La provocation aurait été de publier cette nouvelle le 25 décembre.
On ne peut voir une provocation dans un poème publié en décembre, ni dans le mois de pâques, etc.
Ce n'est certainement pas le style d'Oniris, rassurez-vous.
Mécréants et cathos et autres, tous unis sur Oniris pour le plaisir d'écrire et de lire.
Bonnes fêtes de fin d'année!

Citation :
En effet, elle a été publiée le 21, dont acte.
Pour équilibrer, peut-on envisager de publier pendant le Ramadan, un poème narrant les affres sexuelles d'un imam, ou d'un rabbin pendant le Yom Kippour ?

Citation :

Mon cher Tizef, z'êtes pit-êtr pyro... hic ! mais j'vous rappelle que... hic ! ce texte a z'été envoyé depuis novembre... hic ! a glané des coms... hic ! m'a été retourné pour corriger quelques bricoles... hic ! ensuite j'ai renvoyé... hic ! et avec une patience d'ayatollah... hic ! j'ai z'attendu que ces messieurs du CE... hic ! veuillent bien me pubier... hic !

Je crois pas qu'y sont si pervers au CE... hic ! pour provoc... hic ! non ! hic ! y sont sérieux comme des papes... hic ! et si vous êtes thuriféraire... hic ! j'vous conseille d'aller mettre le feu ailleurs... hic ! car z'ici on fête... hic !

Noyeux joël z'à tous... hic !

Wan

Wan a écrit:

Citation :

Quiconque n'a pas franchi le rideau ignore à quel point on est pervers, au CE...


...

Je plaisante, m'enfin !!!



Bon Noël à toi, Wan, et encore une fois à tous les Oniriens (et aux autres aussi, zou, soyons larges !)

C'est ce qu'on appelle "botter en touche"
Dont acte
Joyeuses fêtes

Alors je ne botte pas en touche, et je vais abuser de l’hospitalité de Wancyrs pour répondre de la part des Orgas : Oniris est un site laïque. Nous ne tenons pas compte des religions dans la ligne éditoriale et nous essayons qu'il n'en soit pas tenu compte dans les commentaires posés sous les textes.
Nous n'empêchons personne d'avoir des convictions, nous avons les nôtres, auxquelles nous tenons, autant qu'à notre droit de les garder pour nous et à notre droit de ne pas subir celles des autres. Nous ne souhaitons pas avoir des fils de forums prônant une religion. Nous acceptons volontiers ceux qui souhaitent de bonnes fêtes (comme là, Noël), tant qu'ils ne font pas de prosélytisme. Et en ce qui concerne les textes, la ligne éditoriale ne tient pas compte de la "valeur religieuse", quelle que soit la religion. C'est le texte et sa mise en mots, qui nous intéressent.
Nous sommes laïques aussi envers les autres religions, au cas où vous vous poseriez la question. Nous, on ne se la pose pas : c'est l'avantage d'être laïque, on n'a pas à vérifier qu'on marche moins ou autant sur les pieds des uns que des autres.

Désolée, Wancyrs, je te rends ton fil. Le sujet, je le rappelle, est ce texte : http://www.oniris.be/poesie/wancyrs-l-amante-religieuse-4970.html

Citation :
Citation :

Je profite de cette mise au point de Pattie pour répondre à cette jaimme, à Estelle et à la remarque de tizef quelques posts plus haut.

Certains ont cru ou fait croire que la violence qu'on a vue dans ce forum avait été initiée par des cathos irrités par un crime de lèse-majesté. Je ne pense pas que ce soit le cas. La violence est née d'une incompréhension et d'une escalade verbale entre Wancyrs, Estelle et Charivari (cf. 1e page, mais les propos d'Estelle ont été modérés), où la religion n'entrait pas en jeu.

Dans mon commentaire, je ne pense pas avoir fait de prosélytisme, et m'être positionné comme un catho choqué par une attaque contre la religion. J'ai mentionné que le sujet était anticlérical ; ce n'est pas un jugement de valeur, c'est un constat. C'était même l'intention de l'auteur, a priori. Et si on prend ce passage de mon comm' dans son ensemble, on voit que ce n'est pas que la religion qui dicte mon jugement : "Le sujet en lui-même est un cliché irrévérencieux et anticlérical : une religieuse, en proie au désir, se donne à un prêtre. Ça a déjà été lu des centaines de fois, et c'est tellement plus savoureux quand c'est sous la plume de La Fontaine (celui des Contes, hein, pas des Fables)."

Mon commentaire se concentre surtout sur la manière de construire ce petit épisode, sur la valeur ajoutée du poème, ce qui est la marche à suivre dans de pareils cas, comme l'a rappelé Pattie. Et j'ai trouvé ce sonnet bourré de maladresses. Les remarques formelles font 90% de mon comm'.
Qu'on écrive un poème anticlérical, soit. Mais, quand des commentateurs le critiquent pour des raisons formelles, ne les accusez pas tout de suite d'intégrisme.

