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Re : Exercice d'écriture N°2
Maître Onirien
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C'est vrai qu'on commence à avoir beaucoup de bourrins... Faudrait rééquilibrer un peu la donne pour que ça ne dégénère pas, et que les personnages ne se fassent pas trop d'ombre les uns aux autres.

Globalement, (pour critiquer un peu la présentation, comme dit Tchollos) j'aime bien toutes celles qui ont été faites.

J'ai trouvé la présentation de Valentine et Germaine un peu light, j'aimerai bien en savoir un peu plus sur elles. Bien sur, depuis elles se sont étoffées via les différents posts (très rigolos d'ailleurs) donc ça compense :)

Pour Emilio, j'aime bien son accent mais c'est vrai qu'il ne cadre pas avec ses études ni son boulot... Qu'il garde l'accent en parlant me parait sympa, mais pas à l'écrit. S'il n'a l'accent que pendant les dialogues, ça limitera l'effet caricatural que redoute Tchollos, tout en lui conservant cette particularité que j'aime bien (et que Guanaco maîtrise parfaitement ^^)

J'aime bien la maniaco-dépressive de Macalys :) J'aurai aimé en savoir un peu plus sur son passé, mais ça viendra surement...

La DRH nympho de Maëlle me plaît beaucoup aussi ^^ Classique, mais toujours efficace. Et le lien avec son père est intéressant... Y a matière à s'amuser.

J'adore Mike Rivers !
Au début, en voyant le CV j'ai eu peur du cliché super man beau gosse qui sait tout faire, mais c'était sans compter sur le talent de sieur Larivière qui nous introduit (sans ambiguité aucune, bande de dégueulasses) avec tout le brio qui le caractérise, un anti-héros gaffeur, as de la loose et terrriblement attachant.
J'ai hâte de le voir saigner du nez :)

Le rédac chef m'accroche bien aussi, même si il semble peut être un peu trop parfait en apparence. Mais y a de bons éléments : le coup des docks, très authentique, la gosse adoptée qui le suit partout (elle a quel âge aujourd'hui ?), et cette petite phrase, quasiment anodine, et pourtant véritable épée de Damoclès au dessus du journal : "Des suppressions ont été tentées à son encontre à la suite de sa démission, actuellement, nous n’avons aucune nouvelles des unités de suppression."

J'attends impatiemment de le voir à l'oeuvre :p

Enfin, et c'est peut être bien mon préféré pour l'instant : Dorothy... Je trouve l'idée terrible (même si elle n'est pas si originale, ça tombe vraiment à pic). Son histoire est intéressante, et c'est le seul jusqu'ici dont j'ai vraiment senti la psychologie, la sensibilité.
J'ai hâte de voir comment il/elle va s'en sortir au milieu de toute cette téstostérone :p

Bravo à tous, on dirait bien que jusqu'ici notre créativité n'est pas en reste :)

Ninj'

Contribution du : 17/09/2007 14:17
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Re : Exercice d'écriture N°2
Maître Onirien
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Et alors?

Contribution du : 20/09/2007 19:50
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Re : Exercice d'écriture N°2
Organiris
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Ajoutons un peu d'eau au moulin de Tchollos et Ninjavert et analysons un peu les débuts de nos personnages.

J'ai été frappée par le décalage entre le cv et la présentation, à la fois quand je les ai lus et et quand j'ai créé mon propre personnage : presque impossible de se faire une idée du personnage par quelques lignes froides sur sa vie professionnelle ! C'est même frustrant ! Mais en même temps ce cv représente le vernis qu'il faut gratter pour arriver à cerner la personnalité du personnage, et donc fatalement, il introduit une part de mystère et donne envie d'en savoir plus. C'est particulièrement frappant pour notre agent de sécurité... Et d'ailleurs ce décalage entre cv et "réalité" peut parfois créer un effet comique.

J'ai eu l'impression aussi que pour cerner la personnalité d'un personnage et d'essayer de le comprendre, les attitudes et les anecdotes sur son passé étaient plus révélatrices que les dialogues (bon je mettrai quand même un bémol pour les pipelettes de Bidis, car elles au contraire ont l'air de bien s'épanouir dans les ragots ).

Les sensibilités se dévoilent par exemple par la tension qu'on sent dans l'aventure du bar du fou des donuts au seigle, par certaines petites interviews des proches du perso de Ninjavert, par les hésitations dans l'entretien de la drh, par les larmes et la sueur qu'on imagine sur la lettre d'Emilio, ou par le moment où notre rédac'chef adolescent se dirige de façon muette vers le gars à qui il doit casser les dents sur les docks. Et ne parlons même pas de la séance de Dorothy devant la glace, on s'y croirait !
Ces petites choses qui n'ont l'air de rien en disent plus long sur les personnages que n'importe quelle description, de mon point de vue.

