Stony, si tu cherches un tuyau percé ou une rime millionnaire à ton popotin, y’a aussi « potin ». Mais c’est un peu trop riche à mon goût. Non, « rotin » me va bien, Emmanuelle, la plage, tout ça c’est dans ton thème (pas l’astral, l’autre).

Oui divine Cristale, j’ai payé le soleil pour te faire trébucher, car l’Olympe est devenu fainéant, blasé et peu jaloux des perfections humaines. Tu as serré la main de Prométhée, mais le talon des Louboutin est toujours aussi fragile. Achille en portait aussi, tu sais comment il a fini.
Chère Cristale, tu sais bien que jamais je n’oserais toucher à tes vers à soie. Non, les coups de burin étaient gentiment évoqués à propos du beau sonnet de Hersen, qui ne va pas tarder à venir te taquiner sur tes plates-bandes. Attention, la recrue est de choix….

Oups, j’allais oublier Louison qui vient elle aussi de faire grimper le thermomètre. Bon ça va, j’ai compris, je suis vaincu par une ligue de plagistes. Bye bye…

Ludi
déserteur du sonnet

Citation :
Stony c'est l'aquecent du sud-ouest, je promène mon passe port de la Bretagne au Pays Basque, tout dépend de la météo...

Les six acteurs et deux figurants désignés d'office pour la mise en scène de "Un sonnet une pièce" sur la plage sont :
Alexandre, Ludi, Bidis, Louison, Hersen, Archibald, Stony et votre servante.
Que les correcteurs restent en coulisses svp !


La plage au plagiat


Je rejoins mon îlot, le cul dans la bruyère,
J'ai le fion capucine, il fait du gringue au ciel
En jupe de froufrous, vient sucer l'essentiel.
Las, je m'assis, j'ai voulu poser mon derrière,

Heureux d'avoir un peu changé, la peau hâlée,
Trois grains de sable blond prisonniers d'un orteil
Sont comme un messager au retour de Créteil,
Le ventre bien rempli...et la tête vidée.

Ah ! Oui, un clin d'oeil : une syllabe de trop
Qui me fit mal, quatre m'aidèrent aussitôt.
Mince ! Un alexandrin ! À bas le jour en « anche »

Me faire jeter d'E.L à coups de bâtons
Pour mettre un petit feu au popotin ? Voyons !
...mais ?! vous voilà fâchés ?! Oups! gare à la revanche...

J’ai vu de la lumière, et… me voilà… Vous voulez bien de moi, vous qui maniez les douze pieds avec bonheur et l’humour que je vous envie ?

Désolée d’avance pour ce sonnet mal ficelé. J’ai la poésie libre d’habitude, mais il fallait que je bouge, ne serait-ce que le petit doigt, pour ne pas m’ankyloser davantage dans les torpeurs et les affres du silence d’un été qui se la coule trop douce pour moi …

Vous me pardonnez ?



Sur ma plage d’ennui


Sur ma plage horaire, à défaut de sable
Ma guibole traîne sa douleur, mon ennui
Mon humour, ma raison engloutis dans la nuit
Ras-le-bol en mode pétage de câbles

Rêvant de paréo subtil sur les hanches
Ma peau blanche d’hiver veut hâler au soleil
Languir sous ses rayons, s’esbroufer les orteils
Frissonner de chaleur posée sur la tranche

Je regrette aussitôt mes envies de houle
Arrivée au fronton s’agite la foule
Les odeurs et les bruits de la promiscuité

Qu’à cela ne tienne, j’irais au Macumba
Soif de Cuba Libre, pour danser la rumba
M’éclater pour de bon aux murs de vacuité

Après la renaissance d'Hersen en Vénus de la plage, les beignets et les chichis de Louison,la plage aux plagiats de Cristale et la rumba de Cat que pouvais-je encore trouver à vous dire sur ce paradis des juillettistes ?
Eh bien, voilà, je tiens un scoop :

Notre Maître du Sonnet, l'incontestable Alexandre qui dit avoir "levé le pied" (jolie formule !) se serait retiré sur son îlot en bien charmante compagnie.
Jugez plutôt et pardonnez-moi ces rimes approximatives, les paparazzi sont de piètres poètes :

Une fin de semaine ourlée de parasols,
Robinsonne ravie boit les vers d’Alexandre
lui peignant les trésors de la carte du Tendre.
Ils embarquent bientôt sans sextant ni boussole,

accostent à l’écart de la foule frivole,
sous l’auvent d’un rocher choisissant de s’étendre,
offrent à Cupidon sa cible sans attendre
tandis qu’à quelques pas l’océan batifole.

Ils viennent de trouver la clé du paradis
quand un ange vengeur surgit le poing brandi
« Ciel, mon mari ! » s’écrie Robinsonne, voix blanche …

Un œil au beurre noir et tâtant son menton,
Alexandre penaud se souvient du dicton :
« Si tu ris Vendredi, tu pleureras Dimanche !»

Je réclame votre indulgence, mais je veux bien aussi les critiques, étant novice dans les jeux d'écriture.

La plage blanche
Le soleil darde sur mon dos ses cuisants rayons,
Suçotant mon stylo, j’attends en vain le vers,
La litote, la rime ; Rien ne sort du crayon
Je jette en l’air les mots, à l’endroit, à l’envers.

Aucune encre ne vient, la plage reste blanche,
J’ai dit la plage ? Je voulais dire la page !
Orteils dans le sable, pagne sur les hanches,
Je jette l’ancre, sable blond et coquillages.

La page blanche s’envole à tire d’ailes,
Normal, la faute à cet intrus, ce petit L
En trop, qui, sous le grand parasol orangé

Le nez dans le sable, était un peu rebelle,
Et préférait voler haut dans le bleu du ciel,
Avec les goélands plutôt que de rimer.

@Cat

"Sur ma plage horaire, à défaut de sable"

Hi hi, Cat tu as bien fait d'entrer ! Bienvenue à toi dans ce monde de ...sonnets où personne ne se prend trop au sérieux


@Arielle

"« Si tu ris Vendredi, tu pleureras Dimanche !»"


Bienvenue à notre nouvelle paparazzarielle

@Louison

"J’ai dit la plage ? Je voulais dire la page !"

Ici on est indulgent avec tout le monde et même chacun avec lui-même, c'est pour dire
On est là pour s'amuser si on veut, apprendre si on le désire, échanger pour le plaisir. Pas de critiques pas de concours, pas de notes, la belle vie quoi

Bienvenue Louison et bravo pour vos sonnets sonnants

Citation :

Merci pour ton accueil chaleureux, Cristale !
Personne ne se prend trop au sérieux, me convient tout à fait. Tu me le présenteras ? :))


Cat

Merci aux poètes et poétesses de cette page. J'adore ce lâcher prise qui me fait presque préférer ces poèmes là aux poèmes sélectionnés, où rien ne dépasse, tout ou presque est conforme, amidonnés de sérieux, de rigueur, rivalisant de prouesses verbales... Bref, j'adore vous lire ici et je me suis bien amusée... Un smile qui fait du bien en ces temps d'actualité chargée..... Merciiiiiiiiiiiiii !!!
Ceci est un avis, le mien, sans doute différent du vôtre.

Bienvenue Annick

Si vous avez un petit sonnet sous le clavier, ne vous gênez pas, nous sommes friands de toute nouveauté