Sur un ring de boxeurs , au club des beaux vainqueurs .
WILLIS contre KOKO ,se percutent de mots .
Qui des deux grands rimeurs , exploits feront clameurs
ô nous ne le verrons , surement pas sitôt.



les horizons sont loin
nos regard dans le vide
le monde à t'il des coins
ou reposer mes rides


Tu cherches l'être sublime
tu es le roi pêcheur
pauvre rêveur d'abîmes
qui du ciel penche son cœur .

Mauvais musiciens, l'âge a raison de vous
Et le mol instrument de vos audaces chute ;
C'est en vain qu'il vous faut d'autres doigts, à tous coups
D'autres lèvres aussi pour raviver vos flûtes.

je sors d'une fièvre quarte
qui m'as laissé sans feu
je jouerai bien aux cartes
pour m'en distraire un peu

C
Q
F
D.

Vieillards donc, préparez votre dernier sommeil
Entre les quatre murs des ais morts du sapin ;
Tout passe ; vous, un jour, puis moi, et le soleil
Sur les concessions de nos derniers lopins.

Ô cercueil ly-onnais, ma dernière demeure,
Tu m'attends et me dis : « Viens ! c'est capitonné ! »
« Ah oui mais non, quand mêm', merde ! c'est pas donné !
Je veux le sapin brut... à moins que je ne meure ! »

@ Koko

Je vous pourrais vanter les urnes cinéraires :
Le repos désiré dans ces lieux funéraires
Mal dotés, il est vrai, pour le lotissement
Y connaît au rebours un chaud ravissement.

(Ou rôtissement héhé : on y fait bonne ''chair'')

Riez, Monsieur, riez ! l'on a vu des génies
Dont le cerveau trop gros finit par éclater
Dès l'âge de douze ans dégueulant ses sanies
Qui s'étaient faits avant les fesses savater...

Vous savez bien Monsieur que la jeunesse se plaît à appeler ''les orages désirés'' et à flirter avec la Camarde. Ainsi donc, pour continuer à repousser ensemble les limites du mauvais goût, je proclame :

Ciel feu du beau bûcher aérien, du beau vase !
Tant je rêve de toi que tout mon corps s'embrase,
Que tout mon cœur maudit ce cruel moratoire,
Qui me tient loin encor du grand four crématoire !

Sérieusement, je serais curieux de connaître votre âge, Klingsohr...
Laissez-moi deviner... 24 ?