Voilà voilà, et sinon, pour citer Maëlle :
Citation :
Et alors ?

On est sur les startings blocks !
:muscu:

Contribution du : 20/09/2007 20:22
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Re : Exercice d'écriture N°2
Organiris Animodérateur
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J'étais pas là, navré... ça la fout mal pour un rédacteur en chef, on va s'y mettre, on va s'y mettre.

Contribution du : 29/09/2007 18:38
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Re : Exercice d'écriture N°2
Maître Onirien
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L'avantage, c'est que là, en fait, les chose n'avance qu'a notre rythme (en bref, c'est dommage pour nous: on pouvait fiche un gros bazar dans ton scénario et on ne l'a pas fait)

Contribution du : 29/09/2007 18:45
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Re : Exercice d'écriture N°2
Chevalier d'Oniris
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Ce n'était pas ce que je voulais faire à la base mais bon, tant pis, j'avais pas le temps.

Curriculum Vitae

Nom & Prénoms
: inconnus
Appelation : Mrs Steal
Lieu de naissance : inconnu
Résidence : dans le bar "the little Sacramento"
Statut social : baronne
Parcours professionnel : inconnu
Hobbies : équitation et musique
Langues parlées : Anglais, Allemand, Français, Espagnol et Russe

Présentation

Le bar « the little Sacramento » portait bien son nom. Il était si étroit qu'on aurait dit un aquarium où la fumée se mêlait à la bière. Perdu au fin fond de la capitale, il réunissait les hommes du quartier. Ces hommes venaient y parler politique tous les soirs de la semaine. S'il y en avait qui manquait au rendez-vous, on le croyait mort dans quelque coup d'Etat improvisé. L'enthousiasme était tel, follie imaginaire enivrée par l'alcool, qu'on était presque déçu de le voir revenir en pleine forme le lendemain.
Une seule femme dans ce tableau singulier de la Californie. Elle était toujours là avant les autres et disparaissait toujours sans qu'on s'en aperçoive. Elle ne parlait à personne. Les hommes la respectaient, ne serait-ce uniquement parce qu'elle s'entendait avec le patron. Le patron, Dave, était un homme autoritaire, très grand, très sérieux. Il avait fondé son bar avec l'objectif d'en faire une rencontre politique et il y avait très bien réussi. Il mettait les emmerdeurs à la porte, il serrait les mains d'une poigne ferme, il était d'une constitution solide et ses arguments n'étaient jamais discutés. Lorsque Mrs Steal avait fait son apparition dans cet endroit étrange, il avait aussitôt mis fin aux moqueries des hommes et leur avait fait clairement comprendre qu'il fallait la laisser en paix ou fouttre le camp. Les hommes ne disaient plus rien. Ils la regardaient de biais, ne lui adressaient pas la parole et parlaient parfois d'elle entre eux, dans leur barbe. Elle ne disait rien, fumait tranquilement sa cigarette et notait parfois des choses dans son carnet.

Ils furent frappés un soir par son absence. Le coin sombre au fond du bar était vide.
« Où est donc ta belle? » demanda l'un deux en serrant la main au patron par-dessus le bar.
« Ce n'est pas ma belle, Stan »
« Mais qu'est-ce qu'elle fait? »
« Elle fait ce qu'elle veut, Bob »
« Ca cache quelque chose » opinia l'un deux. Et tous approuvèrent frénétiquement en choeur. Dave répliqua calmement :
« Qu'est-ce qu'elle aurait à cacher, les gars? »
Il y eut un silence froid. Puis l'un deux s'exclama, avec une telle bruptalité qu'on sentait qu'il s'était retenu depuis longtemps :
« On en sait rien, Dave! Mais les femmes, faut s'en méfier! Surtout quand elles s'occuppent de politique! Elles deviennent folles! »
Et ce fut un chaos de voix qui affirmait à nouveau que ce n'était pas normal, que ça cachait quelque chose, qu'il fallait se méfier.
« Un problème ? »
Une seule voix, fine, musicale et glaciale à la fois, avait interrompu tout le tumulte. On ne savait pas d'où elle venait. Elle se tenait là, droite, immobile, les fixait de ses grands yeux perçants. Ils n'avaient jamais pu la voir aussi clairement qu'à cet instant où, devant l'embrasure de la porte, un rayon de pleine lune coulait sur elle et dévoilait sa taille, fine et élancée. Elle portait un tailleur gris brouillé, veste et pantalons sans un pli, parfaitement lisses. Ses cheveux étaient d'un noir profond et retombaient souplement à mi poitrine, tenus en partie par son chapeau de toile grise. Son visage était allongé par la pénombre et tous ses traits, fins, précis, harmonieux et sombres. Elle était magnifiquement imposante, froide et chaude à la fois. Un frisson les parcoura. L'un deux se crut courageux :
« Tu ne nous fais pas peur! »
Elle sourit.
« Tant mieux »
Son ton manifestement sincère les destabilisa. Elle s'approcha, ils reculèrent instinctivement. Elle s'approcha encore et ses paroles furent comme un souffle dans l'air embué :
« Ne soyez pas si vieux jeu... »
Et toujours souriant devant l'immobilité générale, elle alla s'installer dans son coin reculé. Une fois qu'elle fut assise, les hommes furent aussitôt soulagés. Elle était là, comme d'habitude, on avait simplement qu'à pas faire attention.

