Détractant l'envolée lyrique,
Je m'enivre à l'odeur du foin,
Me pâme dans le bucolique
De la pâture où chie Coin-Coin !

Quatre-cent quatrains à ce jour !
Mon Dieu ! que voici tant d'amour
Pour la déesse du Parnasse
Qui nous captura dans sa nasse !

Mais gageons plutôt cher Monsieur
Que la Muse a pris la colique
En lisant ce fil bucolique
Qu’aucun pourrait trouver chassieux !

Le silence des heures
Recouvrant les humeurs
N'a de nous ou de tout
Qu'une mer intérieure

@ Klingsohr

Ha ha !... voire « chiasseux » !
Mais, ne rions plus, Monsieur ! car... Klingsohr m'a tuer
( ne vous réjouissez point, cependant ; je suis recyclable à l'infini... )

À l'heure de ma mise en bière,
En juste Gloire funéraire,
Oui Monsieur ! je veux qu'on m'enterre
Dans le cercueil de mon grand-père...

En bois brut, rustique et mastoc ;
À l'épreuve des vers de terre, ( attention ! ZEUGME !... )
Chapeau pentu pour look austère :
Le Lorrain !... ça n'est point du toc.


@ Lulu

Désolé, Lulu ! Mais, ça ne se reproduira plus... je suis mort.

@Koko

Ahaha, je n'ai jamais douté de votre perspicacité !

Vous me rendez tout triste avec ces funérailles. J'ai le coeur sensible vous savez :

Oui, si songe à vous et à vos grands-parents
Roides et solennels lors de la mise en terre,
Croyez bien cher Koko qu'un chagrin dévorant
Émeut assurément ce verset solitaire !

Ah ! ne me parlez de l'immonde
– Indifférent à la mixture ! –
Qui dans mon boyau lourd abonde
En la ventouse qui triture...

Attention ! quatrain bucolo-romantique...

En encre de rosée
La plume de cristal
De la fleur de santal
Prend la teinte rosée.

Mignon ce petit hérisson
Et ses épines toutes roses
Mais toi pourquoi tu les arroses
Laisse-le vivre polisson

C'est pour que pousse son piquant
Jusqu'à se planter dans la lune
En pomme d'amour astiquant
La nuit où rosira la dune.