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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
Visiteur 
Merci, Bellini. J'ai beau savoir, depuis tout ce temps que je vous connais maintenant, que vous êtes un érudit hors pair, je reste très admirative de votre façon de partager votre savoir, comme si cela coulait de source. Avec vous et vos exemples choisis, les leçons de choses sont d'une limpidité magistrale. Je viens de me délecter du dossier de Marie-Christine Natta, avec sa sociopoétique de Baudelaire et son habit noir.

Nul doute qu'à présent je vous rejoins complètement lorsque vous dites : « Je préfère comprendre et apprécier les sentiments précis qui ont animé un poème (lorsque l’info est disponible, bien sûr) plutôt que de l’avoir aimé passionnément en m’étant trompé sur ses intentions. », en espérant n'avoir jamais été la cause de ce qui suit : « Je me suis toujours trouvé assez pitoyable dans mes dithyrambes après m’être égaré sur une route fantasmée (...) »

J'avoue que sans vous et vos références si intéressantes, je serais passée largement à côté de qui était vraiment le poète-prince de la laideur. Dandy, je le savais, mais qu'il ait poussé son dandysme à ce raffinement suprême, je ne sais si je l'admire encore davantage, ou bien si, anti- fashionista dans l'âme, je vais le vouer aux gémonies...

Car sous ce jour nouveau, je trouve sa poésie encore plus aboutie, comme s'il lui avait insufflé le même raffinement qu'il mettait à sa toilette (ce qui doit être forcément le cas !). Du coup, il perd quand même de son aura romantique pour moi.

Un poète de génie, travailleur et acharné, voilà de quoi te plaire, Vincente ! ^^ Toi, qui partages aussi ton savoir avec un égal bonheur.

Une chose est certaine, je vais relire Baudelaire sous ce nouvel angle (auquel se rajoutera sa biographie du bicentenaire), et déjà je sais que cela va beaucoup me plaire.

Merci aussi, Bellini, pour m'avoir redonné le goût de lire des biographies. Je garde le souvenir fort d'une bio de Colette à mes débuts de lectrice, qui m'avait habillée son œuvre de toute son humanité. Elles sont essentielles, effectivement pour mieux regarder et comprendre les poètes (et auteurs), car, comme vous le dites : « La poésie ce ne sont pas que des mots, pour moi c’est aussi l’histoire qui plane au-dessus d’eux quand on a la chance d’avoir pu approcher cette histoire. »

C'est pour cela aussi, que je ne suis pas toujours d'accord quand, sur Oniris, on accuse parfois les commentateurs de confondre l'auteur avec le narrateur... puisque la vie, du moins le tempérament des auteurs habituels, ressort inexorablement de ses diverses interventions sur le site.





PS : je vous remercie, car je sais la générosité limpide de votre geste, mais ne m'en veuillez pas, Bellini, pour la proposition de cadeau. Je n'aime pas en recevoir, cela me rend automatiquement redevable d'un retour dont je ne serais jamais satisfaite.

Contribution du : 09/11/2021 11:30
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
Visiteur 
Citation :

Cat a écrit :
Merci, Bellini. J'ai beau savoir, depuis tout ce temps que je vous connais maintenant, que vous êtes un érudit hors pair, je reste très admirative de votre façon de partager votre savoir, comme si cela coulait de source.


S’il y a une chose que je ne ferai jamais, c’est bien abuser ceux que j’estime.

Cette érudition que vous me prêtez généreusement n’est qu’une curiosité que je porte à certains artistes qui d’une manière ou d’une autre ont influencé le cours de ma vie. Je suis davantage anthropologue de ces individus qu’ethnologue de la Culture, laquelle n’a jamais vraiment pénétré le petit salon-salle à manger-cuisine de mon enfance ou de mon adolescence. La poésie, dites-vous ? Oui sans doute, mais cachée au fond du cartable, comme une richesse impalpable dont il eut semblé inutile de vouloir justifier la valeur aux yeux de ceux qui, préoccupés de certaines nécessités plus vitales à transmettre, avaient déjà théorisé pour nous le monde. Comme pour quelques-uns d'entre nous, je suppose, grandir fut un outrage accompagné d’une libération.

Lisez la bio de Baudelaire, vous allez adorer la mesquinerie d’un esthétisme prétendument tiré du caniveau par le cerveau d’un emmerdeur, réactionnaire politique et social.
J'espère ne jamais vous décevoir avec Chrisian Bobin...