***

La jeune femme s'étira longuement. Elle n'avait cessé de griffonner depuis des heures, son carnet était noir d'encre et les derniers pochtrons du bar étaient partis en titubant. Dave déposa un verre de whisky sur sa table. Elle leva les yeux vers lui.
« Merci »
« Tu leur as fouttu une sacrée trouille tout à l'heure » dit-il en guise de réponse.
« Faut bien les remettre à leur place de temps en temps »
Et comme Dave haussait les épaules, mécontent, elle tendit sa main vers lui. Il la prit et s'assit à ses côtés.
« Je ne comprends pas bien », reprit-il.
Il rencontra ses yeux un instant mais détourna aussitôt la tête. Elle l'encouragea d'une pression de la main.
« Tu sais que je ne te demande pas de m'expliquer » continua-t-il, grognon. « Mais je m'inquiète pour toi. »
Mrs Steal éclata de rire. Elle retira sa main pour lui ébouriffer les cheveux.
« Tu t'inquiètes donc? »
«Tu fais je-ne-sais-quoi de tes journées et tu passes la nuit à écrire! » se justifia Dave.
Un silence s'installa entre eux. Il la regarda alors fixement. Il attendait une réponse. Elle se pencha vers lui et lui dit avec un sourire confidentiel :
« Pour une fois, je vais te dire... J'ai décidé d'écrire pour un journal »
« Un journal? »
« Tu verras bientôt lequel, le chef de la rédaction a accepté mon anonymat »
Elle but son whisky d'une traite.
« Pas un mot, n'est-ce pas? »
« Tu me connais », répliqua Dave en finissant son propre verre.

Contribution du : 21/10/2007 18:22
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Re : Exercice d'écriture N°2
Organiris Animodérateur
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Et voilà un personnage (ou deux ?) de plus dans cette gigantesque fresque littéraire que ne manquera pas d'être cet exercice N°2 (vous avez fait le numero 1 au fait ?).

J'aime beaucoup l'aura de mystère qui entoure cette fille, ça laisse la place aux suppositions les plus folles, bravo Ama, il ne reste plus qu'à faire vivre tout ce petit monde !

Et quand ?
Me demanderez vous.
Bientôt ! Ai-je envie de vous répondre.
On y est presque, j'arrive, patience

Contribution du : 23/10/2007 11:10
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Re : Exercice d'écriture N°2
Maître Onirien
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Y a un p'tit truc qui m'a chiffonné dans cette description... Je la trouve soit trop sérieuse soit pas assez...

La réaction des hommes par rapport à cette chère Mrs Steals me paraît un chouille disproportionnée. On se croirait limite revenu à Salem, dans les grandes années du feu de joie :)

Je trouve que l'aspect "dérision" aurait pu être accentué, pour donner au tout un ton un peu moins pincé. Ou au contraire, rendre l'ensemble beaucoup plus sérieux en aténuant du coup un peu le sentiment de terreur et les réactions de ces chers poivrots.

Là, en l'état, et c'est ce qui m'a gêné, on a l'impression d'une sorte de super wonder woman à l'identité secrète, bien dans ses baskets, qui terrorise tout le monde de par sa simple présence. C'est pas l'aspect féminin qui me dérange, hein, qu'on ne me taxe pas de machisme. On a tout autant de warriors du côté masculin (trop peut être), mais que ce soit le casseur de tête de rédac chef, ou l'autre flingueur de vaches, on est quand même dans un registre beaucoup plus parodique. Là, entre les répliques calculées, l'athmosphère pesante, les sujets sérieux (les femmes et la politique) etc, c'est trop strict pour que j'en ai vraiment ri, et trop caricatural pour que je l'ai abordé d'un oeil sérieux.

Après, j'aime beaucoup aussi le côté mystérieux de cette (belle) inconnue. On se demande qui elle est, d'où elle vient, ce qu'elle fait, (y compris au journal, elle va y tenir quel rôle ?) etc, et je ne doute pas que tu aies plein d'idées fort plaisantes pour nous tenir en haleine à tous ces niveaux :)

Ninj'

Contribution du : 26/10/2007 13:16
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Re : Exercice d'écriture N°2
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6 :30. J’enfile mon uniforme. Cette blouse que je hais tant. Je referme la porte de mon casier et quitte le vestiaire.

