Dans ma bouche, Vincente, le joli grabuge est affectueux. Quant à mon talent de souffler le froid et le chaud, comme vous le nommez, je dirais qu'il est ici surtout question de mon savoir-faire pour tempérer une situation avant qu'elle ne devienne trop délicate à gérer. De la bonne et vieille sagesse, tout simplement.

Ne me dites pas que vous auriez préféré que je laisse parler mon tempérament de feu. Si ? (sourires)

Pour ce qui est de mes remerciements, je ne cesse de vous en donner à chacune de vos interventions. Je continuerai volontiers à vous les distribuer, autant qu'il en faudra pour vous combler et ne plus passer pour l'ingrate de service que je ne suis pas.

Mille mercis, donc.

Savez-vous, ce qui m'émeut au-delà de tout, Geigei ?

Que se tissent, au-delà des mots, au-delà des réalités tangibles, des affinités entre les êtres humains qui ne se connaissent pas, mais se reconnaissent au travers une sensibilité que rien de raisonné ne peut expliquer.

Lisant vos mots, ce matin, c'est une émotion ancienne, intense, qui est remontée au fil des larmes.

Des larmes qui puisent leurs racines dans un monde qui n'existe seulement que dans le regard des autres qui nous ressemblent et nous font vibrer.

Aussi, je vous remercie doublement :
- une fois pour votre commentaire qui m'a ramenée sur des berges oubliées ;
- une autre, pour l'envie avec son flot de poésie qui m'envahit tout à coup en vous lisant...

Geigei, votre passage sous mon poème a réveillé le souvenir de cette poète qui me parle tellement.

Alejandra Pizarnik. Une parmi tant, pour qui le monde n'était pas non plus à la hauteur du piédestal où elle l'imaginait.

Je vous dédie, à vous et à tous ceux qui s'y reconnaîtront, le juste nécessaire de ce qu'il faut pour la découvrir un peu au travers des citations recueillies par ceux qui l'aiment et le disent sur Babelio.

Voici le lien vers Babelio.

Extraits choisis, (en accord avec le thème de ce fil) :

« J'ai sauté de moi jusqu'à l'aube.
J'ai laissé mon corps près de la lumière
et j'ai chanté la tristesse de ce qui naît. »
(Extrait de "Arbre de Diane", 1962 )

« Je n'appartiens tout simplement pas à ce monde. J'habite la Lune avec frénésie. Je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de cette terre étrangère, agressive. Je n'arrive pas à penser aux choses concrètes, elles ne m'intéressent pas. Je ne sais pas parler comme tout le monde. Mes mots sont bizarres et viennent de loin, d'un endroit où personne ne se rencontre. Que ferais-je une fois plongée dans mes mondes fantastiques et incapable de remonter à la surface ? Parce que c'est bien ce qui risque de m'arriver. Je partirai et ne saurai pas revenir. Je ne saurai d'ailleurs pas qu'il existe. »
(Correspondance (1955-1966) : Alejandra Pizarnik / Léon Ostrov)

et mon préféré :

« Je ne connais pas les oiseaux,
je ne connais pas l’histoire du feu.
Mais je crois que ma solitude devrait avoir des ailes. »
(La carence)

son œuvre traduite en partie par Silvia Baron Supervielle, la même qui a travaillé avec Julio Cortázar.

Joyeuses Pâques à tous, et plein d’œufs en chocolat cachés dans l'herbe !

Elena,

je suis ravie que ce partage ne soit pas QUE réservé à Geigei, j'au rais été jalouse!
Parce que ce que vous nous faites découvrir ici est d'une telle beauté...
Je ne connaissais pas alors merci à vous!

Myndie

Ne soyez plus jalouse, Myndie, soyez plutôt assurée qu'il n'y a PAS QUE le commentaire de Geigei qui m'a été droit au cœur. Vous tous l'avez fait vibrer d'une manière ou d'une autre. Et cela continue sur ce forum...

