Bonjour Nico,
L'exercice idéal pourrait être:
- un sujet imposé
- un nombre maximum de caractère
Puis une comparaison interactive des textes proposés, avec des avis, critiques, améliorations possibles,... Cela sous votre supervision!
Bien à vous, Sadja

Ca me plairait ce que tu as dit sadja.

Personne inspiré cette semaine ? :)

- Ah cet écrit! Il est vraiment fantastique.
- Oui, quel foisonnement de détails. Cet univers à priori malsain, sale, sans foi, révélé et relevé par un seul homme. Ce Jean, il nous faudrait l'appeler Dieu! Allons-nous le béatifier?
- Pierre-Yves, tout de même! As-tu vraiment lu cet ouvrage? Les messages ne te sont-ils point parvenus?
- Professeur, à lui seul, il a pris en charge ces êtres perdus dans les tourments affreux de l'enfer. Partant d'un modeste domaine, les a hébergés, éduqués tel un père bienveillant. Je cite: « Alexandre, au vu de ta difficulté de réveil, j'aimerai te voir t'occuper des animaux tôt demain. Sais-tu que ton intervention est nécessaire à leur survie?... ». Quelle subtilité! Responsabiliser, donner une voie utile à Alexandre, sans jamais citer ces tourments. Et tout en les ayant analysés, trouver le chemin adéquat au bon moment, magnifique! Sans parler du suivi, toujours subtil, une progression assumée, dirigée en respect de la liberté et compréhension primaire de l'hôte. Alexandre a tout même laisser périr le quart du cheptel, avant d'assimiler l'importance de son apport matinal. Pour Jean, quitte à renouveler le troupeau. Et même mieux, d'autres hôtes sont intervenus pour soit, permettre aux plus sensibles de ne pas apprendre la disparition de leur animal préféré, soit procéder à leur funérailles, soit à en faire réserve de victuailles.
Jean a fait pareil pour chacun d'eux: leurs tourments disparus par compréhension et action. Professeur, nous nous devons au minimum la béatification.
- Soit Pierre-Yves. Exceptionnellement, retrouves-nous à la réunion des anciens pour la remise des prix.
- Merveilleux! Merci.
- Mes très chers confrères, je me permets de vous soumettre une nouvelle âme. Par ces élans de cœur, une bonté évidente, un intérêt plus que certain à ces proches, un diplôme est à décerner.
Pierre-Yves devint blême, seulement un diplôme??
Effectivement cet âme a du mérite. Toutefois le niveau de compréhension est faible. N'avez-vous aucune autre proposition?
Pierre-Yves faillit s'évanouir.
- Le mérite est là, évident. Les possibilités évolutives sont bonnes, certaines. Je le place actuellement au rang de scribe. Nous sommes d'accord? Bien professeur procédez s'il vous plaît!
Pierre-Yves, proche de l’apoplexie, aperçu à peine le professeur et sa concession s'approchant de lui.
- Cher ami, un jour mémorable que voilà pour vous. Parmi de nombreux vaillants candidats, nous vous avons choisi. Vous êtes vainqueur.
Le professeur Zola tendit le Graal du concours, le diplôme d'apprenti au paradis.

Merci aux participants de tenir cet exercice à flots. Il s'essoufle mais surement à cause de moi. Néanmoins je continue ces fins. Avec l'idée peut être d'un nouvel exercice qui ne prendra pas la place de celui ci mais un tout autre sur un autre sujet. Il reposera sur une forme de hasard dans le sujet que vous choisirez et les contraintes seront davantage porté sur le ton employé, le genre, le sujet voire le nombre de caractère.

Pour cet exercice voici les fins :

- C'est la misère qui le rendit heureux.

- Quand Emilie reprit connaissance, elle était encore morte.

- La colombe narcoleptique sauta dans l'arène pour régler l'affaire.

- Il pleuvait des cordes et ça lui donnait une idée.

