’avais retrouvé en débarrassant la maison des affaires de Natacha, démonté, nettoyé, chargé. Je lui parlais parfois, et je croyais l’entendre : « Ce sera facile… mets mon canon dans ta bouche, une pression de l’index, plus rien. Plus de douleur. »
Je résistais, mais me sentais fléchir de jour en jour, me rapprocher de l’instant où tout prendrait fin.
Je fermai les yeux et eus l’impression de me rendormir. Était-ce un oiseau qui pépiait doucement, ou ma Natacha qui me parlait ? Son beau visage me souriait, mais elle avait pourtant l’air fâché.
— Non, me dit-elle. Je veux que tu vives !
Je sursautai et tombai du lit. J’allais être en retard.
Sans mon repas du matin, je ne savais plus où j’en étais. J’arrivai à mon travail, pointai dans un brouillard. Natacha m’avait indiqué mon devoir, je lui obéirais. Je m’efforçai de retrouver chaque instant de mon rêve, de revoir en esprit la moindre nuance de son expression, l’éclat bleu-gris de ses yeux, ses cheveux blonds et drus.
Je ne faisais pas vraiment attention aux voyants qui s’allumaient devant moi ; quand la sirène retentit sur Tchernobyl, c’était trop tard.

Je ne m’étais pas suicidé ce matin-là. J’avais sauvé une vie, à tort.

Deux trés bonnes prestations, bravo pour l'inspiration. Vous êtes rapides et efficaces :)
Je vais tenter de relever l'exercice aussi bien que vous cette semaine si j'en ai le temps et la talent ;)

@Mona79 avec...inquiétude....
Soit un couple de souris adultes et bien nourries qui peut avoir 6 portées par an, soit une portée tous les deux mois. Le temps de gestation est très court (± 20 jours)
Admettons que chaque portée compte 10 souriceaux (en fait, de 7 à 13)
Un souriceau est adulte vers 45 jours, il commence alors à se reproduire.
Supposons qu’un couple de souris se rencontre début janvier. Calculons le nombre de souris vivantes au bout de 6 mois dans le sous sol de Mona79 dans le cas où aucun prédateur n’est présent.

jours /fin du mois/ couple/ souriceaux/ total souris
30 janvier 1 / 10 / 12
28 février
17 mars 1+5 / 10+50 / 72
avril
1 mai 1+5+25/ 10+50+250 / 382
5 juin

En effet Mona79 tu as sauvé une vie à tort…..et tu vas amèrement le regretter....382 souris dans ton sous- sol…!!!. Et bien Mona79, malgré mon amitié pour toi,(et mon penchant pour les petites souris toutes mignonnes) je préviens de suite les Services Sanitaires Départementaux qui en vertu de la circulaire du 9 août 1978, article 125.1 et 130.5.te mette dans L'OBLIGATION de te protéger contre la présence de rongeurs ! (Que n’es-tu allée sur le CHAT d’Oniris dés le début de cette histoire !) et Bravo pour ton imagination! (comme quoi: Sous le clavier, la plage et le pouvoir à la souris!)

Aucune mortalité chez les souris ? Et pas d'abstinentes ni de célibataires ? :D

Mais bien vu, comme quoi on peut faire les maths ça sert :)