D'ailleurs, les bonnes choses supportant très bien la répétition, j'ai le plaisir de remercier une nouvelle fois toutes les bonnes fées qui se sont penchées sur la ''Poète Dégraphée'' :

Re-merci donc, à :

- Miguel,
- Pouet,
- Socque,
- Pieralun,
- EtienneNorvins,
- Papipoète,
- Edgard,
- Myndie,
- Cyrill,
- Senglar,
- Zeste,
- Ramana,
- Louis,
- Lyrics83,
- Plumette,
- Geigei.
... (la porte reste ouverte :))


Encore merci à vous tous qui participez aussi à maintenir l'échange sur ce forum.

Et puisque j'attends toujours l'invitation à dîner de Geigei, suite à ma déclaration enflammée de l'autre jour,
je vous convie, VOUS, Myndie, au pot de l'Amitié.

Me ferez-vous l'honneur de l'accepter ? Nous parlerons encore d'Alejandra Pizarnik et de tous ces poètes qui nous font tant du bien...

Puisque je ne sais pas où le dire, je profite de ce fil...

Mon vrai nom, dans la vraie vie, c'est Cat.
C'était aussi mon pseudo dans une autre vie.

Depuis la publication, hier, du poème d'une autre Cat inscrit(e) sur le site depuis peu, vous êtes nombreux à me demander s'il s'agit de moi ou pas.

J'ai déjà répondu à un bon nombre d'entre vous, mais pour ceux qui n'oseraient pas poser directement la question, je tiens à lever une bonne fois pour toutes le voile sur ce petit mystère avant qu'il ne s'embrume de trop  : Non, je ne suis pas cette Cat-là !

De toutes manières, sur Oniris on ne peut pas intervenir sous deux pseudos à la fois.
Et moi, sur Oniris, je suis Elena.

J'espère avoir fait toute la lumière ?
Et désolée pour le petit coup au cœur que cet incident totalement indépendant de ma volonté a pu provoquer chez certains.

Hello Elena, merci d'avoir dissipé le doute !

Cet "incident" est l'occasion de rappeler que si l'on ferme son compte Oniris, on doit par mp prévenir les Organiris que l'on se réinscrit sous un nouveau pseudo.
Le non-respect de cette règle de la charte pourrait impliquer la fermeture du (des] nouveau(x) compte(s).
8. Sur la suppression des comptes
http://www.oniris.be/modules/news/article.php?storyid=20

Le rappel de l'application de cet article de la charte vaut avertissement.

hersen, pour les Organiris

C'est un élément de la charte qui m'avait échappé.
Certainement, je suppose, parce que je n'ai jamais eu l'intention de dissimuler quoi que ce soit.

La preuve la plus évidente – après mon style personnel si facilement reconnaissable - étant mon post précédent, avec ma mise au point publique.

Avouez, cela a quand même plus de panache qu'un simple mp, non ?
(je plaisante, et j'espère que vous avez le sens de l'humour)


Ceci dit, vous parlez d'avertissement - déjà, rien que le mot me donne des frissons...

Il consiste en quoi, cet avertissement, au juste ?

Dois-je sortir après avoir effacé tous mes commentaires, mes interventions sur les divers forums, ainsi que ce fil, et éteindre la lumière avant de passer la porte manu militari pour toujours ?


Pour info, les prochains jours je ne vais pas disposer de l'Internet à ma guise. Ne soyez donc pas surpris si je mets un peu de temps à réagir.

Elena, si vous avez attendu 4 mois pour faire cette "mise au point publique", poussée par l'inscription d'un nouvel arrivant reprenant (sans le vouloir) votre pseudo ancien, c'est bien parce que rien n'était si évident pour les membres d'Oniris.
Vous vous félicitez d'un "panache" particulier, nous y voyons plutôt une négligence, ou un évitement… Vous êtes donc, chacun le sait maintenant une très ancienne onirienne, vous avez suivi bien des événements, dont l'évolution récente de notre charte, et vous seriez passée à côté de cet article sur la réinscription sous un nouveau pseudo. Désolé mais nous ne pouvions pas présumer de cela.

Quant à la notion d'avertissement, là aussi, nous devons préciser qu'il représente un balisage d'une attention particulière que nous porterons à vos interventions et à celles des membres réinscrits sans nous l'avoir signalé. Ce n'est que cela, mais ça peut être beaucoup à l'occasion…