Eh bien, voilà qui est lu. Je suis trop timide pour poster un commentaire de manière officielle sous le texte, n’ayant pas de compétences pour le juger, ce qui ne m’empêche heureusement pas de l’apprécier.

La correspondance est troublante entre ton poème et la nouvelle que j’avais écrite. Une lettre dans les deux cas. Dans ton cas, le destinataire est mort avant de la recevoir. Dans mon cas, l’émetteur était mort avant que le destinataire ne la reçoive. Un angle d’attaque moins connu du grand public : les marraines de guerre dans ton cas, la waide servant de teinture aux uniformes bleu horizon dans mon cas. Je ne connaissais pas du tout les marraines de guerre, j’ai appris quelque chose.

Surtout, je n’oublie pas que ce qui est une réussite pour toi fut un échec pour moi, incapable que j’avais été d’en faire ce que je voulais en faire. Plutôt que d'être retoqué dans une autre catégorie, j’avais sauté la barrière pour en faire une nouvelle. Ceci démontre surtout, à ceux qui déplorent « l’absurde respect des prosodies d’antan », qu’il est bien plus simple de les déplorer que de les respecter et que le talent ne consiste pas à les respecter, mais d’écrire ce que l’on voulait écrire tout en les respectant.

Une leçon d’humilité.
Mes respects !


PS: désolé pour les deux L de Cristal(l)e au post précédent. Il était trop tard pour rattraper l'L.

Citation :

plumette, un joli pseudo et un nouvel ange-gardien de mon sanctuaire
Merci pour ces gentils compliments. Peut-être que FrenchKiss reviendra pour répondre à ta question mais "cowboy" ...non je ne pense pas, quelques fois un peu cavalier mais sans plus...juste un romantique refoulé (pourvu qu'il ne me lise pas )
Merci d'aimer les poètes; je sais qu'ils te le rendent bien

Bonjour Stony, c'est bien de te retrouver par ici.
Moi je dis dommage que tu n'ais pas eu connaissance du dernier concours car je sais combien la poésie te sied, les sonnets notamment.
Je sais aussi que les luminaires tiennent une bonne place dans ta vie et qu'ils font, de la lumière, la poésie de ton quotidien. Je comprends donc ton émotion lors de la découverte du post #19 / photo N°6 de FrenchKiss.

<"Eh bien, voilà qui est lu. Je suis trop timide pour poster un commentaire de manière officielle sous le texte, n’ayant pas de compétences pour le juger, ce qui ne m’empêche heureusement pas de l’apprécier."

Merci de ta visite sur mon dernier texte, ton attention et ta lecture valent bien dix commentaires et ta modestie est toute à ton honneur mais tes compétences sont aussi respectables que celles de chacun et chacune.

<"La correspondance est troublante entre ton poème et la nouvelle que j’avais écrite. Une lettre dans les deux cas. Dans ton cas, le destinataire est mort avant de la recevoir. Dans mon cas, l’émetteur était mort avant que le destinataire ne la reçoive."

Je suis curieuse de lire ta nouvelle, cette similitude est effectivement troublante, ainsi que la situation inversée des destinataires.

<"Un angle d’attaque moins connu du grand public : les marraines de guerre dans ton cas, la waide servant de teinture aux uniformes bleu horizon dans mon cas. Je ne connaissais pas du tout les marraines de guerre, j’ai appris quelque chose."

Rassure-toi, je ne connaissais pas plus que toi les marraines de guerre. C'est notre confrère Anje qui m'a proposé ce sujet, faisant fi de sa propre participation, quand il a lu sur le forum que je ne me sentais pas capable d'écrire quoi que ce soit sur cette guerre. Un Onirien très sympathique ici depuis peu mais qui avance à pas de géant en bravant courageusement les règles de prosodie. Je ne connaissais pas non plus " la waide servant de teinture aux uniformes bleu horizon" que tu évoques. Vu l'heure tardive je lirai tranquillement ta nouvelle demain dès l'aube ...C'est cela la magie de l'écriture : de rien construire un tout et s'enrichir.

<"Plutôt que d'être retoqué dans une autre catégorie, j’avais sauté la barrière pour en faire une nouvelle."