Stéphanie Howard était une grande et belle femme. La silhouette élancée, le teint mat. Ses longs cheveux bruns ondulaient jusqu’en bas de son dos. Le visage fin, de grands yeux sombres, une bouche bien dessinée, un nez fin. Elle aurait pu poser pour des magazines de mode, faire des couvertures. Porter les créations des plus grands couturiers de notre monde. Au lieu de cela elle travaillait de puis bientôt deux ans au Daily. A la fin de ses études qui avait été un fiasco total elle avait commencé dans un bar comme serveuse. Rapidement lassée des plaisanteries tordues des clients ivres et des avances sans cesse renouvelées par son patron, elle avait donné sa démission. Elle avait épluché les petites annonces pendant des mois, gagnant de l’argent comme elle pouvait, usant de ses charmes avec la désagréable impression de renouer avec son passé lorsqu’elle vivait loin d’ici, presque dans un autre monde. Quand elle avait enfin trouvé cet emploi comme femme de ménage elle avait sauté sur l’occasion. Au sens littéral du terme, pour changer de d’habitude. Depuis elle venait chaque matin aux aurores récurer le moindre mètre carré de la rédaction. Elle évoluait comme un ombre dans les couloirs déserts, connaissait chaque recoin.
***

J’attrape le saut à récurer et mon balai et je commence ma ronde. Je passe dans chaque bureau, comme chaque jour. J’arrose les plantes, je range les livres et les dossiers éparpillés. Deux heures plus tard je suis de nouveau dans le vestiaire. J’accroche ma blouse à un cintre. Enfile un pull et un jean. Je lace mes converses et je sort en éteignant la lumière et en verrouillant la porte d’entrée de l’immeuble.
***
Stéphanie traversa la rue et poussa la porte de son immeuble. Elle gravit les cinq étages et atteignit son appartement. Elle prépara du café et se laissa tomber dans le canapé. Après cinq minutes elles e dirigea dans la chambre. Elle attrapa un classeur sur l’étagère, faisant tomber un petit carnet. Il était constitué de morceaux de papier reliés par un morceau de ficelle. Sur la première page était écrit « Journal de Salifa. » Stéphanie ouvrit le cahier et tourne quelques pages. Elle s’arrêta à une date. « 21 juin. Aujourd’hui c’est mon anniversaire. J’ai treize ans. Comme chaque année maman l’a oublié. Je suis seule dehors. Le soleil n’est pas encore levé. Si maman me voit écrire elle me tuera j’en suis sûre. Hier maman a dit que j’étais assez grande pour gagner de l’argent. Elle m’a emmené dans sa chambre. Il y avait un homme sur le lit. Maman lui a dit « La voilà. Essayez juste de ne pas trop l’abîmer, je n’ai que deux filles. » L’homme a donné un billet a maman et elle est sortie. L’homme m’a regardée et il a dit « A nous deux » Il a voulu en lever ma robe alors j’ai hurlé et il m’a frappé. Maman est entré et a dit que je devais me comporter comme une femme et faire out ce qu’il me dirait. Alors j’ai obéi. » La page était maculée de larmes. Stéphanie ferma les yeux. Salifa. Une petite fille. Une enfant. Une étrangère. Peut être pas tant que ça. Mais c’était le passé. Stéphanie rouvrit les yeux. Elle devait aller de l’avant et oublier. Elle n’était plus Salifa. Salifa était morte. Elle n’avait jamais vécut. Stéphanie reposa le cahier sur l’étagère et sortit de la chambre emportant le cahier. Elle avise le téléphone portable qui vibrait sur la table. Elle décrocha. « Oui… bien sûr… Je sais ce que je dois faire ! … Comment ? Mais je… c’est impossible ! … C’est contraire à mes principes ! Je… oui d’accord… Je m’en occupe… Je rappelle ce soir. » Elle reposa le téléphone et passa à la salle de bains. Ce que le patron voulait il l’obtenait. Stéphanie Howard. La femme aux cent visages. Mais chut, c’est un secret…

Contribution du : 17/05/2009 13:13
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Le train de vos injures roule sur les rails de mon indifférence...

()()
('.')
(")(") Aide Lapin à conquérir le monde en le copiant dans ta signature !nib
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Re : Exercice d'écriture N°2
Onirien Confirmé
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09/05/2009 18:07
De vous à moi, sans importance aucune...
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Wahou Nib, c'est joli O.o
Triste, mais joli.

Contribution du : 20/05/2009 18:21
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Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !

L'éternité, c'est long, surtout vers la fin [Woody Allen]
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