Bellini

Contribution du : 09/11/2021 17:30
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
Organiris Animodérateur
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Oui Cat il me plaît beaucoup le bonhomme Baudelaire, tant il présente de reliefs, que ce soit dans sa passion pour Poe, où il se montre d'une opiniâtreté assez inouïe (car ça paraît difficile et terriblement ingrat ce job de traducteur d'un puissant et iconoclaste esprit pareil ; entre autres) ou dans ses esthétismes exacerbés, ses implications/applications poétiques…
Bellini je partage assez complètement votre inclination à lire les œuvres dans toutes leurs dimensions dont celles essentielles de leur contextualisation, de l'auteur au texte et réciproquement, en poésie en particulier.

Cat, une petite précision, concernant ta remarque :
Citation :
C'est pour cela aussi, que je ne suis pas toujours d'accord quand, sur Oniris, on accuse parfois les commentateurs de confondre l'auteur avec le narrateur... puisque la vie, du moins le tempérament des auteurs habituels, ressort inexorablement de ses diverses interventions sur le site.


Je pense que tu mélanges deux notions bien spécifiques, deux attentions qui de plus ne doivent pas se situer dans une même temporalité.
La confusion auteur/narrateur ne doit pas aller de soi de prime abord, car si rien n'est dévoilé en exergue ou dans quelque introduction, il s'agit de considérer l'auteur comme "présumé innocent" d'une telle association ; c'est sa liberté d'écriture qui est en jeu.
D'autre part, que la personnalité et les contextes de l'auteur infusent son œuvre, que ce soit dans ses sources, dans ses choix ou même dans son style, d'une façon générale dans sa poétique, oui, bien sûr, mais ce n'est pas parce que cela est évident qu'il s'agit d'une confusion auteur/narrateur. Cet intérêt peut se mettre en étude ou en regard dans un troisième temps, après la lecture et après le commentaire, dans une analyse biographique par exemple.

Sur Oniris, dans les commentaires, nous sommes dans le deuxième temps, nous n'avons pas à supputer sur la dose de bio que l'auteur a placé dans son texte ; sauf bien sûr s'il en annonce la couleur.

Contribution du : 09/11/2021 20:39
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
Maître Onirien
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Ah Vincente "la dose de bio"... Oui, mais avec quelle "emprunte" carbone ?

Contribution du : 09/11/2021 20:46
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
Visiteur 
Bellini, j'aime bien votre côté anthropologue, et surtout la passion qui vous pousse à la découverte et au partage du fond de votre cartable.^^
Votre humilité vous honore. Quand je pense à ces universitaires qui déclament à la perfection (qu'ils disent !) du haut de leurs estrades, avec la grâce d'un serpent congelé et l'absence évidente d'empathie envers leur auditoire, je ne peux que louer votre instruction tellement communicante. J'intégrerais immédiatement votre méthode au manuel du parfait pédagogue, si j'en avais le pouvoir. Nos jeunes ont besoin de passionnés comme vous pour leur apprendre la dimension poétique de la vie.

De passionnés comme nous avons la chance d'en avoir tant sur le site. Pour n'en nommer qu'un au hasard, Louis, nous sommes nombreux a avoir reçu tes commentaires époustouflants, et encore vous, Emilia, dont je viens de découvrir les commentaires rudement bien élaborés et sensibles.

Ou encore, toi, Vincente, qui répond toujours présent dès lors qu'une question nous taraude, sans ménager ta peine dans des pertinentes explications au cordeau.

Pour ma remarque que tu as relevée, il y a ce ''parfois'' qui heureusement sauve un peu les meubles, non ? ^^

En l'écrivant, j'ai pressenti l'immense débat qu'à elle seule, exprimée de cette façon elle pouvait soulever. Le manque de temps m'a empêchée d'étayer ou de mieux exprimer ma pensée. Je ne suis toujours pas en mesure de le faire aujourd'hui, mais sache d'ores et déjà que je suis entièrement d'accord avec ta mise en garde sur la confusion auteur/narrateur à prendre avec des pincettes dans l'élaboration de certains commentaires.