Je serais bien en peine de sauter la barrière allant de poème à nouvelle et je suis admirative du travail énorme des nouvellistes que je suis bien incapable de commenter.

<"Ceci démontre surtout, à ceux qui déplorent « l’absurde respect des prosodies d’antan », qu’il est bien plus simple de les déplorer que de les respecter et que le talent ne consiste pas à les respecter, mais d’écrire ce que l’on voulait écrire tout en les respectant."

Je n'avais rien lu d'aussi joli depuis longtemps !

Merci de ta présence Stony

Bonjour Cristale, bonjour à tous,

Quelle belle animation agite ces lieux ! Un vrai bonheur...

C'est pourquoi je reviendrai prochainement partager vos ébats, enfin, si vous voulez bien de moi, car pour l'heure je suis imbibée de Poésie au plus haut point. Un désir impérieux auquel je cède avec délice, car trop longtemps absent de mon encre, de mes lectures.

Merci, infiniment merci, car ce sont vos belles inspirations sur ce fil qui m'ont emportée.
Ah, Frenchkiss, Cristale, quel beau duo !
Tous deux ensemble, vous êtes l'âme qui manquait à ces lieux.
Enjouez-nous encore longtemps, please !


Catkiss

Foin de papouilles, j’ai tout donné dans notre poème d’hier, tant pis pour mes invités de Noël.
Passons aux choses sérieuses, sachant Cristale, que vous pouvez à tout moment faire appel à un modérateur si le sujet 14/18 vous semble bafoué, ce que nous n’avions encore pas fait depuis le début, ma villa de Faro ayant été bombardée deux heures avant l’armistice, par des portugais qui venaient d’entrer en guerre.

Plumette : « FK, vous n'auriez pas été un peu cowboy dans une autre vie? »
Chère Plumette, rien ne ressemble plus au sabot d’un cheval que le sabot d’un autre cheval. Mais chuuuut, je m’appelle Pierre et je baye aux corneilles, trop poète donc pour garder mon attention sur un troupeau.

Cat, être imbibée de poésie, comme je vous comprends. Je l’ai été toute la journée d’hier, où j’ai vu passer Vénus au bord de ma piscine. Si vous venez on fera un ballet aquatique.

Maintenant j’en viens aux choses sérieuses avec vous, Stony. Votre post 50 a capté toute mon attention. Nous reparlerons une autre fois du luminaire du Feu de la Fournaise, en fait je voudrais un luminaire de 3m de diamètre, avec des dizaines de Cupidon qui tirent des fléchettes. Mais pour l’instant, c’est un autre défi que je vous lance. Voilà, ma vie est concentrée autour de la Mythologie. Si ma piscine s’appelle la Berge de Vénus, c’est pas pour rien. Vous connaissez bien sûr le mythe d’Aphrodite (Vénus pour les post-modernes), et savez donc qu’elle est née du sperme d’Ouranos, quelques gouttes tombées dans la mer après que le fils de celui-ci, Cronos, lui ait tranché les organes sexuels. Depuis que je connais cette histoire, j’organise en permanence dans ma piscine un concours de fécondation, dans le cadre de bacchanales récréatives. Pour rehausser le culte, si j’ose dire, je suis à la recherche de luminaires de petites tailles, évoquant les doigts de deux paumes jointes, d’où jaillit la lumière divine. J’aurais besoin aussi de pouvoir les utiliser en forêt, où il m’arrive d’appeler Artémis.
Voilà, vous êtes sans doute très éloigné de la gestion de mes cultes, mais bon, le hasard étant passé par là, je jette une bouteille à la mer.

Encore pardon, Cristale, pour cet aparté inopportun, mais qui parle quand même de m’amuse poétique.

à tous

Citation :

Merci de ta visite Cat, tu es la bienvenue sur ma page et tu le sais.
D'autre part, je suis touchée que celle-ci t'ai conduite jusqu'à la lecture de mon poème "Marraine de guerre" malgré tes réticences sur le sujet proposé lors du concours.

Une page riche d'échanges où la créativité s'est invitée entre-autre sous la forme d'un essai de duo spontané avec FrencKiss; un joli moment d'écriture partagé.