Et puis, Tizef, comme cadeau de Noël, je préfère un sonnet comme celui-là, plutôt qu'un attentat contre une église pendant la messe de Noël, comme ça a été le cas au Nigeria. Paix à leur âme.

Citation :

Bon, s'il faut remettre droit, remettons droit.

Je ne pense pas que mes propos premiers aient été violents. Hors sujet, certes, et peut-être un peu décalés, dans le sens où j'appuyais la constatation de Wan concernant la lecture littéraire vs littérale. Et bien que ce soit le sujet premier du forum ci dessus, je pense que ça a été mal pris. Parce qu'on s'attaque à des croyances. (Charivari qui pensait que le sens utilisé par Wan sur le mot servile était erroné) .
D'où mon parallèle avec la religion.
J'ai jamais dit que vous étiez choqués par le sujet ou par quoi que ce soit d'autre que le sens second du mot servile, qui vous échappait.

L'incompréhension nait de la lecture aléatoire, quelle que soit la prise de bec écrite qui n'est pas née d'une attaque frontale et directe.

Je pense que quand on prend la peine de lire, de bien lire ce que les gens écrivent, et quand on prend la peine d'accorder leur sens correct aux mots et aux intentions qu'on met derrière, y a pas d'incompréhension.

Ensuite, l'attaque gratuite fait forcément escaler la violence verbale, c'est clair. Le souci c'est qu'on s'exprime et que les gens prennent pour eux, prennent mal...

Quand je compare à la religion, quand je dis

Citation :

ma seule comparaison est entre les réactions violentes que j'ai vues ici pour tenter d'imposer un sens erroné à un mot et la violence utilisée (par exemple pendant les différentes Inquisitions) pour imposer la religion.

Le sujet du poème choquera tjs certains comme tout sujet polémique ou délicat. Et comme tu le dis, le souci ici sur ce forum était loin, très loin d'une forme quelconque de procès à l'encontre d'un auteur qui se permet une poésie qui chatouille la religion.

Et Meleagre, mes propos n'ont pas été les seuls à être modérés, comme tu le poses on dirait que l'escalade verbale vient de moi uniquement, je pense que là aussi y a un souci de lecture et de compréhension. Pardon, je t'attaque pas hein, je remets les choses droites.

Citation :

Pour équilibrer quoi ? Il y aurait peut-être Une minute de ma vie pour rester dans le sexe mais pas trop dans l'humour.

Ah, si, dans - C... C... C... - Coâ ? je crois bien que le verbe "rabiner" au vers 2 est là pour désigner le fait de peloter outrageusement, il me semble bien que l'ironie du néologisme s'appuie sur contre la religion juive, en jouant d'un contre pied sur la radinerie supposée de ces protagonistes, qui auraient la main plus leste pour d'autres affaires, peut-être ?

J'ai une histoire de terrorisme islamique en magasin avec Alerte rouge.

Il y a de nombreux poème d'inspirations spirituels comme Les Marie mais je ne crois pas qu'il aie été publié en prévenance du poème de Wancyrs, pour...

Équilibrer !!!

La liberté de création simplement ne peut pas s'imposer un tel équilibre, surtout pour chaque publication qu'il faudrait "compenser". Les nombreuses fêtes religieuses laisseraient tout au plus une moitié d'année pour écrire hors de ce qu'elle juge le "bien", c'est quelle saison les excisions ? Faudrait pas choquer les animistes.

Le titre que Wancyrs donne à son texte "Amante religieuse" annoncerait la couleur, c'est quand même difficile à confondre avec un psaume ou un conte de noël pour qui ne voudrait pas voir cet humour sur ses croyances en ces périodes de fêtes. La page s'ouvre d'un clic, c'est un acte, après on peut rentrer dans un bordel pour râler contre l'adultère mais c'est quand même plus chercher une tribune que subir une atteinte à ses convictions, je trouve.

Je me souviens des réactions déclenchées par la publication de mon premier texte envoyé en apprentissage à Oniris (2008). J'ai même été soupçonnée d'incitation à la haine et à la violence, rien que ça ! Quand j'ai expliqué que ce texte (un poème en vers libres) avait été écrit une vingtaine d'années plus tôt suite à une sorte de " constat des lieux " concernant mon cheminement, tout le monde a compris qu'il n'y avait aucun lien avec le " 11 septembre aux USA " ! En fait j'avais écrit dans l'un des vers les mots "Maître du Monde " et la liaison avait été aussitôt faite avec les religions et déclenché les réactions. Or le Maître du Monde auquel je faisais allusion se situait, dans mon esprit et ma conviction, bien au-delà des religions ...
Tout ça pour dire qu'effectivement, il y a parfois "souci de lecture et de compréhension" sur les textes qui arrivent sur le site en lecture mais que cela n'explique pas entièrement l'agressivité de certains propos. Peut-être faudrait-il prendre un temps de réflexion
avant d'envoyer les commentaires et penser au destinataire : comment va-t-il le percevoir ?
Bonne semaine à tous )