Au passage, j'applaudis ta finesse d'esprit, Pouet... Waouh, l'empreinte du (papier) carbone pour polycopier une bio(graphie), et l'empreinte carbone à la mode bobo bio d'aujourd'hui... fallait la trouver, celle-là...
(Laisse, le bobo c'est moi qui régale !... :))

Ah, j'allais oublier de vous répondre pour Christian Bobin, Bellini.
L'expression de sa poésie se trouve à des années lumière de celle de Baudelaire, sans compter qu'il n'est pas calculateur comme lui, ni dans ses faits, ni dans ses gestes (oui, je sais, je prends d'énormes raccourcis :)), et qu'une véritable humilité l'habite.
Cependant sa poésie me touche au centuple. En plus, il possède un atout majeur sur le grand Charles, il est notre contemporain. En tant que tel, sa biographie c'est de l'instantané que je n'aurais aucun mal à comprendre puisque l'air qu'il respire m'est familier, et que je peux me délecter à l'infini de l'entendre parler en direct de son écriture, même si ce n'est pas ce qu'il préfère. C'est merveilleux, ne trouvez-vous pas, de pouvoir échanger avec un auteur de talent en chair et en os.

C'est cela aussi que j'aime sur Oniris, pouvoir échanger en direct avec un auteur. Ce forum de discussions sur les textes est une véritable aubaine, et pourrait devenir l'atout majeur du site si les auteurs dans leur grande majorité ne se contentaient pas une fois leurs textes publiés de rentrer peinards à la maison sans se retrousser davantage les manches.

Mais il s'agit là d'un autre débat qui se dessine...



Cadeau du mercredi :

Fernando Pessoa – Le livre de l'intranquillité
(puisque vous êtes nombreux à l'aimer :))

« Tout ce que l’homme expose ou exprime est une note en marge d’un texte totalement effacé. Nous pouvons plus ou moins, d'après le sens de la note, déduire ce qui devait être le sens du texte ; mais il reste toujours un doute, et les sens possibles sont multiples. »





Contribution du : 10/11/2021 11:33
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
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Bien vu Pouet, il m'a échappé ce pendant "bio" !
Alors que j'étais dans la "graphie" de sa déclinaison, voilà que tu as fait saillir l'ample notion qui participe aussi très bien à ma suggestion.
On parlait il y a peu des mots qui s'échappent de la plume du poète, plus ou moins à son insu, eh bien celui-là procède d'une même émancipation…

Contribution du : 10/11/2021 11:44
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
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Merci Cat pour la finesse et Vincente pour le rebond.. .

Mon "emprunte" était dans mon esprit fin, en relation avec les souvenirs toujours imparfaits voire les extrapolations concernant ses expériences d'existence pour échafauder une hypothétique "biographie", d'où cet "emprunt" -(mais aussi l'empreinte délavée de soi à soi, les traces laissées par l'idée que l'on se fait de son être ) à l'imagination, à la "brume" en guise de "véracité" personnelle pouvant assez largement s'étendre à la "vérité historique" toujours soumise à l'interprétation individuelle. En gros...

Contribution du : 10/11/2021 18:08
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
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Vincente a dit, et je suis complètement d'accord :
"Je pense que tu mélanges deux notions bien spécifiques, deux attentions qui de plus ne doivent pas se situer dans une même temporalité.
La confusion auteur/narrateur ne doit pas aller de soi de prime abord, car si rien n'est dévoilé en exergue ou dans quelque introduction, il s'agit de considérer l'auteur comme "présumé innocent" d'une telle association ; c'est sa liberté d'écriture qui est en jeu."

la dernière phrase, s'il en était besoin, ponctue admirablement ce point de vue :
c'est sa liberté d'écriture qui est en jeu."

Et il ne faut pas confondre biographie, qui normalement est soumise a une rigueur de faits et de dates, et inspiration de la vie de l'auteur, qui alors sert de cadre à une histoire ou développe une idée d'un sujet que l'auteur connaît bien.

Un lecteur doit être capable d'oublier l'auteur en lisant, sauf si ce dernier a la maladresse de la ramener sans arrêt avec sa petite personne. Ce qui, je le précise, n'a rien à voir avec un "je" narratif, qui est très souvent pris pour argent comptant alors qu'il n'est que le choix de l'auteur pour tout un tas de raisons, de style, de force de l'histoire, de détachement par rapport aux autres personnages etc

Contribution du : 11/11/2021 08:24
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Personne n'est Étranger sur Terre.
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
Visiteur 
Citation :

hersen a écrit :
Vincente a dit, et je suis complètement d'accord :
"Je pense que tu mélanges deux notions bien spécifiques, deux attentions qui de plus ne doivent pas se situer dans une même temporalité.
La confusion auteur/narrateur ne doit pas aller de soi de prime abord, car si rien n'est dévoilé en exergue ou dans quelque introduction, il s'agit de considérer l'auteur comme "présumé innocent" d'une telle association ; c'est sa liberté d'écriture qui est en jeu."


