Merci dream, pour les éclaircissements.

N'étant pas de la génération des réseaux sociaux, j'étais loin de penser à une drague "in vitro", de mon temps (oh le vieux birbe) on draguait "in vivo".
Maintenant, moi y en a tout compris !
Cordialement.
poldutor

Bonjour,

Comme proposé par maria, je propose moi même deux thèmes pour cette semaine :

LA FOLIE, ou alors, LES TROUBLES DU SOMMEIL.

D'accord, je me suis pas foulé... vous en pensez quoi ?

Super, Dugenou. Prenons donc le premier thème proposé.

Pour cette semaine, micro-nouvelles : LA FOLIE

Ok, je me lance !!

Folie meurtrière

L’innocente est acculée contre le mur. Ses yeux sont remplis d’effroi, elle suinte la peur. Le sombre individu s’approche d’elle très lentement. L’œil perçant, il est enfin prêt, aucune pitié pour la belle tremblante. D’un geste franc et maîtrisé il tranche l’abdomen de sa victime. Le sang se répand de l’orifice béant. Elle baigne dans une flaque rouge carmin. Il s’en va satisfait, laissant impudemment ses empreintes sur la scène du crime. Pas l’ombre d’un remord, il n’en est pas à sa première victime. Une nonchalance indécente…



Maaaaaaman !!!!! Diabolo a encore tué une souris, c’est dégueulasse ! je te préviens c’est pas moi qui ramasse !



109 mots

@Plumedeplomb post 414. La chute, glaçante, comme diraient les "journaleux" tout poil, est à CROQUER. Un grand Bravo !

plumedeplomb, #414 : je n'ai pas vu venir la chute. C'est vrai, les chats sont parfois de vrais psychopathes ! Bravo !

Bravo plumedeplomb, je n'ai rien vu venir non plus.

Thème : La folie

Victor fait ses emplettes.

Une fois passé le coin de la rue, Victor se mit à marcher, essoufflé par sa course.
Il ne reviendrait plus dans cet hôpital rempli de fous. Il ne se laisserait plus avoir.
Quelques mètres plus loin il retrouva son magasin habituel et y entra.
Après quelques essais devant un miroir rond qui servait à la surveillance des clients, il se décida pour un magnifique objet en faïence bleue et se dirigea vers le comptoir.
Il n’eut pas le temps de régler son achat que déjà deux infirmiers le ceinturèrent et après avoir remercié le vendeur d’une façon si laconique qu’elle dénotait une longue habitude, ils l’emmenèrent malgré ses vociférations outrées.

L’employé de la quincaillerie, tablier bleu et crayon derrière l'oreille, soupira et remit l’entonnoir, toujours le même, dans son rayon.

Merci à vous !
Joli Michel64 ! une belle façon de jouer avec le stéréotype du fou à l'entonnoir.

Michel64, post #417 : une vraie histoire de fou. Quelle idée aussi d'acheter un couvre chef dans une quincaillerie... bravo !

LA FOLIE

"Fou d'amour"

Il l'avait aperçue en allant chercher ses médicaments, à la pharmacie. Elle resplendissait. Sa blouse blanche était ouverte sur une poitrine voluptueuse, ses longs cheveux blonds encadraient un visage angélique, aux yeux d'un bleu profond et aux lèvres pulpeuses. Depuis la file d'attente, il la dévorait du regard, son coeur battant la chamade. Aucun doute : il était amoureux.

Quand ce fut son tour, il perdit tous ses moyens. Déposa son ordonnance sur le comptoir, bredouilla quelques mots, tremblant, les mains moites. Se saisissant de l'ordonnance, elle partit dans l'arrière boutique chercher les boîtes d'anxiolytiques. Lui resta seul au comptoir, se demandant comment lui montrer son amour. Il avait bien une idée... mais oserait-il ?

Il osa. La préparatrice revint, pour le découvrir complètement nu, le sexe en érection, lui criant qu'il voulait faire l'amour.

Il ne prit conscience de son geste que quelques heures plus tard, quand une main gantée lui enfonça un coton tige dans la bouche.

998 Caractères (sans le titre).