Parfois la réalité dépasse la fiction et on est obligé de l'édulcorer pour qu'elle soit crédible, lorsque l'on veut raconter un événement qui dépasse l'imagination, dans une nouvelle ou un roman. C'est dommage !
Je confirme que Pépito a une belle plume ! Cet événement précédant de peu sa naissance est incroyable, en effet. Je me demande s'il en a été traumatisé à postériori !

Citation :

Œuf corse !

Une improbable bénédiction :
Un début d'histoire captivant. Et puis les œufs, c'est bon pour les cheveux :)

@ Stony et Gouelan: merci! Bien vu l'Oeuf corse et c'est vrai que c'est important de beaux cheveux ;))

@ Gouelan: tu as vu cette synchronicité? Rigolote! ça n'est pas tous les quatre matin que l'Oeuf est l'actualité de nos posts. Le tien est venu comme un involontaire clin d'oeil que j'ai apprécié.

@ Annick: oui, la réalité est parfois trop énorme pour la raconter sous forme de fiction. Mon histoire par exemple, si elle n'était pas vraie semblerait vraiment tirée par les cheveux ;) et laisserait peut-être des moues dubitatives quant à l'imagination de l'auteur: hmm, ben voyons!

Citation :

Oui, bien sûr ! Et j'ai envie de dire : surtout ! Il me faut pour mes lectures, un soupçon, voire une bonne dose d'irrationnel !

Ok merci Annick, j'en aurais quelques autres à raconter alors, mais peut-être pas sur ce fil. Trop impliquant! ;)

L’œuf corse (excellent titre Stony ! ;=) me donne-t-il envie de lire un livre ?... en plus des deux autres que j'ai déjà lu... mhhh... désolé Ora. L'achat du troisième livre de ma bibliothèque va encore attendre...


Si le paquet avait explosé juste avant son entrée dans la poste et que le héro soit sauvé par le projectile envoyé par la Mamie depuis l’œuf de là... à la rigueur. Mais le mystico-religieux à la sauce superstitieuse et aux bons sentiments n'est pas trop ma tasse de thé.

Signé : L'affreux Pepito

Sinon, Réelles Fictions à la place de Romanesques quotidiens je vote POUR !

D'abord dans Romanesques quotidiens il y a romanesque... comme dans Sentmental/Romanesque... berk, berk !

Et dans Réelles Fictions il y a Fiction... D'accord avec Stony, que ce soit réel ou pas, on s'en tamp... !
D'accord avec Annick si c'est que réel... bof, bof...

Changeons d'atmosphère ce soir...

Après avoir lu « Hé Louis » de Pizzicato :

Je me souviens d’un piano bar, à Nancy, il y a si longtemps que cela n’est peut-être pas arrivé. La chanteuse me paraissait âgée, un peu tapée, sa bouche triste. Je ne savais pas comment parler, ni croiser les jambes, ni me pencher vers toi sans paraitre cruche. Je portais pourtant cette robe de velours rouge qui m’avait immédiatement fait penser à Tex Avery et que j’ai jetée il n’y a pas si longtemps. Les fauteuils étaient trop profonds, trop éloignés l’un de l’autre pour que nous puissions murmurer les débuts balbutiants d’un langage amoureux.
Puis nous sommes sortis et le froid vif était saisissant. Une épicerie restait ouverte toute la nuit près de la gare. Nous y avons acheté des gâteaux et de la tequila, les haut-parleurs diffusaient de la soupe de supermarché, on dansait entre les rayons pendant que des putes riaient avec les magasiniers et se moquaient gentiment de nous.
Puis tu m’as raccompagnée, le studio était tout petit, le lit d’une place.

@ Perle Hingaud: merci pour votre participation sur ce fil. Un beau moment de partage amoureux qui se joue de la qualité de l'environnement :)

Joli coup (oups ! ;=) Perle-Hingaud, un texte bien tourné. Juste, je n'ai pas saisi "un peu tapé" ? Pour le reste, tout est dit en un minimum de mot et un max de tendresse pudique.

Pepito

PS : j'arrive trop tard, mais au cas ou. L'astuce consiste à écarter légèrement le lit-une-place du mur. Pas trop, pour ne pas glisser dans l'ouverture et suffisamment, pour gagner un peu de place.