Pat la perverse et Pattie la violante violente ? *

Et avec tout cela, Widjet n'est pas passé...
Snif ! J'aurai jamais une explication sur ce qu'il a voulu dire.




*[corrigé par Pat (la perverse) parce que des fois, l'orthographe induit un sens très limite... même si on a de l'humour et qu'on ne t'en veut pas. Ce n'est pas juste pour faire joli, l'écriture exacte...]

Bonjour

Tout d’abord, pardon Perjoal du retard dans mes réponses.

Bah si. Il m’arrive de lire parfois trop vite et de comprendre les choses sous un mauvais angle. Néanmoins je reviens sur les deux point évoqués.

1/ L’arrivée de la Psy
J’ai lu un peu vite. J’ai cru que c’était une boulangère alors que c’est une psy ! (mais pourquoi diable avoir dit qu’elle ressemblait à la boulangère, ça apporte quoi finalement ?). Mon erreur donc.

Néanmoins, j’imagine la scène telle que tu l’as décrite. Un flic – pas commode à priori - fait un interrogatoire musclé à un suspect (qu’il considère déjà coupable). L’interrogatoire est tellement virulent (le flic hurle à plusieurs reprises, il maltraite presque le gosse, puisqu’il « shoote » sur la chaise sur laquelle le suspect est assis). L’ambiance est donc électrique. Et hop, une jeune femme se pointe, la psy entre et envoie chier le flic en lui ordonnant de foutre le camp ! Et le flic…le fait. Désolé, mais de la façon dont c’était décrit, j’y ai pas cru. Je n'y crois toujours pas.

2/ L’abondance des phrases interrogatives.
Tu as raison sur le principe. Quand on est interrogé sur une affaire de meurtre, on reçoit pléthore de questions. Mais dans ce texte, les questions m’ont semblé manqués de naturel.
Elles étaient exagérément détaillées, comme « prémâchés » un peu comme si elles avaient surtout été écrites pour le lecteur, pour qu’il suive bien le fil de l’interrogatoire.

Aussi manque de crédibilité sur le personnage du psy. Son comportement est trop empreint de sentimentalisme, il y a peu de distance et de pédogogie pour une femme sensée en faire preuve. Le final en est une preuve criante pour moi.

Dans le même genre, j’ai même repéré un autre truc bizarre.

La mère gueule. Le gamin se précipite sur la route. il arrête une voiture. Une dame en sort. Elle vient JUSTE d’arriver et je lis.
« Surprise, celle-ci ne comprenait rien à la situation. Pourquoi ce jeune homme se précipitait-il vers la cabane du fond de la cour, alors que les cris d'une dame, visiblement furieuse, provenaient de la maison ? ». Comment a-t-elle pu entendre les cris de la mère, elle qui vient d’arriver en bagnole ? Comment peut-elle avoir ce genre de déduction si rapide et une telle observation alors qu’il y a peu elle roulait tranquille dans sa caisse ? Typiquement le genre de phrase qui sont pour le lecteur et pas pour le personnage, pour moi !


Enfin, Perjoal, c’est tout un ensemble qui n’allait pas pour moi. L’écriture en premier lieu (beaucoup trop de déchets et de maladresses dans la construction des phrases, franchement y’en a un paquet), problème de cohérence au niveau du style là aussi. Petits exemples tout bêtes. « l’homme shoota dans la chaise. Ce qui fit choir Sébastien ». Faut choisir sa ligne. Soit tu es familier, soit tu es soutenu. Idem dans le dialogue « Eh du calme…(avec un point d’exclamation)….suivi du « annonce-t-elle d’une voix douce !!!). Et j’ai repéré des ajouts inutiles.

En plus des remarques fais sur mon comm, voici quelques phrases que je trouve mal écrites.
« Mais qu’est-ce qu’il va faire avec ça ! annonça-t-il à haute voix afin de mieux réaliser la nature étrange du vol que venait de faire le jeune homme »
« en jetant des regards inquiets à sa voiture grande ouverte, moteur tournant. »
« Sa bouche s’ouvrit plusieurs fois sans faire sortir un son ».
« Elle termina sa pluie de jurons en vociférant »

Et le nombre de répétitions est ahurissant. Il faut utiliser des synonymes.

Voilà pour moi .

W

PS : je précise - puisqu'il le faut - que même lorsque je suis dur dans mes comms, je ne cherche pas à nuire à l'auteur. Ne me donnez pas autant d'importance que ça. Mon avis n'est qu'un avis. Je ne suis pas pro en la matière.

Citation :

Sans doute, mais où le voit ton dans le texte ? Où est ce clairement dit que le policier est lucide sur son incapacité à mener l'entretien efficacement ? Nulle part. D'ailleurs tu dis même qu'il ne se cache pas de donner sa façon de penser à la psy avant de partir.

Je te remercies d'avoir levé ce point essentiel car là, tu touches du doigt un défi - THE BIG DEFI même ! - que nous connaissons tous qui nous conduit souvent - moi le premier - à faire l'erreur. A savoir : ce que je - moi en tant qu'auteur, créateur - sais de mon histoire...et ce que mon écriture dit au lecteur. Souvent, la compréhension evidente aux yeux de l'auteur pour son propre texte ne se retrouve pas dans ledit récit. C'est toute la différence entre la volonté de le dire et la capacité à savoir le retranscrire pour un lecteur (qui a forcément du retard sur nous par rapport à une histoire dont il ne sait rien).

Widjet

Pas de problème pour le retard, puisque j'ai les réponses à mes questions

Je comprends ton point de vue... car tu n'as pas compris le miens.

Sebastien est autiste ! La psy le sait et elle sait que la probabilité qu'il ait fait ce genre de chose est pratiquement nul. C'est pour cela qu'elle est douce avec lui. (il ne peut être coupable, et il faut qu'il accepte de parler)

Pourquoi la ressemblance avec la boulangère ? Par ce qu'un autiste ne se confira pas à un inconnu. Si la dame ressemble à quelqu'un qu'il apprécie alors le dialogue peu se faire

Concernant la sortie de la voiture, on peut très bien imaginer que la mère n'arête pas de crier et que la conductrice essaye de comprendre, pourquoi le gamin va vers la cabane alors que les cris viennent de la maison.

Et j'admets que certain dialogue sont pour le lecteur et colle moi au personage.

Et ne t'inquiète pas... je n'ai jamais imaginé que tu voulais me nuire. Mais ta fougue pour dénoncer ce que tu n'aimes pas, peu -chez d'autres- être très mal perçu ! Et la richesse de l'échange que nous avons risque de ne pas se produire chez quelqu'un d'autre.

Et merci de clarifier ton point de vue.


Perjoal

Pour un autiste, il est drôlement bavard et drôlement cohérent ! Mais bon, je n'insiste pas. Restons sur nos points de vue divergents, si tu veux bien.

Enfin, c'est gentil tout plein de te préoccuper de ce que les autres penseront de moi ou de ma façon de commenter, mais laissons leur le bénéfice du doute. Peut-être réagiront ils comme toi, en me demande courtoisement de m'expliquer ?

Widjet

PS : Prends pas mal hein, mais ton post n'est pas toujours facile à lire (des fautes, des omissions). T'étais pas énervé en l'écrivant au moins ?

Non endormi... avec un fiston qui n'arrêtait pas de me racconter des blagues de sa court de récréation. Tu vois le niveau.... Pas facile de rester attentif sur ce que l'on fait.