J'attends avec impatience une nouvelle publication de ta jolie plume Cat



Citation :

FrenchKiss, comme je viens de l'écrire à Cat, cette page a été l'occasion d'échanges très sympathiques et le sujet concernant mon texte "Marraine de guerre" n'a pas été bafoué puisque plusieurs lecteurs sont venus découvrir non seulement mon poème mais ceux des autres participants également.

Un échange riche aussi avec Stony sur ce sujet qui nous a permis des découvertes réciproquement, pour lui concernant les marraines de guerre et pour moi la waide servant de teinture aux uniformes bleu horizon des soldats sujet qu'il a évoqué dans une nouvelle écrite de sa main dans le cadre d'un concours d'Oniris il y a quelques temps.

Je tiens ici et encore une fois à vous remercier pour votre esprit de partage et vous redire mon plaisir d'avoir écrit ce poème en duo.
Moi aussi je "m'amuse poétique"
Vous pouvez abuser des vers sans modération en cette fin d'année et nous offrirez-vous peut-être l'une de vos créations à l'occasion du nouvel an...


À tous et toutes merci, chacun est bienvenu sur ce fil.

@ Cristale :

Je connus autrefois un genre de parrain
Que même Coppola n’aurait jamais pu rendre.
Je pus croire un moment que ce brave Alexandre
Ferait de moi de l’or à partir de l’airain.

Mais l’âne que j’étais demeura ce bourrin
Pétri dans le purin, promis à pis que pendre.
Ce n’est pas tout, hélas, que de vouloir apprendre
Quand pour tailler les mots, l’on manque d’un burin.

Devrais-je pour autant me priver du ludique,
Découvrant le sieur Kiss, dans une joute épique,
Lancer mille pétards au ciel d’une battle ?

Cependant, pour prétendre entrer dans cette arène,
Manque encore une chose essentielle au filleul.
Il me faut, c’est urgent, trouver une marraine ;)


@ FrenchKiss :

Je fais vite pour ne pas abuser de l’espace offert par Cristale. Dans la suite du feu et de la fournaise et connaissant par ailleurs votre maîtrise du portugais, je m’étonne que vous n’ayez songé à saisir « luminaire chama (*)» dans Google, ce qui vous aurait mené à l’œuvre d’un confrère (je ne suis pas jaloux) semblant répondre parfaitement à votre cahier des charges. Il semble même que cet artisan vous dispute les faveurs d’Artémis : voyez vous-même !

(*) chama = flamme, comme vous le savez mieux que moi.

Stony,

Toute ma vie n’a été que brimades. Voilà un apprenti onirien qui se sentait bien dans le cocon accueillant de Cristale, et qui tout d’un coup se voit bringuebalé, que dis-je, refoulé par un autre géant du sonnet. Qui n’hésite pas à m’humilier avec la rime battle/filleul que seul Guillaume le Conquérant avait le droit d’utiliser dans ses fameux salons littéraires. Une fois de plus, donc, je me vois contraint de rejoindre mon auge poétique.

Concernant votre lien luminaire, j’avais préparé une réponse, mais je ne voudrais pas abuser de l’hospitalité de Cristale. Elle contenait pourtant un peu de poésie, mais je crains de l'avoir trop noyée dans un aspect mercantile et intéressé.

FrenchKiss dépité

Stony et FrenchKiss

Je vous en prie, profitez donc de cet espace sans barrière pour vous exprimer, j'ai moi-même nombre d'occupations : une nouvelle à lire, un sonnet sur cette page qui mérite sans aucun doute un écho, une chanson à écrire, quelques commentaires sur les textes de nos confrères, voyez que l'ennui n'est pas prêt de m’attraper alors, vos échanges lumineux sur les luminaires (celui que j'ai vu en photo est magnifique !) et autres sonnets magiques sont les bienvenus.

Je vous laisse la place et me ferai un plaisir de vous lire


Stony, j'adore ton sonnet

Stony,

Incroyable que vous ayez trouvé mon lampadaire. Peut-être vous en dirais-je plus plus tard. En attendant, mes remerciements en néo (je préviens d’avance, tellement Cristale me terrorise !)

Quel beau culte, Artémis, Ô divin lampadaire
D’où s’échappe un oracle à tester dès demain,
Mon fatum c’est peanuts, un rite secondaire…
Ô laissez-moi brandir ces paumes des deux mains !

FrenchKiss