Inspiration

À un moment, rêvassait Alain devant son bol de café soluble premier prix sans sucre, il faut savoir évaluer la situation sans passion.
Il frissonna. Sans chauffage, début novembre, devant une vitre fêlée on a froid. Si au moins il avait le courage de quitter son pyjama et de s’habiller ! Un autre indicateur : il préférait désormais se lamenter sur son inconfort plutôt que prendre des mesures simples pour y remédier. Pourquoi, par exemple, s’asseyait-il sur cette chaise en plain courant d’air ? Il se rappela alors que l’autre était bancale. Pourquoi, alors, ne pas échanger les places des deux sièges ? Alain considéra les quelques millimètres carrés qui constituaient son « coin cuisine » et estima impossible l’opération sans crever un mur ou gauchir l’espace. Trop fatigant, l’un comme l’autre.
Il lui restait trois euros cinquante-trois centimes pour finir le mois, et il n’avait pas payé le loyer. Depuis six mois. Non, vraiment la coupe était pleine, les nuages menaçants dehors s’apprêtaient à la faire déborder.
Sous l’évier reposait la soude nécessaire au débouchage régulier des canalisations pourries de l’immeuble. Trop douloureux. Se trancher les veines dans un bain chaud ? Pas de baignoire, pas d’eau chaude. Les somnifères ? Trop chers.
Il pleuvait des cordes et ça lui donnait une idée.

Bravo socque :)

Une dernière danse?

Il est 3 heures du mat', Emilie en redemande encore. Pour un peu de chaleur ou un de ces innombrables caprices, allez savoir! Venue et parvenue de rien, elle sautille frénétiquement sur un mix de DJ SparJack, parmi la trentaine de Selects venus s'éclater en cette somptueuse suite de l'Intercontinental. Parisien cette fois, mais quelle importance?
Sa longue chevelure noire enveloppe, envoûte le salon-terrasse d'une caresse perfide, douce-amère sensation de séduction. Eruption spontanée d'Aphrodite lorsque ses bras s'enlace furtivement autour de toi. Erection fugace lorsque ses doigts effleurent tes hanches avant de poser son index sur tes lèvres enflammées, ton interdit. Les fils d'or caressent furtivement ton visage, laissant un parfum ambré, avant de s'évader dans la noirceur de ta vision volontairement limitée.
Il est 8 heures du mat', Emilie en redemande encore. Pour encore un songe, infini. De la chaleur pour toujours et à jamais. Son jeu recommence, continue, sa vision depuis 10 ans hante tout les salons-terrasse des Intercontinental, jusqu'à en perdre raison.
Quand Emilie reprit connaissance, elle était encore morte.

( un petit commentaire, avis en MP me raviverait!... )

Offensive casse-pipe

Les anti et les pro s’affrontaient comme à leur habitude.
Aujourd’hui les anti avaient le soleil de face, tandis que les pro baignaient dans la lumière liquide d’une après-midi moite.
De loin, leurs gestes enveloppés et veloutés auraient pu faire croire à une danse.
De plus près, l’odeur du sang infectait l’atmosphère faussement paisible de la piste.
Pendant ce temps, la colombe, terrassée par un de ces accès soudains et irrépressibles de sommeil, dormait.
Le sable ralentissait les pas. Les yeux désorbités des protagonistes semblaient prêts à jaillir de leurs maigres faces sales. Tandis que la foule lançait ses imprécations, la colombe, se réveilla. Elle émergeait d’un doux rêve et sans conscience du péril, sans préparer son assaut, avec légèreté, la colombe narcoleptique sauta dans l'arène pour régler l'affaire.

Merci encore aux participants :)

Voici les fins de cette semaine sous le signe d'Halloween :

La citrouille avait bougé cette fois, c'était certain.

Dix ans plus tard, on entendait encore parler du bébé tueur.

La réunion des six monstres légendaires venait de se terminer.

Son sang coulait comme dans un sablier. Il l'avait vaincu.