Mourir d'aimer, cela me paraît être une des belles morts... (en tout préférable à passer sous un bus !)

Toutefois il me semble que l'on meurt davantage d'amour dans les écrits de fiction que dans la vie réelle. Ainsi le magnifique texte de Tristan et Yseult, ou encore Héloïse et Abelard, cités plus haut, qui gardent toute leur fraîcheur et leur force, malgré les siècles passés. Je pense naturellement aussi à Roméo et Juliette et à toutes ces amours tragiques (de jeunes couples surtout) qui ont marqué notre jeunesse.

J'apprécie aussi beaucoup le texte de Brassens cité plus haut (comme ses autres textes de manière générale), qui parle de mourir non d'amour mais pour des idées (en lisant la question, j'avais pensé comme les autres personnes à l'amour, mais on peut penser aussi à mourir pour des idéaux)

L'auteur dispose de cette faculté, tout en restant en vie, de pouvoir faire mourir certains de ses personnages. Une petite mort en quelque sorte, par le biais de ces personnages, pour mieux renaître ensuite....

Histoire de ne pas perdre le fil en chemin, pour ceux qui voudront poursuivre le débat et le recentrer (n'hésitez pas à revenir en arrière et à bien lire les textes précédents !), voici le texte qui a initié le débat "Lié à la poesie "je mourrai" et sur les commentaires un peu polémiques, dicution libre sur amour et mort"