Je suis complètement d'accord avec cela, bien évidemment. Loin de moi l'idée d'entraver la sacro-sainte liberté d'écriture, ni par actions, ni par pensées.

La notion de mélange invoquée par Vincente vient du fait de la brièveté de ma phrase polémique.
Mais j'avoue que, après quelques jours passés à faire la java, j'ai complètement perdu le fil des nuances et des subtilités qui me trottaient par la tête et que je n'ai pas eu le temps de développer sur le moment.

En quelque sorte, cela rejoindrait le thème ''du menteur'' ou ''du mensonge'' en poésie, fort bien étayé par Bellini avec Baudelaire. Car s'il est vrai que l'auteur ne se fait pas toujours narrateur, sommes-nous quand même en droit de penser qu'il l'inspire profondément ? De même qu'au théâtre, l'acteur qui endosse la peau d'un personnage va lui insuffler automatiquement ses émotions et son vécu, quitte à les contorsionner, les manipuler pour entrer dans le moule.

Ceci n'est vraiment qu'une infime partie de ce que je suis en mesure d'exprimer aujourd'hui...

d'où le rappel de ma citation extraite du Livre de l'Intranquillité, de Pessoa  :
« Tout ce que l’homme expose ou exprime est une note en marge d’un texte totalement effacé. Nous pouvons plus ou moins, d'après le sens de la note, déduire ce qui devait être le sens du texte ; mais il reste toujours un doute, et les sens possibles sont multiples. »

L'affinage de tous ces sens possibles, quelles que soient les sources, est, selon moi, la matière première où devrait baigner tout débat digne de ce nom, tant la subtilité qui peut se cacher dans chaque affirmation joue un rôle prépondérant. Car au final, tout le monde y retrouve sa part de vérité, pour peu qu'il accepte de mieux ''voir et entendre'' derrière ce qu'il prend pour des aberrations chez autrui.


Ainsi parlait ZaCathoustra

Contribution du : 15/11/2021 11:59
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots
Visiteur 
Telle le bateau de papier envoyé au fil de l'eau dans nos jeux d'enfants, jamais on ne sait d'avance où accostera la feuille partie à la dérive...

Si nombreuses sont celles qui ont terminé leur course au fond de la rivière, celle ci, arrachée de mon cahier un matin de septembre, a abordé des rivages d'une incroyable richesse, impensables le jour de sa naissance. Et tout ça, grâce à vous tous.

Je ne vous remercierai donc jamais assez pour ces échanges passionnants autour des modestes mots qu'elle transportait dans sa cale.

Bien sûr, comme toujours j'ai pris un plaisir intense à les écrire. Mais il n'est rien comparé au plaisir des partages que vous m'avez tous procuré. Je crois que si j'aime tant écrire, ce n'est sûrement pas pour la gloire - pauvre et dérisoire gloire, mais bien pour toutes les portes que cela permet d'ouvrir et de maintenir ouvertes entre-nous sur le Savoir.

Alors, c'est le juste retour des choses, si je reviens aujourd'hui pour remercier comme il se doit, Belllini.
Vous qui m'avez fait découvrir (post #48) la biographie de Baudelaire, de Marie-Christine Natta.
J'en suis à peine arrivée à ses vingt ans, et c'est tout simplement passionnant...

En prime, vous avez ravivé mon goût pour les biographies. Car vous avez raison, sous cet éclairage, les œuvres prennent alors une toute autre dimension.
Merci pour le cadeau.
Merci encore une fois, à tous les intervenants dans ce salon :
Myndie, Cristale, Annick, Pouet, Davide, Hersen, Vincente, Bellini.


Pour clore aujourd'hui ce chapitre sur Baudelaire, je vous propose à l'écoute :
La Voix

(- déclam : Cat - sur la musique d'Aranjuez, avec Miloš Karadaglić à la guitare)

(vous retrouverez le poème au post #32)


Cat

Contribution du : 13/04/2022 13:31
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